Poème:Perdue

Une étoile au loin se meure
Qu’est-il arrivé a sa couleur ?
Pourquoi le jour s’éteint ainsi,
Dans la brillance d’un soleil endormi

Ici, je met les souvenirs a l’épreuve
Une visage splendide a la surface du ciel
Me signale ton apparition avant que je ne m’abreuve
De ma souffrance grandissante et cruelle

J’aime et je resserre ta mémoire en moi
Elle est ma force et plus que ma foi
Je l’accroche auprès de mon ombre qui me suit
Car tu es mon inspiration et mon amour je te le cris

Le matin se lève parmi toutes ces étincelles
Et je me souviens de tes mains près de mon cœur
Ces instants que j’aurais souhaité immortels
Se brisent mais vivent malgré moi dans mes pleurs

Mes yeux s’attardent quelques fois a ton image
Ils s’échappent et se perdent a chaque voyage
Et mon âme s’efforce a combattre ta vision incessante
Mais tu reviens et de plus en plus tu me hantes

Cette nuit je t’accueillerai au seuil de mes rêves
Alors viens et ne t’éloigne plus de mes lèvres
Chasse mes doutes et réveille cette joie endormie
Qui vit en moi mais que chaque jour je détruis

Une minute de tristesse suffit a éterniser une douleur
Lorsque nos regards se croisent et que j’ai peur
Que l’oubli a vaincu et grandit dans toute ta personne
Et que du reflet de ma silouette, mon nom plus ne résonne

L’horloge a mon pouvoir subira un éternel arrêt
Alors lunatique, je faiblerai dans ta contemplation
Car tu es cette ressource et de mes yeux le marais
Ou j’y dessine ta magie et l’intensité de mon attention

Un retour en arrière ou les étoiles semblaient réelles
Car je les entreposais dans chacun de tes regards
Les voyant s’affoler et se réjouir telles deux hirondelles
Éblouissant chacun de nos baisers d’une passion rare

Un nuage constant rode autour de ta présence
Je t’évite mais je t’aime dans le plus beau des silences
Bousculant mon être en entier, un soir tu m’es apparu
Ignorant, que par toi a jamais je saurai perdue