Poème:Notre-Dame Ferme

Notre-Dame,
Ils rentrent,
Les armes dans les manches,
La poudre de charpente,
Les gants blanchâtres,
Des tâches encore plus grandes,
La cathédrale,
De la France,
Où est ton frère Abel tué dans le champ ? !
Même avant ces batailles,
De Bataclan,
La Vierge Marie vous demande,
Non pas ce sacrifice des méchants,
La haine contre le corps humain,
Qui frappe
Comme Balaam l’ânesse qui parle bien,
Les rois de Balaq,
Avec ses filles de Moab,
La musique teutonique de l’organe,
Les organes de l’Ukraine et Donbass,
Des trafiquants,
Le grand remplacement,
Cela arrive pour ça,
Rien ne le changera,
Ces mirages des plans,
La paix y échappe,
Les cendres,
À la porte sont néanmoins,
Que je secoue en dansant
Sur mon cheval
En précurseur du Jugement
Du Roi qui revient dans son temple,
Le rugissement à double tranchant,
J’attrape le talon d’Esaü,
Les nuages de l’orage,
Pour la troisième tentative de claque,
Lors de ces jeux de l’âne sauvage d’Agar,
Les langues de feu restent sur le territoire hexagonal
En forme de cathédral en rage,
L’église est intacte,
Moïse montre sa main,
Les anges sont des flammes,
La porte en rouleau qui plane,
Comme un coutelas,
« À la racine de chaque arbre »,
Les marbres,
La bête de la mer au parvis extérieur sur le sable,
Les indignes communiants s’entassent,
Plus de pluie de Grâce,
Plus de traces de Phare,
Hérode le renard a haï l’étoile sainte,
Les rois-mages ne reviennent pas,
Aux couteaux mille attaques,
Les pleurs à Rama,
Pour les petits Nahels et Thomas, hélas,
Pour les gars Micolas et Ivans,
La providence est partie de la gare St-Lazare,
La lèpre est encore plus méchante,
Les hôtes s’empennent à l’humanité de Suzanne,
Les vautours s’emparent de pouvoir,
Les rois de Canaan à l’emphase,
’Il n’y aura plus de temps ",
Exalte le Seigneur, mon âme,
Avec ma maman comme pour l’apôtre Jean.