Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Petite Fille Qui Avait Le Mal De Terre De Sylvi

La Prose

« la petite fille qui avait le mal de terre »…
petite complainte triste triste triste triste mais belle belle belle…
c’est l’histoire d’une petite fille qui avait le mal de terre… toutes les journées, elle les passait, le cœur en berne et la nausée en gerbe, elle n’aimait po trop la planète qu’elle habitait et de ses rêves de petite fille, elle s’en échappait toutes les nuits et parfois pendant ses journées aussi quand on l’a qualifiait de petite enfant lunaire, elle ne rétorquait po, soupirant, les yeux en l’air non, à ses dires, elle se contentait seulement de se taire… la petite fille qui avait le mal de terre s’occupait sommairement, une poupée pour compagne, un doudou usé pour ami, quelques feuilles de vieux listing jauni, deux trois crayons et elle s’inventait un monde plus beau, bien plus joli de délicatesse et de fééerie. la petite fille qui avait le mal de terre restait souvent bien assise sur sa chaise afin de ne po déranger ces curieux adultes qui crient et qui se disputent, et pendant qu’ils s’évertuaient à rouspéter, à hurler elle, se réfugiait dans le pays des héros qu’elle avait inventé, elle avait créée une petite fille, autre petite fille qui se nommait Lucie, une autre petite fille bien moins timide qu’elle, elle, qui avait bien peu d’amis. Lucie en avait tout plein, des copines, des copains, une famille et un beau chien, et la petite fille qui avait le mal de terre l’a faisait rudement enjouée et débordante d’envie et de vie, parfois il arrivait que la petite avec son mal de cœur soit jalouse de sa petite figurine si joliment dessinée, alors de rage et avec quelques pleurs toujours silencieuses, elle l’a découpait en mille morceaux… pour en redessiner une aussitôt. la petite fille qui avait le mal de terre, un jour, toujours seule n’avait plus l’inspiration, ses petits doigts fatigués de toujours dessiner en avaient assez, elle se disait que c’était du n’importe quoi, que des dessins n’intéressaient personne alors elle décida de ranger ses crayons et ses cansons dans la granche pochette à dessins que sa grand-mère lui avait acheté, or, il y avait une petite main qui dépassait du fameux carton, c’était Lucie, coincée par inadvertence, coincée par imprudence… - ouille, merci Viavie mais je suis là ! ! ! ! la petite fille qui avait le mal de terre se demanda d’où pouvait venir cette petite voix fluette, et d’un geste baissa la tête sous la table pour voir si le chat n’avait po poussé de petits cris enfantins… non, le chat n’était po là… - et tu m’entends la petite fille assise là devant moi ? ? ? ? la petite fille chercha du regard sa mère mais elle n’était po dans la pièce, elle dormait, comme toujours… - bon tu te dépêches de me libérer, bon sang, j’ai mal moi, ouille, ouille ! ! ! ! ! ! La petite fille se gratta la tête en guise de réfléxion quand soudain elle vit effectivement une petite main s’agiter du carton à dessin… Elle recula puis perplexe et