Texte:Personnalités

Rose la sensible
Léo est fort Charlotte intrigue
Rose-Charlotte un acronyme Léa-Charlotte une douce égratignure
Léa, une racine.

Rose la sensibilité à la renverse. L’émotion reprise toujours à chaud des cendres de notes mêlées et entremêlées par les maux de la musique… À l’encre de sentiments vivacent, l’écrit note sa poésie brouillonne de larmes et de sourires aux yeux. C’est un chant qui joue au silence, seul dans cette introspection. Le plus elle est dans la lumière, au plus loin on ne peut toucher son cœur et les songes qu’elle s’imaginent, comme pour rattraper le temps vécu qui recoud.

Léo est bagarreur toujours au-devant avec, contre et pour le risque. De part sa nature ambiguë et joueuse. C’est un garçon manqué, avec un nom d’auteur du siècle passé, qui se fout des codes et des règles et des carcans de la morale. Androgynement impétueux, frimant de colère ses passions… Un sale gosse, terrible bâtard illégitimement attachant. Porte ce qu’il veut, a caprice du quand il veut, où il veut. Les cheveux courts, parfois colorés et parfois en couette sous sa capuche, dans des vêtements mal assortis qui dicte à provoquer les consciences bien pensantes, endoctriné à l’étiquette du rendement et du toujours plus, pour en mourir à la fin…

Charlotte s’en vante et s’en moquer à s’en flatter. La part de l’égo que l’être se donne et reconnais, ou pas… L’humain haï d’amour, la petite chose qui ne reste jamais et part, les attaches à ces poignées sont les seuls qu’elle s’est choisies, des bracelets de couleurs, des ficelles écrits en miroir ces phrases touchantes… Les lèvres romantiquement charmante à craquer, Charlotte l’intrigante.

Quand j’ai créé la Rose, ce n’était pas pour sa couleur mais de souvenirs fanés, des petites coupures qui font un peu mal et s’accumulent… Ce monde errait froid et méchant la plupart du temps, il me fallait retrouver la naïveté légère de l’enfant. L’innocence d’avant… La Rose est célèbre et on l’aime où on en a marre à l’en délaisser, pourtant rester en mémoire, c’est un recoin de mémoire, un jardin où se reposer en paix, tu peux dormir tranquille, sous un ciel aquarelle le temps s’arrête un moment et tu crois en l’humanité. Elle aimes les couleurs, ces rêves sont bercés d’étoiles et nuages bleu et rose, l’espoir est un mot qui a du sens, et la vie et l’amitié et l’amour, aimes, espère et rêve cette nuit cette vie.

Léo me défendra, c’est ce mauvais rôle du vilain canard. Protection et courage. Entré dans le gris, ni bien ni mal dans ces pensées. Le monde et ces individus sont un parfait mélange diverses qui s’assemblent. Du yin au yang, il faut faire le sale boulot et y mettre de sa sueur et de son temps que le sablier n’accorde plus… Brûle. Allumant à chaud un couteau pour y trouver le plaisir dans la brûlure, meurtri par le silence du poids des mots et des actes… Dur avec soi-même. Le cœur quelques parts sous la poitrine, Léo est parfois morose, prostré dans le silence, jamais méchant injustement.

Rose-Charlotte quand le temps maussade pousse à rêver à une autre vie. Romantique et douce, timide peut-être…
Un nom composé qui n’est pas si commun, pour une touche d’originalité et de fleurs.

Léa-Charlotte au contraire veut bien faire, et rendre les choses ordonnées. Chacun a sa place, chacun à sa tâche. Autoritaire et froide, elle donne le ton. Un caractère tranché, un visage sans expression ni déni. Pour le paraitre et dans l’obligation, jamais d’erreurs elle ne se permet ni de compliments. Depuis d’infranchissables mur, elle regarde et dirige.

Léa, puisqu’il existe naissance et mort.

Et il forme un écosystème centré dans un monde bien codifié, chacun une place et un rôle qui s’entraînent a vivre pour le mieux…
Quand l’un est au plus bas repris par ces démons l’autre rattrape in extremis protégeant tout l’être.

Je n’imagine pas le monde, seuls dans leurs têtes. Sans cela, qui est un tout et fait de ce que je suis, une œuvre humainement à part entière. Chaque personnalité complète une part de ce moi, me libère et me protège et me réconforte fasse à la réalité.