Poème:Le Diable A Gagné, Dieu N’a Pas Joué
Le Poème
On l’attendait, ce Dieu, dans les cris, dans les flammes,
Mais il n’est jamais venu, ni pour l’enfant, ni pour la femme.
Pas de foudre, pas de voix, pas de main sur le front,
Juste un ciel vide, un silence profond.
Les églises brûlaient, les temples s’effondraient,
Et les prêtres bénissaient les fusils qu’on leur prêtait.
On chantait des psaumes sur des fosses communes,
Et Dieu, s’il existe, dormait sous la lune.
Le Diable, lui, trônait, en chef d’exploitation,
Ses fours pleins à craquer, sa cave en expansion.
Il levait son verre aux prières inutiles,
Et signait des traités avec des saints dociles.
Dieu ? Un concept, un mot, un vieux décor,
Un nom qu’on grave sur les murs des morts.
Il n’a pas crié, il n’a pas pleuré,
Il n’a même pas tenté de se relever.
Peut-être qu’il est là, tapi dans un soupir,
Mis il regarde ailleurs, ou refuse de dire.
Peut-être qu’il est las, ou qu’il s’est retiré,
Devant tant de sang, de chair déchirée.
Le Diable ricane : « Il n’a jamais joué.
Il a laissé la table, il a fui le guet-apens.
Moi j’ai misé, moi j’ai payé,
Et maintenant je gagne, calmement ».
Les anges ? Des cendres. Les miracles ? Des leurres.
Les commandements ? Des slogans pour les peurs.
Et Dieu, s’il respire, c’est dans un coin rouillé,
Où personne ne va, où nul ne veut prier.
Il a perdu sans combattre,
Sans même parier.
Le Diable a gagné la partie,
Et Dieu n’a pas joué.
Mais il n’est jamais venu, ni pour l’enfant, ni pour la femme.
Pas de foudre, pas de voix, pas de main sur le front,
Juste un ciel vide, un silence profond.
Les églises brûlaient, les temples s’effondraient,
Et les prêtres bénissaient les fusils qu’on leur prêtait.
On chantait des psaumes sur des fosses communes,
Et Dieu, s’il existe, dormait sous la lune.
Le Diable, lui, trônait, en chef d’exploitation,
Ses fours pleins à craquer, sa cave en expansion.
Il levait son verre aux prières inutiles,
Et signait des traités avec des saints dociles.
Dieu ? Un concept, un mot, un vieux décor,
Un nom qu’on grave sur les murs des morts.
Il n’a pas crié, il n’a pas pleuré,
Il n’a même pas tenté de se relever.
Peut-être qu’il est là, tapi dans un soupir,
Mis il regarde ailleurs, ou refuse de dire.
Peut-être qu’il est las, ou qu’il s’est retiré,
Devant tant de sang, de chair déchirée.
Le Diable ricane : « Il n’a jamais joué.
Il a laissé la table, il a fui le guet-apens.
Moi j’ai misé, moi j’ai payé,
Et maintenant je gagne, calmement ».
Les anges ? Des cendres. Les miracles ? Des leurres.
Les commandements ? Des slogans pour les peurs.
Et Dieu, s’il respire, c’est dans un coin rouillé,
Où personne ne va, où nul ne veut prier.
Il a perdu sans combattre,
Sans même parier.
Le Diable a gagné la partie,
Et Dieu n’a pas joué.

