Poème:La Rose Du Café

Elle est belle elle est fraîche
Comme une rose rouge.
La trentaine en plein essor
La peau douce comme une pêche,

Un matin de plus encore.
Elle sort de la douche
Vient voir les clients
Fringante, c’en est insolent.

Le commerce est peu florissant
Quelques bourrus venant boire leur café
Souvent mal attifés
Charme profond des normands

Ne cesse t elle de répéter
Toujours les mêmes histoires de bistrot
Et elle, elle attendait
Il ne devrait plus tarder,

Celui qui l’avait charmé
Oh il n’était pas du quartier
Il ramassait le lait
Mais au moins lui, il savait parler.

Fût elle innocente
Fût elle inconsciente
Elle savait qu’il était marié
Pourtant sous son charme elle était tombée.

Oh elle avait bien tenté de résister
Vis a vis de sa mère et puis tant pis
Une promesse, un baiser
Elle s’est laissée emporter

Elle était folle elle le savait bien
Mais lorsqu’elle le voyait
La terre chavirait
Le bonheur c’est à cela qu’il ressemblait

Puis un jour, deux jours huit jours
Il ne revint plus. Sans doute retourné
Vers son prime amour,
Il s’était amusé avait fini de jouer.

De jours en jours la rose se fana
En attendant peut être qu’un autre l’emportât.