Poème:À Chemins Perdus.

C’était hier… On n’était deux… . .
C’était nous… Deux entichés tourtereaux
Deux amoureux du jamais vu
En les contes de l’amour, aimer et lus
Deux âmes sœur, en un sel corps
Deux cœurs jumelés, par le fil de l’ardeur
Notre seule mélodie était l’amour
Notre seule eau vive de toujours
Ainsi qu’une fontaine qui nous abreuvait
La douceur de je t’aime et ses aubes de rosées
C’était hier… On n’était tel Juliette et Roméo
On s’’aimaient et l’amour était notre seul ilot
Où l’on l’a vécu sans se soucier du temps
Ouvert sur l’engouement de notre passion
Même si parfois on se perdait, à chaque pression
On se retrouvait à fur et à mesure
En un bout de temps sous l’éclat de nos rires
Que tout égarement et ce qui nous faisait alanguir
Défaillaient sous la chaleur de nos baisers
C’était hier… Qu’aucun mot ne peut exprimer
Qu’aucune parole jaillit de feu, ne peut résilier
Ses inoubliables soleils dorés de notre passion
Où le rêve était corps et la joie fulgurant temps
Sans frontières, attisait par ses rires vifs et feux invisibles
Et le cœur et l’âme de jeunesse et d’envies irrésistibles
C’était hier… On était deux… .
Ô ma belle ! Âme de mon âme et prunelles de mes yeux
Est-ce un merveilleux songe qu’on a vécu !
Jusqu’à l’ultime réel de la vérité et que le temps a tu
Est-ce un conte d’un amour que le destin avait transformé
À un jadis et son souvenir fil par fil en silence à tisser
De ses aubes éteintes et des couchants de ses jours
Mon amertume, ainsi qu’une cruelle blessure
Tout ce que je sais, c’est qu’on était deux
Ô dérision du temps et du sort odieux !
Tout ce que fut notre monde d’harmonie
Est devenu lettre estampillée par l’oubli
C’était hier… On étaient deux
Sur la scène du temps, d’ombres et de feux
Et plus clair que la réalité exposée
Notre histoire d’amour… Hélas inachevée.