Poème:De L’autre Bout Du Merveilleux.

Du lointain temps
De l’oubli de l’oubli
Dès l’aube et le déferlement
Des rosées jaillies de l’infini
Et la fraicheur ailée de la lumière
Telle une âme qui s’est éveillée
D’un sommeil de pierre
Et retrouva dans une tendresse de forêt
Par-delà le réel et de ce qui respire
Et de ce qui vient de joie de la vie
Et ses passions perpétuées et ses plaisirs
Loin de tout chagrin et du temps et ses ironies
Plus prompt que le retour éthéré
Du printemps et sa floraison fleurie
Ô consolation ! Qui veille tel un ange parfait
Sur ce qui inquiète l’âme et se lisait en le regard
Le cœur après tant de souffrance et sa patience
De brûlure de sable, après avoir perdu la rime et le vers
De son parfois d’ombres et d’entières innocences
Ses fêtes de lune, aux airs de désirs dansants
Des profondeurs du passé et ses émois sans mesures
Dans la presse des heures et le temps relâchant
Ses passerelles à la montée du jour
Dans sa forme donnée traversant les espaces
Avec son verbe flamme de je t’aime
À l’oubli livré tel l’ombre sans trace
Suscitant l’émotion abstème
Des chemins et de la transparence
L’amour en maintes caresses que l’air à affiner
Son souvenir témoin de jours de grisailles
Et au plus vrai sa déchirure d’aube comme plaie
Tel le reflet du soleil qui effleurait une fleur au réveil
Aux rythmes de la familière prose du jour
Inquiet le cœur plus que d’habitude
Et ne trouvant plus de mots ni de paroles pour le dire
Ô naïveté de l’âme ! Perdue entre certitude et incertitude
De la venue et le retour de son amour
Posait comme un rêve sur les béquilles de l’espoir
Après une amère rupture aux nuages de soupirs
Et au chagrin toujours vivant en le cœur.