Poème:… Ombres…
Le Poème
Dans la douceur d’un été prolongé, sur une terrasse
En cette soirée, des fantômes prêts de nous passent
Les anges arrivent près de moi et me prennent
Alors je laisse mes amis, le cœur rempli d’une peine
Sans un « au-revoir » à tous ceux et celles que j’aime
Ce soir je m’endors et lentement s’éteint mon étincelle
Peinture d’une vie qui s’efface, esquisse d’une peine
Doucement mes yeux se vident et mon cœur ruisselle
Mon chemin a croisé ces fantômes sans lumière
Fragilité d’une vie suspendue, mon âme elle, s’éclaire
Questions sans réponses, sursaut d’un souffle avorté
Vous retrouver un jour peut-être, dans ce ciel étoilé
Je m’appelais Nicolas, Milko, Marion, Hodda
Ou bien Jean-Jacques, Djamila, Lacramiora
J’étais la FRANCE d’hier, d’aujourd’hui, de demain
J’étais cette liberté, cette joie, cette vie qui vous tendait une main
Mais combien d’êtres perdus, combien d’âmes privées de vies ?
Combien de vie vous faudra-t-il, pour cette idéologie ?
Illusions solitaires, souffle d’une porte où la clef s’est endormie
Mais en attendant pour moi ce soir, l’étincelle de mon cœur s’est enfuit… . .
En cette soirée, des fantômes prêts de nous passent
Les anges arrivent près de moi et me prennent
Alors je laisse mes amis, le cœur rempli d’une peine
Sans un « au-revoir » à tous ceux et celles que j’aime
Ce soir je m’endors et lentement s’éteint mon étincelle
Peinture d’une vie qui s’efface, esquisse d’une peine
Doucement mes yeux se vident et mon cœur ruisselle
Mon chemin a croisé ces fantômes sans lumière
Fragilité d’une vie suspendue, mon âme elle, s’éclaire
Questions sans réponses, sursaut d’un souffle avorté
Vous retrouver un jour peut-être, dans ce ciel étoilé
Je m’appelais Nicolas, Milko, Marion, Hodda
Ou bien Jean-Jacques, Djamila, Lacramiora
J’étais la FRANCE d’hier, d’aujourd’hui, de demain
J’étais cette liberté, cette joie, cette vie qui vous tendait une main
Mais combien d’êtres perdus, combien d’âmes privées de vies ?
Combien de vie vous faudra-t-il, pour cette idéologie ?
Illusions solitaires, souffle d’une porte où la clef s’est endormie
Mais en attendant pour moi ce soir, l’étincelle de mon cœur s’est enfuit… . .
PostScriptum
Quand les ombres tournoient autour de moi et m’empêchent de dormir.
Quand le sommeil n’est plus qu’une illusion perdu… . .
Quand l’humanité ne devient plus qu’une simple trace… . .
Quand je n’ai pas choisi de ressentir la peine des autres et quand la mort me sourit continuellement.
Quand la peine est trop forte et que les larmes de mon coeur s’enfuient…
La route de l’ange est (trop) longue et parsemée d’embuches même si ses ailes sont au bout de son chemin (à quel prix ? ? ? ? ? )
Souffles d’une vie que je n’avais pas choisie… . .
Encore une nuit à écrire mais à quelles douleurs ? ? ? ? ?
