Poème:Epitaphe Pour Un Monde Brisé

Dans l’ombre glaciale de la nuit sans fin,
L’humanité erre, son cœur pris dans un écrin,
D’une tristesse profonde, d’une immense détresse,
Elle porte en elle sa propre Némésis, sa faiblesse.

Elle court après des rêves vains, des illusions perdues,
Sans réaliser que dans sa quête, tout se confond en brumes,
Les rivières de joie se sont taries, les étoiles ont pâli,
Face à son insatiable appétit, la nature a gémi, puis châlit.

L’humanité est devenue l’ombre de son innocence passée,
Dans un miroir brisé, son reflet semble effacé,
Les hommes se déchirent, se noient dans leurs propres larmes,
Dans un monde où même l’amour semble n’être qu’une alarme.

La planète, notre mère, pleure des larmes de pluie acide,
Tandis que l’homme, dans son égoïsme, perd toute lucidité,
Le vent murmure des secrets oubliés, des contes de bonheur,
Pendant que l’humanité s’enfonce, dans un abîme de douleur.

Mais dans ce sombre tableau, une lueur vacille,
Des âmes éclairées par la tristesse, par la frêle brindille,
Ils tendent la main, bien que leurs cœurs soient lourds,
Pour rallumer l’espoir, dans ce monde devenu sourd.

Puissions-nous, un jour, guérir ces blessures profondes,
Avant que l’humanité ne sombre, dans un silence moribond,
Réunissons nos pleurs, nos regrets et nos volontés,
Pour offrir à notre monde un ultime soupir, empreint de tristesse.