Poème:La Dame De Pierre
Le Poème
J’arrive là seul, détruit et consumé
La vue embrumée et l’esprit affamé
La ville ronfle, soupire et pleure
Ses lumières vibrantes illuminent mon cœur…
Dame de pierre paisiblement endormie
Quelques âmes solitaires errent dans tes ruelles
Ces regard vitreux n’accueillent plus d’étincelle
La lourdeur du silence épaissit la nuit
Quand le zénith réchauffe et souffle la brume
Les badauds colorés sortent dans tes artères
Chaque pavé devient théâtre ou là vie use sa plume :
Une symphonie humaine faite de bruyantes prières
Zincs et cheminées fleurissent tes jardins célestes
Ton cœur est fourmilière, tes fondations poussière
De tes fontaines chantantes à tes trottoirs austères
Tous vivent en toi, des princes aux plus modestes
La vue embrumée et l’esprit affamé
La ville ronfle, soupire et pleure
Ses lumières vibrantes illuminent mon cœur…
Dame de pierre paisiblement endormie
Quelques âmes solitaires errent dans tes ruelles
Ces regard vitreux n’accueillent plus d’étincelle
La lourdeur du silence épaissit la nuit
Quand le zénith réchauffe et souffle la brume
Les badauds colorés sortent dans tes artères
Chaque pavé devient théâtre ou là vie use sa plume :
Une symphonie humaine faite de bruyantes prières
Zincs et cheminées fleurissent tes jardins célestes
Ton cœur est fourmilière, tes fondations poussière
De tes fontaines chantantes à tes trottoirs austères
Tous vivent en toi, des princes aux plus modestes
PostScriptum
Ce poème parle de Paris. La dernière strophe fait référence aux catacombes et aux toits parisiens.
Poète Totk
Totk a publié sur le site 3 écrits. Totk est membre du site depuis l'année 2015.Lire le profil du poète TotkSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: La Dame De Pierre
jar=ri=ve=là=seul=dé=truit=et=con=su=mé 11la=vue=em=bru=mée=et=les=prit=af=fa=mé 11
la=vil=le=ron=fle=sou=pi=re=et=pleu=re 11
ses=lu=miè=res=vi=bran=tes=illu=mi=nent=mon=cœur 12
da=me=de=pier=re=pai=si=ble=ment=en=dor=mie 12
quel=ques=â=mes=so=li=taires=er=rent=dans=tes=ruelles 12
ces=re=gard=vi=treux=nac=cueil=lent=plus=dé=tin=celle 12
la=lour=deur=du=si=len=ce=é=pais=sit=la=nuit 12
quand=le=zé=ni=th=ré=chauf=feet=souf=fle=la=brume 12
les=ba=dauds=co=lo=rés=sor=tent=dans=tes=ar=tères 12
cha=que=pa=vé=de=vient=théâ=treou=là=vie=use=sa=plume 13
une=sym=pho=nie=hu=maine=fai=te=de=bruyan=tes=pri=ères 13
zincs=et=che=mi=nées=fleu=rissent=tes=jar=dins=cé=lestes 12
ton=cœur=est=four=mi=lière=tes=fon=da=tions=pous=sière 12
de=tes=fon=taines=chan=tan=tes=à=tes=trot=toirs=aus=tères 13
tous=vi=vent=en=toi=des=prin=ces=aux=plus=mo=destes 12
Phonétique : La Dame De Pierre
ʒaʁivə la səl, detʁɥi e kɔ̃symela vɥ ɑ̃bʁyme e lεspʁi afame
la vilə ʁɔ̃flə, supiʁə e plœʁə
sε lymjεʁə vibʁɑ̃təz- ilymine mɔ̃ kœʁ…
damə də pjeʁə pεzibləmɑ̃ ɑ̃dɔʁmi
kεlkz- amə sɔlitεʁəz- eʁe dɑ̃ tε ʁyεllə
sε ʁəɡaʁ vitʁø nakœje plys detɛ̃sεllə
la luʁdœʁ dy silɑ̃sə epεsi la nɥi
kɑ̃ lə zenit ʁeʃofə e suflə la bʁymə
lε bado kɔlɔʁe sɔʁte dɑ̃ tεz- aʁtεʁə
ʃakə pave dəvjɛ̃ teatʁə u la vi yzə sa plymə :
ynə sɛ̃fɔni ymεnə fεtə də bʁyiɑ̃tə pʁjεʁə
zɛ̃kz- e ʃəmine fləʁise tε ʒaʁdɛ̃ selεstə
tɔ̃ kœʁ ε fuʁmiljεʁə, tε fɔ̃dasjɔ̃ pusjεʁə
də tε fɔ̃tεnə ʃɑ̃tɑ̃təz- a tε tʁɔtwaʁz- ostεʁə
tus vive ɑ̃ twa, dε pʁɛ̃səz- o plys mɔdεstə
Syllabes Phonétique : La Dame De Pierre
ʒa=ʁi=və=la=səl=det=ʁɥi=e=kɔ̃=sy=me 11la=vɥ=ɑ̃=bʁy=me=e=lεs=pʁi=a=fa=me 11
la=vi=lə=ʁɔ̃=flə=su=pi=ʁə=e=plœ=ʁə 11
sε=ly=mjε=ʁə=vi=bʁɑ̃tə=zi=ly=mi=ne=mɔ̃=kœʁ 12
da=mə=də=pje=ʁə=pε=zi=blə=mɑ̃=ɑ̃=dɔʁ=mi 12
kεl=kzamə=sɔ=li=tε=ʁə=ze=ʁe=dɑ̃=tε=ʁy=εllə 12
sε=ʁə=ɡaʁ=vi=tʁø=na=kœje=plys=de=tɛ̃=sεl=lə 12
la=luʁ=dœʁ=dy=si=lɑ̃=sə=e=pε=si=la=nɥi 12
kɑ̃=lə=ze=nit=ʁe=ʃo=fə=e=su=flə=la=bʁymə 12
lε=ba=do=kɔ=lɔ=ʁe=sɔʁ=te=dɑ̃=tε=zaʁ=tεʁə 12
ʃakə=pa=ve=də=vjɛ̃=te=a=tʁəu=la=vi=y=zə=sa=plymə 14
ynə=sɛ̃=fɔ=ni=y=mε=nə=fε=tə=də=bʁy=iɑ̃=tə=pʁi=jεʁ 15
zɛ̃k=ze=ʃə=mi=ne=flə=ʁise=tε=ʒaʁ=dɛ̃=se=lεstə 12
tɔ̃=kœʁ=ε=fuʁ=mi=ljεʁə=tε=fɔ̃=da=sjɔ̃=pu=sjεʁə 12
də=tε=fɔ̃=tεnə=ʃɑ̃=tɑ̃=tə=za=tε=tʁɔ=twaʁ=zos=tεʁə 13
tus=vi=ve=ɑ̃=twa=dε=pʁɛ̃=sə=zo=plys=mɔ=dεstə 12
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
29/04/2016 10:03Charleb
Le texte est beau et m’accroche, forçant mon commentaire. D’habitude j’évite de lire et de commenter les textes sans ou trop peu de ponctuation, car ils suscitent des interrogations sans fin. Par exemple :
"chaque pavé devient théâtre ou (ou bien ?) là (ici ?) vie use sa plume :"
Au bout de chacun d’entre eux, comme du votre, et parce que j’y vois le travail, je soupire : dommage !
Poème Cité
Du 02/02/2015 23:30