Poète Oiseau-Lyre
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Syllabes Hyphénique: Le Diable A Gagné, Dieu N’a Pas Joué
on=lat=ten=dait=ce=dieu=dans=les=cris=dans=les=flammes 12mais=il=nest=ja=mais=ve=nu=ni=pour=len=fant=ni=pour=la=femme 15
pas=de=foudre=pas=de=voix=pas=de=main=sur=le=front 12
jus=te=un=ciel=vi=de=un=si=len=ce=pro=fond 12
les=é=gli=ses=brû=laient=les=tem=ples=sef=fon=draient 12
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on=chan=tait=des=p=saumes=sur=des=fos=ses=com=munes 12
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ses=fours=pleins=à=cra=quer=sa=cave=en=ex=pan=sion 12
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et=si=gnait=des=trai=tés=a=vec=des=saints=do=ciles 12
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un=nom=quon=gra=ve=sur=les=murs=des=morts 10
il=na=pas=cri=é=il=na=pas=pleu=ré 10
il=na=mê=me=pas=ten=té=de=se=re=le=ver 12
peut=tê=tre=quil=est=là=ta=pi=dans=un=sou=pir 12
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peut=tê=tre=quil=est=las=ou=quil=sest=re=ti=ré 12
de=vant=tant=de=sang=de=chair=dé=chi=rée 10
le=di=a=ble=ri=ca=ne=il=na=ja=mais=joué 12
il=a=lais=sé=la=table=il=a=fui=le=guet=tapens 12
moi=jai=mi=sé=moi=jai=pay=é 8
et=main=te=nant=je=ga=gne=cal=me=ment 10
les=an=ges=des=cendres=les=mi=ra=cles=des=leu=rres 12
les=com=man=de=ments=des=s=lo=gans=pour=les=peurs 12
et=dieu=sil=res=pi=re=cest=dans=un=coin=rouil=lé 12
où=per=son=ne=ne=va=où=nul=ne=veut=pri=er 12
il=a=per=du=sans=com=bat=tre 8
sans=mê=me=pa=ri=er 6
le=di=a=ble=a=ga=gné=la=par=tie 10
et=dieu=na=pas=jou=é 6
Phonétique : Le Diable A Gagné, Dieu N’a Pas Joué
ɔ̃ latɑ̃dε, sə djø, dɑ̃ lε kʁi, dɑ̃ lε flamə,mεz- il nε ʒamε vəny, ni puʁ lɑ̃fɑ̃, ni puʁ la famə.
pa də fudʁə, pa də vwa, pa də mɛ̃ syʁ lə fʁɔ̃,
ʒystə œ̃ sjεl vidə, œ̃ silɑ̃sə pʁɔfɔ̃.
lεz- eɡlizə bʁylε, lε tɑ̃plə sefɔ̃dʁε,
e lε pʁεtʁə- benisε lε fyzil kɔ̃ lœʁ pʁεtε.
ɔ̃ ʃɑ̃tε dε psomə syʁ dε fɔsə kɔmynə,
e djø, sil εɡzistə, dɔʁmε su la lynə.
lə djablə, lɥi, tʁonε, ɑ̃ ʃεf dεksplwatasjɔ̃,
sε fuʁ plɛ̃z- a kʁake, sa kavə ɑ̃n- εkspɑ̃zjɔ̃.
il ləvε sɔ̃ veʁə o pʁjεʁəz- inytilə,
e siɲε dε tʁεtez- avεk dε sɛ̃ dɔsilə.
djø ? œ̃ kɔ̃sεpt, œ̃ mo, œ̃ vjø dekɔʁ,
œ̃ nɔ̃ kɔ̃ ɡʁavə syʁ lε myʁ dε mɔʁ.
il na pa kʁje, il na pa pləʁe,
il na mεmə pa tɑ̃te də sə ʁələve.
pø tεtʁə kil ε la, tapi dɑ̃z- œ̃ supiʁ,
miz- il ʁəɡaʁdə ajœʁ, u ʁəfyzə də diʁə.
pø tεtʁə kil ε las, u kil sε ʁətiʁe,
dəvɑ̃ tɑ̃ də sɑ̃, də ʃεʁ deʃiʁe.
lə djablə ʁikanə : « il na ʒamε ʒue.
il a lεse la tablə, il a fɥi lə ɡε tapɛ̃.
mwa ʒε mize, mwa ʒε pεje,
e mɛ̃tənɑ̃ ʒə ɡaɲə, kalməmεnt ».
lεz- ɑ̃ʒə ? dε sɑ̃dʁə. lε miʁaklə ? dε ləʁə.
lε kɔmɑ̃dəmɑ̃ ? dε slɔɡɑ̃ puʁ lε pœʁ.
e djø, sil ʁεspiʁə, sε dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃ ʁuje,
u pεʁsɔnə nə va, u nyl nə vø pʁje.
il a pεʁdy sɑ̃ kɔ̃batʁə,
sɑ̃ mεmə paʁje.
lə djablə a ɡaɲe la paʁti,
e djø na pa ʒue.
