Poème:Dernières Parôles

Dans le brouillard de mes nuits, errant sur ce chemin de pierre
Je tend l’oreille au moindre bruit, je cherche la moindre lumière
Je me meurt d’être ridicule, d’avoir peur de l’orage qui gronde
De tous ces gens qui me bouscule, de ne plus vouloir de ce monde

De cet amour empoisonné, d’un arrière goût de tes mensonges
M’emprisonant d’éternité, sans atteindre le pays des songes
Tu voulais que je disparaisse, au plus profond de tes souvenirs
Je suis un navire en détresse, qui ne te reste qu’à maudire

De cet mort inévitable, je prend mon sang comme témoin
Et ce liquide abominable, maculera tes lendemains
Si j’ai eu tort de t’aimer, dans la confiance et le désir
Toi tu m’as laissé espérer, tu m’as regardé dépérir

Ces quelques mots je te les laisse, en témoignage d’un passé
Qui vit la mort d’une déesse, puis l’avénement d’un trépassé
Si l’horloge de la vie s’arrête, je ne veux plus la remonter
Je n’serais plus ta marionnette, plus ce guignol de papier