Ressentir les choses est parfois tellement difficile, un enfer dans mon âme, une blessure gravée sur mon coeur…
Poète Tifeufeu
Tifeufeu a publié sur le site 245 écrits. Tifeufeu est membre du site depuis l'année 2004.Lire le profil du poète TifeufeuSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: … Ombres…
dans=la=dou=ceur=dun=é=té=pro=lon=gé=sur=une=ter=rasse 14en=cet=te=soi=rée=des=fan=tô=mes=prêts=de=nous=passent 13
les=an=ges=ar=ri=vent=près=de=moi=et=me=prennent 12
a=lors=je=laisse=mes=a=mis=le=cœur=rem=pli=du=ne=peine 14
sans=un=au=re=voir=à=tous=ceux=et=cel=les=que=jai=me 14
ce=soir=je=men=dors=et=lente=ment=sé=teint=mon=é=tin=celle 14
pein=ture=du=ne=vie=qui=sef=fa=ce=es=quis=se=du=ne=peine 15
dou=ce=ment=mes=y=eux=se=vi=dent=et=mon=cœur=ruis=selle 14
mon=che=min=a=croi=sé=ces=fan=tô=mes=sans=lu=miè=re 14
fra=gi=li=té=dune=vie=sus=pen=due=mon=â=meelle=sé=claire 14
ques=tions=sans=ré=pon=ses=sur=saut=dun=souf=fle=a=vor=té 14
vous=re=trou=ver=un=jour=peut=têtre=dans=ce=ciel=é=toi=lé 14
je=map=pe=lais=ni=co=las=mil=ko=ma=ri=on=hod=da 14
ou=bien=jean=jac=ques=d=ja=mi=la=la=cra=mi=o=ra 14
jé=tais=la=fran=ce=d=hi=er=dau=jourd=hui=de=de=main 14
jé=tais=cette=li=ber=té=cet=te=joie=cet=te=vie=qui=vous=ten=dait=u=ne=main 19
mais=com=bien=dêtres=per=dus=com=bien=dâ=mes=pri=vées=de=vies 14
com=bien=de=vie=vous=fau=dra=til=pour=cette=i=déo=lo=gie 14
illu=sions=so=li=taires=souf=fle=du=ne=por=teoù=la=clef=sest=en=dor=mie 17
mais=en=at=ten=dant=pour=moi=ce=soir=lé=tin=cel=le=de=mon=cœur=sest=en=fuit 19
Phonétique : … Ombres…
dɑ̃ la dusœʁ dœ̃n- ete pʁɔlɔ̃ʒe, syʁ ynə teʁasəɑ̃ sεtə swaʁe, dε fɑ̃tomə pʁε də nu pase
lεz- ɑ̃ʒəz- aʁive pʁε də mwa e mə pʁεne
alɔʁ ʒə lεsə mεz- ami, lə kœʁ ʁɑ̃pli dynə pεnə
sɑ̃z- yn « o ʁəvwaʁ » a tus søz- e sεllə kə ʒεmə
sə swaʁ ʒə mɑ̃dɔʁz- e lɑ̃təmɑ̃ setɛ̃ mɔ̃n- etɛ̃sεllə
pɛ̃tyʁə dynə vi ki sefasə, εskisə dynə pεnə
dusəmɑ̃ mεz- iø sə vide e mɔ̃ kœʁ ʁɥisεllə
mɔ̃ ʃəmɛ̃ a kʁwaze sε fɑ̃tomə sɑ̃ lymjεʁə
fʁaʒilite dynə vi syspɑ̃dɥ, mɔ̃n- amə εllə, seklεʁə
kεstjɔ̃ sɑ̃ ʁepɔ̃sə, syʁso dœ̃ suflə avɔʁte
vu ʁətʁuve œ̃ ʒuʁ pø tεtʁə, dɑ̃ sə sjεl etwale
ʒə mapəlε nikɔla, milko, maʁjɔ̃, ɔda
u bjɛ̃ ʒɑ̃ ʒak, dʒamila, lakʁamjɔʁa
ʒetε la fʁɑ̃sə djεʁ, doʒuʁdɥi, də dəmɛ̃
ʒetε sεtə libεʁte, sεtə ʒwa, sεtə vi ki vu tɑ̃dε ynə mɛ̃
mε kɔ̃bjɛ̃ dεtʁə- pεʁdys, kɔ̃bjɛ̃ damə pʁive də vi ?
kɔ̃bjɛ̃ də vi vu fodʁa til, puʁ sεtə ideɔlɔʒi ?
