Poème:Elsy

Sur un air de piano, mes neurones s’affolent
Est-ce trop tard oui trop tôt, quand une larme s’étiole
De ces humeurs changeantes, ponctués de quelques cris
Elle vaquait, élégante, profitant de la vie

Ma chienne s’en est partie, le temps s’en est allé
Malgré la maladie, elle voulait exister
Alors j’ai choisi, de la faire piquer
Et je dois vivre ainsi, essayant d’accepter

Des sanglots m’envahissent, la douleur est si forte
Je sens mes yeux qui plissent, la tristesse qui m’emporte
Cette boule dans ma gorge, qui ne cesse de grossir
Est le feu de la forge, qui consomme mes plaisirs

Je me retrouve nu, face à mes solitudes
Envahi de « si » « tu », de complainte de prélude
Mon amie est parti, elle ne demandant rien
Quand on aime c’est ainsi, on accepte la fin