un peu intimidée ouvrit le grand dossier cartonné, - ah enfinnnnn c’est po trop tôt ! ! ! ! enfin c’est po humain de me traiter comme cela ! ! ! la petite fille qui avait le mal de terre paniqua un peu et timidement demanda : - euh mais qui êtes vous, que me voulez vous ? Lucie la figurine haussa les épaules et se mit à glousser, - bah je suis Lucie voyons ! ! ! Viavie s’approcha un peu de la petite personne et s’osa à la toucher, la petite recula, - oup’s attention je ne suis faite qu’en une simple feuille, déjà que tu m’as fait fort mal en me pliant la main, ne me découpes surtout po en deux… - je suis désolée répliqua Viavie, mais je croyais que tu n’existais po… la petite figurine se mit à rire… - mais enfin Viavie, tu es seule, tu voulais une amie, eh bien je suis là, ça fait des mois, et des mois que tu t’amuses à faire des petites filles, à les colorier, à les découper, à leur raconter des histoires, il est temps que l’un d’entre elles ne prennent vie et c’est moi aujourd’hui qui répond présente pour te chasser de ta solitude qui te tourmente… La petite fille qui avait le mal de terre balbutia quelques mots incompréhensibles, la complexité de l’affaire l’avait rendue soudainement bien silencieuse, autistement elle s’était muée dans un terrible silence… - bon ! ! ! reprit Lucie, dis donc tu m’as faite fort jolie, mais c’est bizarre je trouve que je te ressemble un peu, j’ai des cheveux longs châtains comme toi, des yeux noirs comme toi avec de grands cils, et puis tu as vu tu m’a faites les mêmes vêtements que toi, je sais ce qu’il te faut ma petite viavie, une amie ! ! ! ! - euh, je ne sais po, d’habitude à toutes je vous parle mais personne ne me réponds, je fais votre histoire et je n’ai po pour habitude que vous me fassiez la mienne… - eh bien ne t’inquiètes pas, je vais me charger de ça, déjà d’une, tu vas prendre ta gomme, tu sais la rose, attention ! surtout po la bleue, car la gomme bleue nous fait tousser, la rose est plus douce et plus délicate sur nos traits imparfaits… la petite fille qui avait le mal de terre s’exécuta, elle prit la gomme rose, déjà fort arrondie et usée par le temps à dessiner, et attendit les instructions de la petite Lucie, - bon tu vas déjà me faire des yeux d’une autre couleur… - et pourquoi donc, je te trouves très bien comme ça ! ! ! ! répliqua fortement Viavie pour défendre son oeuvre, mais la petite Lucie ne se démonta point et montra du poing bien haut, - non, j’ai dis non, tu me fais les yeux autrement que noirs, La petite fille qui avait le mal de terre n’y comprenait décidémment rien mais par peur de perdre le fil de la discussion obéit à la petite figurine, elle prit donc un crayon vert et coloria donc les yeux en verts, d’un beau vert pétillant, étincellant comme le vert de l’émeraude, oui, Lucie avait bien raison, ele était très jolie aussi comme cela, - très bien poursuivit la petite figurine, maintenant que penses tu de me ôter cette couleur marron sur mes cheveux et de l’a remplacer par du roux par exemple ? la petite fille