Poème:La Jeune Mariée De Force.

Elle était là où on l’attendait.
Se raccrochant au bras des femmes qu’ils l’entouraient.
Portant un fin voile, devant ses yeux
C’est ce qu’il lui permet de souffler…
Dans sa tenue flambe en neuve de future mariée,
Son bouquet à la main, l’autre au bras de son futur, qu’elle allait épouser.
Les familles s’étaient réunis pour célébrer ce jour, qu’il n’espérait plus…
Parents, oncles, sœurs, nièces et neveu étaient présent.
Aux regards vifs, d’attendre la promesse d’un nouvel avenir qui s’annonçait,
La mariée arrive, sans que l’on voie si c’est un sourire de joie ou de peine,
Elle avance, devant son époux qu’on lui a promis.
Une cérémonie bénie du représentant de son église.
C’était devant Dieu que l’autel se dressait, à droite des familles.
L’homme, sous l’autorité coutumière dévoila son épouse
Et y embrassa d’un baiser, celle dont il allait désormais partager la vie.
En redressant la fine couche séparant son intimité de sa réalité,
On y crut, dans la mêler de la fête et des jérémiades,
Reconnaitre des larmes, qui lentement recouvrait son visage désormais à nu…
Pleurer en ce jour, qui vous marque le restant de vos jours…
De chaudes larmes, en embrassant sa mère qui avant elle, connu la même destinée.
Il n’y avait plus de joie, appart un visage abattu,
La suite, elle connait.
Elle stoppa ses pleurs, remonta l’aller au bras de ce bien-aimé,
Puis monta en voiture, et doucement glissa dans le rôle qu’on lui avait attribué sans délai.
Elle était là où on l’attendait.