Poème:Jeux D’âne Sauvage

Les mirages et rafales, des avions,
Les F-16 et fantômes,
Volent,
Plein la maison
Avec des mégots,
Aux usines des asticots,
Les moustiques autour l’amanite phalloïde,
Hallucinogène d’abord,
Provoque dans quelques jours la mort,
L’ânesse a dicté ces paroles même à Jean-Paul II
Près du trône de l’empire de Rome,
Cette civilisation,
À Paris les arômes,
Des poisons,
Ada et Sila sont les flèches d’indication sur cette horloge,
Non pas Léa et Rachel de Jacob,
Chez Laban et même le pharisien Simon,
Les pensées dans les cheveux,
Les mots de Samson,
Temporairement aveugle,
Entre comme un voleur,
Est innocent avec ses parents pour la Gloire de Dieu,
La dette du pharisien maintenant monte à cinq cent cinquante, zéro zéro,
Comme chez James Bond,
Je vole alors ma Cendrillon,
Les cendres des mégots sur la maison pire que le novitchok,
Ce n’est pas de Poutine qu’il faut avoir peur,
Comte Monte Christo,
Ivanhoé,
Joseph n’a plus tant de pardon,
Les frères avec ses libertines âmes, femmes, sœurs,
Les Jeux Olympiques font le précurseur de la fin du monde,
Saul même fait des prédictions !
Le théâtre de la cruauté d’Artaud,
Les meurtres à la place de l’Égypte et Sodome,
L’obélisque de Luxor, Concorde,
L’avion tombe,
L’écarlate dragon,
Des gladiateurs contre la religion,
Les bonnes femmes et nonnes font la boxe,
Font les records du temps de Noé,
L’or de l’huile vierge détourné pour Judas Iscariote,
Le prix de fausse compassion bidonne,
Partout est en hausse maligne cette corne sur les fronts,
L’arène de Thessalonique de Saint Georges,
Sur cette scène je dois monter de nouveau,
Me demande Sarraï de Kibého,
La Mère du Verbe en Flocon,
Pourtant Elle est la plus forte,
Même que cet « homme » qui a battu les femmes, les villes de ce monde morne,
Très très Belle ne touche pas même ses vêtements sombres selon l’apôtre,
Le faux bronze est dans les paroles et mots du larron à gauche.