Prose:Confinés. . . Contre. . . Cons Finis

Et toi ! De la bande à Macron, toi le perverti par le pognon, pourrais tu te rendre compte de la situation ? La France est là à t’observer mais dans ton palais doré tu ressemble à un gland ! Et pendant ce temps, que crèvent les étudiants !
Et toi ! Qui coure vers le métro que se passe t’il ? Tu n’as que la peau sur les os ! Es tu en retard pour te rendre à la Sorbonne pour un cour en amphis ou dans un bar pour retrouver tes amis ?
En fait non, si elle est pressée c’est qu’elle doit être rentrée dans son tout petit appartement avant que ne retentissent l’heure du confinement. Si elle est pressée c’est parce que il faut qu’elle se rende avant la fin de l’heure dans l’un de nos restos du cœur.
Car voyez vous, dans notre magnifique démocratie on donne le droit à des gens de louer des cagibi à nos étudiants avec des loyers aux montants exorbitants et comme on leur a retiré le droit fondamental même pour un petit salaire d’exercer un petit travail, nos étudiants observent tous les jours leur frigo sans rien dedans. Alors toi mon étudiante ne déprime surtout pas, ne te suicide pas ! Je t’en conjure accroche toi car le temps du retour des beaux jours est pour bientôt et tu pourras à nouveau embrasser dans ces lieux anciennement interdits ton amoureux transis.
Et toi de la bande à Macron seras tu la personne qui va lever la voix pour défendre leurs droits avant que tous les parents et amis se retrouve aux enterrements de tous ces étudiants.