Sous ses allures de jeune homme distrait
Se cache un vrai cœur d’enfant
Qui peut encore s’émerveiller
Au moindre enchantement

Son ptit air mutin, ses yeux malicieux
Voilà ce qui m’émerveille moi !

Je ne me lasse pas de l’observer
Un vrai régal pour mes yeux
Qui à son insu parcourent souvent sa silhouette

Je l’aime le matin lorsque son corps tout chaud
Parvient tant bien que mal à se maintenir debout
Lorsqu’ avec son air endormi il hasarde un sourire
Pour me démontrer qu’il n’est pas si imbuvable que ça

Je l’aime le midi… Quand on n’a pas réussi à décoller du lit
Lorsqu’il ne voit pas le temps s’écouler
Persuadé de l’existence de trous dans l’espace temporel

Je l’aime quand il en est à son 4ème café de la journée
Quand c’est la dixième fois qu’il me demande de nous activer
Et par conséquent la 10ème fois qu’il m’informe que nous sommes dans la m e r d e

Je l’aime le soir, quand on se remet au lit
Que l’on s’étreint jusqu’à être mort de fatigue
Et que l’on s’écroule dans les bras l’un de l’autre

Je l’aime pendant mon sommeil
Cherchant à me rapprocher de lui
Toujours plus prêt, même au milieu de la nuit…

Je l’aime pour les sourires qu’il fait naître chaque jour
Les éclats de rire qu’il provoque sans retenue
Je l’aime parce qu’il me fait vivre un monde haut en couleur
Mais surtout revivre… tout simplement

A travers ses sourires, ses regards,
Ce qu’il dit ou bien même ce qu’il écrit
J’ai retrouvé ma lueur avec lui…

Un poète et une poupée psyché qui se chérissent
Impudemment mais passionnément
Dans la cour des anges
C’est connu ça a toujours fait bon ménage

C’est ma lueur, mon évidence
Je vous présente mon poète préféré…