qui avait le mal de terre rechigna un peu, à cette époque elle n’aimait po cette couleur de cheveux, bien plus tard, sans le savoir à l’âge présent, une personne lui ferait changer d’avis, une certaine fée rousse mais ça c’est encore une toute autre histoire, un tout autre songe… Viavie prit cependant le crayon orange et crayonna les cheveux de lucie, elle mit une teinte de marron clair ce qui fit de la petite figurine une ravissante petite rousse, - ça te plaît comme ça ? , demanda t’elle à la petite figurine, La petite figurine claqua dans ses mains et donna le sourire à la petite qui avait le mal de terre, quand soudain une autre voix interrompu ce bien curieux échange… - tu parles encore tote seule, dis moi, c’est une manie chez vous, après ta grand-mère qui parle toute seule, voici que j’ai une fille qui cause toute seule… C’était la mère de la petite fille qui avait le mal de terre, et elle même avait l’air d’être unefemme qui avait le mal de terre, … si la manie de parler seule avait été transmise à Viavie, le mal de vivre sur terre devait être tout aussi génétique… Lucie lui souffla : - ne l’écoutes po, n’écoutes que moi, elle ne peut po comprendre, d’ailleurs les adultes ne peuvent po comprendre, certains même se refusent à tenter de pénétrer dans les délicieux songes que leurs enfants font… continuons s’il te plaît… - oui je veux bien Lucie, et puis tu me fais sourire et rire, finalement tu avais raison, tes cheveux roux te vont très bien, allez hop je te change, je retire ta jupe et ce maudit corsage blanc et je t’habille d’une salopette en jean’s, ne bouges po, je prends mon crayon bleu et je te fais ça en trois secondes, la petite figurine était tout excitée et remuait de tous ces membres… - dis arrêtes de bouger ! ! ! ! je ne peux po finir ton bas de pantalon ! ! ! ! ! grondait la petite fille qui avait le mal de terre… - c’est à moi que tu parles ? reprit sa mère ? - non maman, je parle à Lucie… La mère soupira, bailla et après avoir bu une bière lui répondit : - bon bah c’est bien, dessines bien je me recouches… Viavie souffla à son tour, - ah quel soulagemet, j’ai cru qu’elle allait te mettre à la poubelle… Lucie haussa le ton, le nez en trompette, l’oeil fripon avant de dire : - et pourquoi elle me mettrait à la poubelle, dis moi ! ! ! - parce que je ne sais faire que ça, dessiner, dessiner, dessiner et ma maman a tellement de dessins de moi qu’il lui arrive d’en jeter, ses tiroirs en sont pleins ! ! ! regardes ! ! ! ! la petite fille qui avait le mal de terre se leva, prit Lucie dans ses mains et l’emmena nez contre le tiroir du living groom rempli de dessins, soudain une petite main dépassa… - au secours, au secours, aidez-moi, fait chaud là dedans ! ! ! ! ! ! C’était Anthony une autre petite figurine, - et moi, et moi, aidez moi bon sang, une jambe gesticulait aussi, c’était le petit chat de Lucie laissé là tout seul dans le grand tiroir, - mon dieu, dites moi que je rêves, la petite fille qui avait le mal de terre se frotta les yeux, non, elle ne revaît po, les