Prose:Merveillia, La Forêt Rêvée D’un Enfant

Il existe un royaume caché derrière le souffle d’un nuage,
Une forêt si lumineuse qu’elle semble née d’un rêve.
Là, tout est vivant, tout est magique, tout est doux.

Les feuilles sont des joyaux, vert émeraude ou rose pastel,
Et quand elles tombent, elles deviennent des papillons.
Les ruisseaux ne coulent pas… ils flottent,
Et leur eau murmure des secrets d’étoiles tombées.

Les lutins bondissent entre les branches,
Leurs chapeaux pointus scintillent comme des lucioles.
Ils organisent des fêtes sous les champignons géants,
Où les flûtes jouent des mélodies que le ciel lui-même écoute.

Les fées, légères comme le souffle du matin,
Tissent des rubans de lumière entre les arbres.
Elles cueillent la rosée pour en faire des poudres enchantées,
Et bénissent les clairières d’un simple battement d’ailes.

Mais ce qui fait battre le cœur de la forêt,
Ce sont les licornes, nobles et douces,
Leur crinière est faite de nuages dorés,
Et leurs sabots laissent derrière eux des fleurs qui chantent.

Elles parlent en pensées, en éclats de lumière,
Et leur regard apaise même les pierres.
Elles veillent sur les portails secrets,
Ceux qui mènent vers les mondes encore plus merveilleux.

La forêt elle-même agit, choisit, protège.
Elle referme ses sentiers aux âmes sombres,
Mais s’ouvre en grand à celles qui rêvent encore,
À celles qui croient aux poussières d’étoiles et aux rires des lutins.

Et chaque matin, quand le soleil se lève,
La forêt s’étire dans un soupir de joie,
Offrant à ceux qui savent voir
Un monde où l’enchantement est réel,
Où l’imaginaire est roi,
Et où la magie ne s’éteint pas.