Texte:Quand La Réflexion Par Loin…

Dans mon âme, je crois avoir toujours su que le fait d’être une femme me serait fatale. Sans pointe de fer, même ma longue crinière n’a jamais pu leur montrer ma valeur. Si ce n’est pas triste. Je suis réduit à l’état d’objets. Je vois dans les yeux de mes semblables. Que toute ma vie je serais vue seulement physiquement. Et même pour un intérêt semblant requérir du mental, la fin ne peut être que larmes. Je suis unique, est-ce une raison de vouloir me posséder ? Je suis jolie, pour beaucoup c’est une chance, pour moi ce n’est que violence. Je voudrais passer inaperçu aux yeux des hommes. Inaperçu aux yeux de tous. Ne pas me faire remarquer. Juste foutre la frousse. N’est-ce pas stupide d’avoir peur d’être aimé ? N’est-ce pas stupide d’avoir peur d’être désiré ? Même la majorité n’a rien changé, à ma vision des batifolages et idioties de l’été. Je ne comprends pas l’intérêt. Je ne veux pas qu’on me voie comme une femme jolie, non, je ne le suis pas. Je ne suis pas une femme. Pas comme les gens l’entendent. Objet sexuel faible, qui a besoin d’être sauvé. Qui à besoin d’un prince charmant. Je ne suis pas ce genre de merde ! Si les femmes n’existaient, est-ce que ça ne serait pas mieux ? Si les enfants n’avaient pas besoin de sexe pour naître, ce ne serait pas plus joyeux ? Au lieu d’exterminer les juifs, Hitler aurait bien mieux fait d’exterminer les femmes ! C’est ce que je n’arrête pas de penser. Si ma mère était un homme, si ma grand-mère était un homme, si moi j’étais homme. Cela serait sans doute préférable. Je ne supporte pas, je n’accepte pas, cette condition. Je ne veux pas qu’on me voie comme un déchet, une ordure de la société. Même quand je veux défendre les droits humains, on me rabat les féministes et que je ne pense pas aux hommes etc. Et pourtant je suis au courant. Les hommes se font violer, les hommes se font battre, les hommes souffrent autant que nous et les rabaissés est stupide de notre part. En fait c’est toutes l’humanité qui devrait être éradiquer. Et pourtant j’aime les humains, je les adore. Un jeu entre haine et amour ? Je n’accepte pas ma condition de femme et pourtant je veux défendre celle que je traite de faiblarde inhumaine. Je n’accepte pas les hommes violent, hypocrite et violeur et pourtant je sais que bien souvent ils souffrent pour en arriver à de tel horreur. Je sais que si on améliorait l’éducation des enfants, que si on remarquait plus rapidement la souffrance d’un enfant. La plupart des criminelles seraient même pas en prison et serait aux côtés de leur famille et de leurs amis. Rassuré. Sans avoir fait de crimes. Si on arrêtait de vouloir tuer, éradiquer les personnes qui font du mal peut-être que le monde irait mieux. Si seulement on se comprenait. Le tueur à peut-être une maladie, le violeur a peut-être été victime de viole lui aussi, le voleur est dès fois dans la faim et la misère. On peut rapidement se rendre compte que si on s’occupait plus de nous, entre nous. On serait moins ensevelie sous la haine. Si j’essaye de me comprendre, je me haïrai moins.
Peut-être que toute la misère du monde est basé sur notre manque de compréhension.
Mais de toute façon, je suis pas le mieux placé, pour parler de ça.
Moi, qui ne me comprend même pas moi-même.