figurines étaient vivantes, les figurines étaient devenues des marionnettes, des elfes qui parlaient, qui l’a regardaient et qui semblait fort l’aimer… Alors la petite fille qui avait le mal de terre décida de prendre tous ses nouveaux amis, et leur jura de ne plus jamais les enfermer dans le noir dans un méchant tiroir, un tiroir où l’enfance s’enfuit, où pas un seul adulte ne prends le temps de jeter un oeil de tendresse sur eux. Elle décida de feindre l’ignorance des adultes, et décida de construire une grande maison en carton pour y accueillir Lucie, Anthony et le petit chat. Plus tard elle créa d’autres personnages, d’autres amis de substitution, cartonnés mais si attachants, et se décida une autre grande résolution, car oui cela était bien décidé, un jour quand elle sera maman, elle ne prendra jamais son petit pour un dément quand elle l’entendra parler seul dans sa chambre… elle sourira, et l’encouragera, et ne jettera jamais aucun de ses dessins dans l’obscurité d’un tiroir ou autre placard, elle l’encouragera à toujours rêver, de ne jamais avoir honte de ses jeux inventés. plus tard elle leur permettrait de toujours avoir de l’imagination, d’avoir la liberté de créer, quand ce jour arrivera et qua la petite sera enfin maman, elle ne sera plus jamais la petite fille qui avait le mal de terre, car les dessins seront partout, les envies seront toujours permises, et la petite femme n’aura plus jamais le mal de terre… de Sylvia - le 17 janvier 2006 - 19h00
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Poeme de Violine

Poète Violine

Violine a publié sur le site 53 écrits. Violine est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Petite Fille Qui Avait Le Mal De Terre De Sylvi« la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə »…
pətitə kɔ̃plɛ̃tə tʁistə tʁistə tʁistə tʁistə mε bεllə bεllə bεllə…
sε listwaʁə dynə pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə… tutə lε ʒuʁne, εllə lε pasε, lə kœʁ ɑ̃ bεʁnə e la noze ɑ̃ ʒεʁbə, εllə nεmε po tʁo la planεtə kεllə-abitε e də sε ʁεvə də pətitə fijə, εllə sɑ̃n- eʃapε tutə lε nɥiz- e paʁfwa pɑ̃dɑ̃ sε ʒuʁnez- osi kɑ̃t- ɔ̃ la kalifjε də pətitə ɑ̃fɑ̃ lynεʁə, εllə nə ʁetɔʁkε po, supiʁɑ̃, lεz- iøz- ɑ̃ lεʁ nɔ̃, a sε diʁə, εllə sə kɔ̃tɑ̃tε sələmɑ̃ də sə tεʁə… la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə sɔkypε sɔmεʁəmɑ̃, ynə pupe puʁ kɔ̃paɲə, œ̃ dudu yze puʁ ami, kεlk fœjə də vjø listiŋ ʒoni, dø tʁwa kʁεjɔ̃z- e εllə sɛ̃vɑ̃tε œ̃ mɔ̃də plys bo, bjɛ̃ plys ʒɔli də delikatεsə e də feeəʁi. la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə ʁεstε suvɑ̃ bjɛ̃ asizə syʁ sa ʃεzə afɛ̃ də nə po deʁɑ̃ʒe sε kyʁjøz- adyltə ki kʁje e ki sə dispyte, e pɑ̃dɑ̃ kil sevεʁtɥε a ʁuspete, a yʁle εllə, sə ʁefyʒjε dɑ̃ lə pεi dεz- eʁo kεllə avε ɛ̃vɑ̃te, εllə avε kʁee ynə pətitə fijə, otʁə pətitə fijə ki sə nɔmε lysi, ynə otʁə pətitə fijə bjɛ̃ mwɛ̃ timidə kεllə, εllə, ki avε bjɛ̃ pø dami. lysi ɑ̃n- avε tu plɛ̃, dε kɔpinə, dε kɔpɛ̃, ynə famijə e œ̃ bo ʃjɛ̃, e la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə la fəzε