Prose:Matin

Un matin lourd qui pèse sur la poitrine comme un fardeau
Définitivement c’est la fin de ce regard du diable qui me cherche à chaque coin de ma vie chimique
C’est ce que je pense chaque jour en regardant mon visage au miroir
Je vois les yeux d’un matelot, plus tôt un guerrier qui saigne à ne pas repentir, il ne s’arrêtera jamais
Derrière lui, un monde qui lui a promis la gaieté des souvenirs
Ce n’était pas le cas ! Ce monde lui a fait croquer la pomme d’Yves
Que ça soit une vie enfantée par une douleur éphémère et rétrograde
Ou par une illusion salope et générique
Me forcer parfois d’écrire les sentiments d’un môme ébloui regarde les yeux de sa mère ravie
Je me rends compte que je tiens une mèche sans bougie, celle qui me remonte l’esprit
Ils disent qu’ils ont marre de me voir mourir de ma mère
Eux avec l’esprit bourré de sentiments en plastique
Alors et alors son corps devint une fleur sans pétale
Je mettrai ton dernier verre à côté de ta fenêtre en disant : « une vie, tu m’as trop appris »