Poème:Petite Mère

Cette après midi j’avais l’ennui
Une envie soudaine d’offrir un bouquet
Multiple de couleur tenu par une jolie ficelle
Faire plaisir, mais a qui ? ou est ma famille ?
Voyons ma fille réfléchit ! Une petite mère
Comme toi seule et abandonnée
Facile a trouver la maison des aînés
Je rentre avec mes fleurs toute fière
L’infirmière me dit « belles jonquilles »
J’empreinte l’escalier et me retrouve sur la passerelle
Et tout la bas je l’aperçois sur un tabouret
Toute menue fragile sur sa canne en appui

Tout près d’elle je touche sa main
Froide bleuies ravager par des travaux lointain
Lui tends mon présent j’ai envie de m’enfuir
Son regard se pose sur moi ça me fais souffrir
Elle est ici et ailleurs ses yeux deviennent vitreux
Souvenir de ces moissons, elle se cicatrise deux
Qui est-ce ? Me demande t- elle comme un ange !
Cela fais bien loin que plus personne ne me dérange
J’aimerais être la mère noël des retraités
Mais je ne suis qu’une sotte sans personne a choyé
Elle s’est alors soudainement levée tremblante
De ces petites jambes jusqu’ici recroquevillée
De ces bras ma enlacé, fragile tel une étoile filante
Une larme sur chaque une de nos joues avais alors coulées

Puis elle a rejoint son tabouret fétiche
Retrouver ses souvenirs en friches
Du revers de ma main essuyer cette gouttelette
Repris mon chemin, un peu moins fluette
L’amour que j’ai alors partagé
En moi sera a tout jamais gravé
Et si comme moi parfois vous ne savez plus a qui donner
Allez donc faire un tour chez nos aînés