Prose:Nuit Blanche

J’ai en cette fin de soirée,
quitte à vous déplaire de vous l’avouer,
fait l’amour passionnément à ma douce et bien aimée.
Aux douze coûts de minuit.
Je me suis levé et d’un dernier baisé sur ses lèvres enfin apaisées,
je suis parti !
Car aujourd’hui, je suis devenus celui qui est amant.
Rassurez-vous Messieurs,
Je ne serais jamais celui qui en cachette consume le cœur de votre moitié, pour vous si injustement.
Je me refuse de vous abusez avec ou sans votre consentement.
Les raisons du cœur ont tant de conséquences, trop d’importance.
Pour ne jamais souhaiter soustraire de vous, votre plus belle croyance.
Passer la porte un froid sibérien.
Ce dernier me fait penser aux souffrances de ceux qui n’ont rien !
Accompagnée de mon amie la solitude, mes paupières sont légères ;
Mon esprit quand à lui comme toujours exagère.
Je prends maintenant place ;
Dans mon modeste couchage.
Je suis en ces instants ce triste personnage.
Pour seul présence ce cœur sans âge.
Je ferme maintenant les yeux !
Mon imagination en éveille me transporte dans les nuages,
en ces si beaux cieux ;
Resurgit alors quelques souvenirs d’enfance.
Celui qui jadis le long du rivage !
S’essayait à faire voler au peu de vent ;
Son jeune et frêle esprit toujours plus haut dans l’espoir de lui faire découvrir les secrets du firmament.
Je me souviens de mes errances,
de la difficulté à cacher se qui pour moi était un handicap, une pesante différence.
Comprendre trop précocement les sens et les rythmes de la vie.
Être si jeune et avoir en soi tant de mélancolies.
Ne rien dire, taire mes nombreuses découvertes pour éviter de troubler, gêner,
ces êtres tants aimées.
Parfois même avoir honte, souhaité mourir pour renaître de mes cendres ainsi devenir simplement un enfant.
Bien heureux, je suis maintenant,
car j’ai enfin l’âge de tous mes sentiments.