Poème:Hystéries Asymétriques
Le Poème
Le temps défie l’esprit
Fil de funambule
Qui déambule
Entre horizon et imagination
Idée suspendue
Comme une île imaginaire
Fruit défendu
De ma mémoire élémentaire
Voguer vers la poudre de lumière
Faire scintiller les idées destituées
Des poètes en équilibre
Sur l’esthétique euphorie des hystéries asymétriques
Et jouir de joie.
Poète Stanalerion
Stanalerion a publié sur le site 39 écrits. Stanalerion est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète StanalerionSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Hystéries Asymétriques
a=lon=gueur=de=temps 5le=temps=dé=fie=les=prit 6
fil=de=fu=nam=bule 5
qui=dé=am=bule 4
entre=ho=ri=zon=et=i=ma=gi=na=tion 10
idée=sus=pen=due 4
commeu=ne=î=le=i=ma=gi=naire 8
fruit=dé=fen=du 4
de=ma=mé=moireélé=men=taire 6
vo=guer=vers=la=poudre=de=lu=mière 8
faire=s=cin=tiller=les=i=dées=des=ti=tuées 10
des=po=ètes=en=é=qui=libre 7
sur=les=thé=ti=que=eu=pho=rie=des=hys=té=ries=a=sy=mé=triques 16
et=jouir=de=joie 4
Phonétique : Hystéries Asymétriques
a lɔ̃ɡœʁ də tɑ̃lə tɑ̃ defi lεspʁi
fil də fynɑ̃bylə
ki deɑ̃bylə
ɑ̃tʁə ɔʁizɔ̃ e imaʒinasjɔ̃
ide syspɑ̃dɥ
kɔmə ynə ilə imaʒinεʁə
fʁɥi defɑ̃dy
də ma memwaʁə elemɑ̃tεʁə
vɔɡe vεʁ la pudʁə də lymjεʁə
fεʁə sɛ̃tije lεz- ide dεstitye
dε pɔεtəz- ɑ̃n- ekilibʁə
syʁ lεstetikə əfɔʁi dεz- isteʁiz- azimetʁik
e ʒuiʁ də ʒwa.
Syllabes Phonétique : Hystéries Asymétriques
a=lɔ̃=ɡœ=ʁə=də=tɑ̃ 6lə=tɑ̃=de=fi=lεs=pʁi 6
fil=də=fy=nɑ̃=by=lə 6
ki=de=ɑ̃=by=lə 5
ɑ̃tʁəɔ=ʁi=zɔ̃=e=i=ma=ʒi=na=s=jɔ̃ 10
i=de=sys=pɑ̃dɥ 4
kɔ=mə=y=nə=i=lə=i=ma=ʒi=nεʁə 10
fʁɥi=de=fɑ̃=dy 4
də=ma=me=mwa=ʁə=e=le=mɑ̃=tεʁ=ə 10
vɔ=ɡe=vεʁ=la=pu=dʁə=də=ly=mjε=ʁə 10
fεʁə=sɛ̃=ti=je=lε=zi=de=dεs=ti=ty=e 11
dε=pɔ=ε=tə=zɑ̃=ne=ki=li=bʁə 9
syʁ=lεs=te=tikə=ə=fɔ=ʁi=dε=zis=te=ʁi=za=zi=me=tʁik 15
e=ʒu=iʁ=də=ʒwa 5
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

Si l’on ne jouit, que de joie, en esprit, en idée c’est un peu de la masturbation intellectuelle. C’est pas grave, ça ne devrait pas être condamnable (ou si?). Enfin bon.
Je crois que c’est Victor Hugo qui a dit :
"L’imagination, c’est l’intelligence en érection. La réflexion, c’est l’intelligence au travail."
La réflexion, serait donc, se faire souffrance un peu, alors que l’imagination ne se donne aucune limite et aucun tuteur. Mais, qui vient de l’un, qui vient de l’autre, comment faire le tri, comment ne pas se perdre? Peut-on se permettre l’un (l’imagination) pour enrichir l’autre (la réflexion)? Moi, je trouve ça très compliqué. En tout cas, tout seul, c’est impossible de s’en sortir. Ma machine fait tilt, sans un bouquin, une discussion... Alors, parfois, je ne pense plus du tout. De peur de penser faux. Et puis, parfois, je me dis, c’est trop, faut vivre un peu, alors je me laisse allé, parfois je fais ou dit une connerie. Et puis, parfois, même dans les livres, même au boulot, je me dis, c’est faux, ça ne sert à rien. Et après, j’ai des remords, alors, j’arrête.
J’espère que je ne vous ai pas fait trop de nœuds dans la tête, avec ce commentaire, et cette analyse, trop personnelle, où je vous fait un peu entrer dans ma tête. Mais comme c’est un salon de poésie, on peut un peu dévoiler son esprit, ses sentiments. C’est trop peut-être et hors sujet?