ilyzjɔ̃ sɔlitεʁə, suflə dynə pɔʁtə u la kle sεt- ɑ̃dɔʁmi
mεz- ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ puʁ mwa sə swaʁ, letɛ̃sεllə də mɔ̃ kœʁ sεt- ɑ̃fɥi…
Syllabes Phonétique : … Ombres…
dɑ̃=la=du=sœʁ=dœ̃=ne=te=pʁɔ=lɔ̃=ʒe=syʁ=y=nə=te=ʁa=sə 16ɑ̃=sε=tə=swa=ʁe=dε=fɑ̃=to=mə=pʁε=də=nu=pa=se 14
lε=zɑ̃=ʒə=za=ʁi=ve=pʁε=də=mwa=e=mə=pʁε=ne 13
a=lɔʁ=ʒə=lε=sə=mε=za=mi=lə=kœʁ=ʁɑ̃=pli=dy=nə=pε=nə 16
sɑ̃=zyn=o=ʁə=vwaʁ=a=tus=sø=ze=sεl=lə=kə=ʒε=mə 14
sə=swaʁ=ʒə=mɑ̃=dɔʁ=ze=lɑ̃=tə=mɑ̃=se=tɛ̃=mɔ̃=ne=tɛ̃=sεl=lə 16
pɛ̃=ty=ʁə=dy=nə=vi=ki=se=fa=sə=εs=ki=sə=dy=nə=pεnə 16
du=sə=mɑ̃=mε=zi=ø=sə=vi=de=e=mɔ̃=kœ=ʁə=ʁɥi=sεl=lə 16
mɔ̃=ʃə=mɛ̃=a=kʁwa=ze=sε=fɑ̃=to=mə=sɑ̃=ly=mj=ε=ʁə 15
fʁa=ʒi=li=te=dy=nə=vi=sys=pɑ̃dɥ=mɔ̃=na=mə=εl=lə=se=klεʁə 16
kεs=tj=ɔ̃=sɑ̃=ʁe=pɔ̃=sə=syʁ=so=dœ̃=su=flə=a=vɔʁ=te 15
vu=ʁə=tʁu=ve=œ̃=ʒuʁ=pø=tε=tʁə=dɑ̃=sə=sjεl=e=twa=le 15
ʒə=ma=pə=lε=ni=kɔ=la=mil=ko=ma=ʁj=ɔ̃=ɔ=da 14
u=bj=ɛ̃=ʒɑ̃=ʒak=dʒa=mi=la=la=kʁa=mjɔ=ʁa 12
ʒe=tε=la=fʁɑ̃=sə=djεʁ=do=ʒuʁ=dɥi=də=də=mɛ̃ 12
ʒe=tε=sεtə=li=bεʁ=te=sε=tə=ʒwa=sε=tə=vi=ki=vu=tɑ̃=dε=y=nə=mɛ̃ 19
mε=kɔ̃=bj=ɛ̃=dε=tʁə=pεʁ=dys=kɔ̃=bjɛ̃=da=mə=pʁi=ve=də=vi 16
kɔ̃=bjɛ̃=də=vi=vu=fo=dʁa=til=puʁ=sε=tə=i=de=ɔ=lɔ=ʒi 16
i=ly=zjɔ̃=sɔ=li=tεʁə=su=flə=dy=nə=pɔʁ=təu=la=kle=sε=tɑ̃=dɔʁ=mi 18
mε=zɑ̃=na=tɑ̃=dɑ̃=puʁ=mwasə=swaʁ=le=tɛ̃=sεllə=də=mɔ̃=kœʁ=sε=tɑ̃f=ɥi 17
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Commentaires Sur La Poesie
19/11/2015 09:22Claude408
Sublime poème très émouvant, merci pour ces mots ressentis en ombres. Coup de cœur
19/11/2015 09:38Isa
Mais n’est-ce pas le sort des mortels finalement ? Eprouver la douleur, la ressentir nous envahir, impuissance face à tous ces malheurs ?
Et pourtant savoir continuer, poursuivre notre chemin, mettre à l’ombre la douleur pour mettre à la lueur les sourires et le bonheur ?
19/11/2015 18:08Tulipe Noire
Très joli et fort ressenti......mes amitiés.
Poème - Sans Thème -
Du 19/11/2015 01:33