Syllabes Phonétique : Le Diable A Gagné, Dieu N’a Pas Joué
ɔ̃=la=tɑ̃=dε=sə=djø=dɑ̃=lε=kʁi=dɑ̃=lε=flamə 12mε=zil=nε=ʒamεvə=ny=ni=puʁ=lɑ̃=fɑ̃=ni=puʁ=lafamə 12
padə=fu=dʁə=pa=də=vwa=pa=də=mɛ̃=syʁ=lə=fʁɔ̃ 12
ʒys=tə=œ̃=sjεl=vi=də=œ̃=si=lɑ̃=sə=pʁɔ=fɔ̃ 12
lε=ze=ɡli=zə=bʁy=lε=lε=tɑ̃=plə=se=fɔ̃=dʁε 12
e=lεpʁεtʁə=be=ni=sε=lε=fy=zil=kɔ̃=lœʁ=pʁε=tε 12
ɔ̃=ʃɑ̃=tε=dε=pso=mə=syʁ=dε=fɔ=sə=kɔ=mynə 12
e=djø=sil=εɡ=zis=tə=dɔʁ=mε=su=la=ly=nə 12
lə=dja=blə=lɥi=tʁo=nε=ɑ̃=ʃεf=dεks=plw=ta=sjɔ̃ 12
sε=fuʁ=plɛ̃=za=kʁa=ke=sa=kavə=ɑ̃=nεk=spɑ̃=zjɔ̃ 12
il=lə=vε=sɔ̃=ve=ʁə=o=pʁi=jεʁ=zi=ny=tilə 12
e=si=ɲε=dε=tʁε=te=za=vεk=dε=sɛ̃=dɔ=silə 12
dj=ø=œ̃=kɔ̃=sεpt=œ̃=mo=œ̃=vj=ø=de=kɔʁ 12
œ̃=nɔ̃=kɔ̃=ɡʁa=və=syʁ=lε=myʁ=dε=mɔʁ 10
il=na=pa=kʁj=e=il=na=pa=plə=ʁe 10
il=na=mε=mə=pa=tɑ̃=te=də=sə=ʁə=lə=ve 12
pø=tε=tʁə=kil=ε=la=ta=pi=dɑ̃=zœ̃=su=piʁ 12
mi=zil=ʁə=ɡaʁdə=a=jœʁ=u=ʁə=fy=zə=də=diʁə 12
pø=tε=tʁə=kil=ε=las=u=kil=sε=ʁə=ti=ʁe 12
də=vɑ̃=tɑ̃=də=sɑ̃=də=ʃεʁ=de=ʃi=ʁe 10
lə=dja=blə=ʁi=ka=nə=il=na=ʒa=mε=ʒu=e 12
il=a=lεse=la=tablə=il=a=fɥi=lə=ɡε=ta=pɛ̃ 12
mwa=ʒε=mi=ze=mwa=ʒε=pε=j=e 9
e=mɛ̃=tə=nɑ̃=ʒə=ɡa=ɲə=kal=mə=mεnt 10
lε=zɑ̃ʒə=dε=sɑ̃=dʁə=lε=mi=ʁa=klə=dε=lə=ʁə 12
lε=kɔ=mɑ̃=də=mɑ̃=dε=slɔ=ɡɑ̃=puʁ=lε=pœ=ʁə 12
e=djø=sil=ʁεs=pi=ʁə=sε=dɑ̃=zœ̃=kwɛ̃=ʁu=je 12
u=pεʁ=sɔ=nə=nə=va=u=nyl=nə=vø=pʁj=e 12
il=a=pεʁ=dy=sɑ̃=kɔ̃=ba=tʁə 8
sɑ̃=mε=mə=pa=ʁj=e 6
lə=dj=a=blə=a=ɡa=ɲe=la=paʁ=ti 10
e=dj=ø=na=pa=ʒu=e 7
Récompense
Poesie sans commentaire

03/10/2025Poeme-France
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Poème Vérité
Du 24/09/2025 21:11
L'écrit contient 271 mots qui sont répartis dans 8 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.