Poème:Une Pensée Emportée Par Le Vent

Elle a vu l’eau montée
Elle comprend que quelque chose ne va pas
Noyer dans des larmes, que jamais personne ne saura.

Les démons sont flamboyants, comblant le cœur
Le temps qui s’écoule ne l’enlève pas, le souvenir
Le message de ces derniers instants…

Comme j’ai mal et la souffrance est pâle
Un silence vide creusant le présent
Sa figure me retient, comme un espoir attachant

Quelques pétales des jours ensembles
Tombés en une fraction de secondes
L’image en couleurs reste flou, invisible décors

La ville à un nom, des rues
Mon fantôme coincé là-bas
Entres deux sourire, la douleur reprend ces battements.

À vivre et à le croire, séparer pour ne plus ressentir
La candeur des sentiments, si blessés
Une éraflure jamais refermée

Qu’un autre ne sera jamais, combien
Cette version était une rédemption
Le trou est béant, le j’aime assoiffés

Comme un animal sauvage
Revient à la source, depuis asséchée
Quelques parts, ton nom me manque.

À chercher en boucle, à rafistoler des lettres
Tes yeux, un inconnu avait bien la couleur
Jamais ton air, le refrain de ta présence.

Comme je t’ai aimée, comme je l’ai payé
Dans une autre vie, sur un petit bout de terre
La date sera gravée dans mon cœur.

Et l’autre qui ne sait…
Que la musique s’est perdue
Enfermée dans un écrin, sans voie.