Poème:L’amour : Plaidoirie D’un Coupable

Vous dites tous que l’amour est une arme redoutable,
Qu’il faut l’éviter pour se dire raisonnable,
Mais laissez-moi rêver, laissez-moi me dire
Qu’il est possible d’aimer une seule fois,
Jusqu’au dernier souffle, jusqu’au dernier soupir,
Et ce dans le respect et l’éternelle fois.

On m’a conté, tant de fois, les pires tragédies,
Que j’ai fini par croire, aveuglément,
Que je m’animais tel un pantin en mal de sentiments,
Cherchant desespérément un geste de sympathie…

Et je me retourne, personne n’est là…
Et je cries si fort, personne ne me voit…
Et je montre toujours ce que mon mirroir ne reflète pas,
Et je cache sans cesse des larmes qui ne coulent pas.

Laissez croire à ceux qui le veulent que l’amour est pur,
Laissez-les voir par eux-mêmes à quel point ils ont raison,
Laissez-les écrire des mots d’amour, sans ratures
N’assombrissez pas leurs idéaux de vos aversions.

Chacun est digne face à l’amour,
L’égalité et le bonheur règne sans détours.
Chacun est libre de le prendre comme il vient,
De le dédaigner, l’émécher ou le remettre à demain.

Sachez une chose : l’amour est inconditionnel,
Passionnel, personnel, mais toujours immortel…