Texte:La Larme Du Couteau

Je suis une pauvre idiote qui crois et s’accroche à des songes qui ne reviendront jamais à la réalité…
J’y crois encore et je m’y agrippe de toutes mes forces depuis le début car c’est tout ce que je connais.
Le coeur brisé d’hier, 6 années en arrière. Et je vis ce rêve à travers ces gens qui ont une vie que j’aurais pu toucher du doigt si je ne n’avais pas eu la peur de faire marche arrière. J’aurais pu l’aimer et lui donner cet amour qui nous convenait si je n’avais pas eu à charge de maintenir le cadre dans lequel on m’avait attaché. Vivre c’est se libérait aussi d’une part de bagage qui n’est pas à soi. Coupable d’avoir brisé mon propre coeur, d’avoir trahi le dessin qui se traçait devant moi pour le meilleur que j’ai choisi de troquer.

Je vois que le ciel et ces nuages colorés rayonné devant ma fenêtre avant, mais il est devenu bien moche et laid à en être grisant.

J’aurais dû aimer l’amour quand il était là et à ma porte aujourd’hui, la poussière s’entasse… Je l’aimais à aimer la vie et ces défauts, je l’adorais à y croire vraiment.
Je savais que ce rêve m’était compté, que le réveil serait d’une cruauté parfaitement égale au bonheur que tu m’es donné, et je t’aime en attendant le soir, sous cette même lune que peut-être toi aussi tu regardes…
Te dire pardon est une insulte aux larme que je n’ai vue coulé sur tes joues quand s’en me retourner j’ai éteint mon téléphone, droit devant reprenant ma route, le sang gelé, l’automne hécatombe, l’hivernal enfer dans lequel je t’ai jeté.
Égale à soi-même, ce sera mon éternel.
Tu fut mon âme, la première à m’avoir tendue ta main, une humaine au grand coeur, une personne, 8 mois qui dure dans mon coeur en mémoire, gravé par l’écume de mes regrets, de mes remords…
Je suis désolée d’avoir sauvegardé l’option de conserver mes démons, tiré comme un pantin par ces liens de sang qui m’égratigne de te choisir… je t’aimerais à jamais.