Poème:Mélancolie Vs Amertume

Le jour se lève enfin, sur la ville endormie
Chassant de sa lumière, l’ensemble de nos peurs
Là-bas un homme un chien, en toute bonhomie
Regarde cette ouvrière courant vers son labeur

Combien de temps encore me reste t’il ainsi
Perdu dans mes remords peuplés de mes dénis
Privé de réconfort, le sommeil me fuit
Comment faire des efforts, privé d’envie de vie

Pourtant autour de moi, je vois les gens qui m’aiment
Ils ne comprennent pas, je ne suis que dilemme
Liberté contre foi, Eternel théorème
Qu’un calcul maladroit, me renvoie aux extrêmes

Nappé de solitudes, dans mon nuage aigris
Armé de certitudes, je vis de mes dépits
Quand surgit l’habitude, l’erreur se reproduit
La vie de servitude, renait de son ennui

Que faire quand on ne sait à quel démon se vouer ?
Celui qui nous repaît de bonheur inavoué ?
Celui qui apparaît de mes erreurs passées ?
Ou celui qui est né de mon immense lâcheté ?

La vie peut-être si belle, quand on ne la fuit pas
C’est elle qui ensorcelle, fait de nous des papas
Expérience sensoriel, peuplée de tant de choix
Mais reste si cruelle, si votre cœur est froid

Le jour arrive enfin, libérant mes cauchemars
De cette nuit sans fin, entre ces murs blafards
Une journée sans parfum, sous un soleil sans fard
Mon été c’est éteint, en même temps que mon phare