Prose:La Réalité Qui Se Virtualise.

Notre interlocuteur du mois, le photographe chevronné Salah Jabeur. L’art de la photo a été ancré en lui depuis la
première enfance.
Dans cette entrevue notre invité raconte avec passion et patience les souvenirs qu’il a vécus avec l’appareil-photo devenue sa sosie. Son âme-soeur.

Media Culture& Info « sahifat al fikre » a côtoyé cette longue expérience riche de quarante environ dont 5 années en France.
Voici les principales étapes de cette pérégrination

QUESTION 1 :
En deux mots, qui est Salah Jabeur ?
Salah Jabeur ;
Tout simplement je suis photographe de profession. Je suis photographe Je suis né à Paris11 précissément près de la Bastille, Place dela République (et c’est un symbole NDLR) . Je suis de mère normande. Mon père, originaire des
. Iles Kerkennah en Tunisie
Actuellement, je vis à Ghar El Melh localité au Nord Est du pays

: QUESTION 2
Comment êtes- vous venu à la photo ?
Salah Jabeur
La photo pour moi est un cheminement, une passion, un travail de fourmi. Tout le monde autour de moi avait un
appareil photo. C’était la tendance des années 70.
J’ai exposé des photos dans certaines galleries, éanmoins mon objectif n’allait pas dans ce sens. Je vis de la photo professionnelle.

QUESTION 3 ;
Pour revenir à vos débuts pouquoi avez vous choisi le contexte des années 75 et 80 particulièrement ?
A cette époque la photo a fait tabac. Un essor remarquable.
La télé était rare chez nous. A rebours la fabricattion des appareils photos a drainé l’intérêt des gens. De grandes
concurrences se faisaient sentir entre les societies de taille en l’occureence NICON, AGFA, KODAK
C’est dans cette fièvre de consummation « pélicule » que j’ai vécu. Jeune à l’époque.
Encore est il à constater qu’il y avait derrière cette vogue un marché qui a fleuri. Disons les années glorieuses de la photo. Tout le matériel qui allait avec a changé par conséquent.
Le VINY a repris de plus fort après qu’il a éclipsé. La Rénovation oblige.

QUESTION 4.
Avec l’avènement de ce développement de technologies de pointe quelles en sont les séquelles sur
la photographie traditionnelle.
Salah Jabeur
L’habit ne fait pas le moine. Malgré la propagation de la technologie de pointe, l’art a regard spécifique. Derrière la caméra, il y a un artiste, une vision du monde. Etre photographe occasionnel est facile, à la portée du commun des mortels. La photo artistique n’est pas le lot de tout un chacun. Plusieurs facteurs entrent en jeu : Le choix du
. moment, l’angle de vue, l’angle de vue
Par malheur, aujourd’hui, ce qui intéresse les familles ce n’est pas la qualité esthétique mais ce qui est en bas. L’argent je veux dire.

QUESTION 5
Pour être photographe réussi, ya-t-il des critères spécifiques ?
Salah Jabeur.
Vous dites plutôt y a -t-il un photographe qui va réussir.
Je vous dis à ce propos, c’est le client qui réussit, non le photographe. Cela dépend du goût sur le marché.

QUESTION 6
Vous avez fait des livres illustrés. Quelle est votre experience ?
J’ai déjà dit que je fais de la photo pro. Je travaille avec des sociétés et organismes étatiques ou privés. C’est mon
. gagne-pain dirai –je. Je vous cite quelques oeuvres de valeur que j’ai realizes il y a quelques années.
-La Tunisie vue du ciel « 1995
-Il était une fois » Ghar El Melh « 2003.
-Il était une fois le Cap Bon par » Fil Edition «. Une série de livres apparus en continuité des précédents.
-La Medina de Tunis pour l’ALECSO.

: QUESTION 7
Aujourd’hui le numérique a détrôné l’argentique. Que dites-vous ?
Salah Jabeur
Les mouvements techno rapportent du business certes mais songez aussi au revers de la médaille. Inventer et détourner. Je pense que l’argentique est réservé aux connaisseurs. Il y a toujours les règles de base comme le cadrage, la lumière, le moment voire l’attitude de sujet.
Le numérique a eu un effet de zizanie.
L’essentiel est d’accepter les changements pour s’y accommoder
Le numérique a réalisé des choses autrefois irréalisables parce que difficiles. J’ai du recibler sur le numérique et mieux explorer son champs. Ce que j’ai déjà fait. On est branché…
Avec tout modestie, j’étais le premier en Tunisie à réaliser des visites virtuelles d’espace 360, en 3 D. Il y a le pressenti de la profondeur chez le visiteur des espaces choisis. Des musées, galleries d’art et hauts-lieux de culture. En viola mon site de reference.
Je penche actuellement sur un projet pédagogique pour donner plus de liberté à l’internaute se rendant sur les lieux de choisir le point de vision
Ou le plan qui lui plait. Cela grace au casque » à réalité virtuelle".
www. salahjabeur. com