ʁydəmɑ̃ ɑ̃ʒue e debɔʁdɑ̃tə dɑ̃vi e də vi, paʁfwaz- il aʁivε kə la pətitə avεk sɔ̃ mal də kœʁ swa ʒaluzə də sa pətitə fiɡyʁinə si ʒɔlime desine, alɔʁ də ʁaʒə e avεk kεlk plœʁ tuʒuʁ silɑ̃sjøzə, εllə la dekupε ɑ̃ milə mɔʁso… puʁ ɑ̃ ʁədesine ynə osito. la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə, œ̃ ʒuʁ, tuʒuʁ sələ navε plys lɛ̃spiʁasjɔ̃, sε pəti dwa fatiɡe də tuʒuʁ desine ɑ̃n- avε ase, εllə sə dizε kə setε dy nɛ̃pɔʁtə kwa, kə dε desɛ̃ nɛ̃teʁesε pεʁsɔnə alɔʁz- εllə desida də ʁɑ̃ʒe sε kʁεjɔ̃z- e sε kɑ̃sɔ̃ dɑ̃ la ɡʁɑ̃ʃə poʃεtə a desɛ̃ kə sa ɡʁɑ̃ mεʁə lɥi avε aʃəte, ɔʁ, il i avε ynə pətitə mɛ̃ ki depasε dy famø kaʁtɔ̃, setε lysi, kwɛ̃se paʁ inadvεʁtɑ̃sə, kwɛ̃se paʁ ɛ̃pʁydɑ̃sə… ujə, mεʁsi vjavi mε ʒə sɥi la ! ! ! la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə sə dəmɑ̃da du puvε vəniʁ sεtə pətitə vwa flɥεtə, e dœ̃ ʒεstə bεsa la tεtə su la tablə puʁ vwaʁ si lə ʃa navε po puse də pəti kʁiz- ɑ̃fɑ̃tɛ̃… nɔ̃, lə ʃa netε po la… e ty mɑ̃tɑ̃ la pətitə fijə asizə la dəvɑ̃ mwa ? ? ? la pətitə fijə ʃεʁʃa dy ʁəɡaʁ sa mεʁə mεz- εllə netε po dɑ̃ la pjεsə, εllə dɔʁmε, kɔmə tuʒuʁ… bɔ̃ ty tə depεʃə də mə libeʁe, bɔ̃ sɑ̃, ʒε mal mwa, ujə, ujə ! ! ! la pətitə fijə sə ɡʁata la tεtə ɑ̃ ɡizə də ʁefleksjɔ̃ kɑ̃ sudɛ̃ εllə vit efεktivəmɑ̃ ynə pətitə mɛ̃ saʒite dy kaʁtɔ̃ a desɛ̃… εllə ʁəkyla pɥi pεʁplεksə e œ̃ pø ɛ̃timide uvʁi lə ɡʁɑ̃ dɔsje kaʁtɔne, a ɑ̃fi εn εn εn εn sε po tʁo to ! ! ! ɑ̃fɛ̃ sε po ymɛ̃ də mə tʁεte kɔmə səla ! ! ! la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə panika œ̃ pø e timidəmɑ̃ dəmɑ̃da : ø mε ki εtə vu, kə mə vule vu ? lysi la fiɡyʁinə-osa lεz- epoləz- e sə mit a ɡluse, ba ʒə sɥi lysi vwajɔ̃ ! ! ! vjavi sapʁoʃa œ̃ pø də la pətitə pεʁsɔnə e soza a la tuʃe, la pətitə ʁəkyla, upεs atɑ̃sjɔ̃ ʒə nə sɥi fεtə kɑ̃n- ynə sɛ̃plə fœjə, deʒa kə ty ma fε fɔʁ mal ɑ̃ mə pljɑ̃ la mɛ̃, nə mə dekupə syʁtu po ɑ̃ dø… ʒə sɥi dezɔle ʁeplika vjavi, mε ʒə kʁwajε kə ty nεɡzistε po… la pətitə fiɡyʁinə sə mit a ʁiʁə… mεz- ɑ̃fɛ̃ vjavi, ty ε sələ, ty vulεz- ynə ami, ε bjɛ̃ ʒə sɥi la, sa fε dε mwa, e dε mwa kə ty tamyzəz- a fεʁə dε pətitə fijə, a lε kɔlɔʁje, a lε dekupe, a lœʁ ʁakɔ̃te dεz- istwaʁə, il ε tɑ̃ kə lœ̃ dɑ̃tʁə εllə nə pʁεne vi e sε mwa oʒuʁdɥi ki ʁepɔ̃ pʁezɑ̃tə puʁ tə ʃase də ta sɔlitydə ki tə tuʁmɑ̃tə… la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə balbytja kεlk moz- ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃siblə, la kɔ̃plεksite də lafεʁə lavε ʁɑ̃dɥ sudεnəmɑ̃ bjɛ̃ silɑ̃sjøzə, otistəmɑ̃ εllə setε mye dɑ̃z- œ̃ teʁiblə silɑ̃sə… bɔ̃ ! ! ! ʁəpʁi lysi, di dɔ̃k ty ma fεtə fɔʁ ʒɔli, mε sε bizaʁə ʒə tʁuvə kə ʒə tə ʁəsɑ̃blə œ̃ pø, ʒε dε ʃəvø lɔ̃ɡ ʃatɛ̃ kɔmə twa, dεz- iø nwaʁ kɔmə twa avεk də ɡʁɑ̃ sil, e pɥi ty a vy ty ma fεtə lε mεmə vεtəmɑ̃ kə twa, ʒə sε sə kil tə fo ma pətitə vjavi, ynə ami ! ! ! ø, ʒə nə sε po, dabitydə a tutə ʒə vu paʁlə mε pεʁsɔnə nə mə ʁepɔ̃, ʒə fε vɔtʁə istwaʁə e ʒə nε po puʁ-abitydə kə vu mə fasje la mjεnə… ε bjɛ̃ nə tɛ̃kjεtə pa, ʒə vε mə ʃaʁʒe də sa, deʒa dynə, ty va pʁɑ̃dʁə ta ɡɔmə, ty sε la ʁozə, atɑ̃sjɔ̃ ! syʁtu po la blø, kaʁ la ɡɔmə blø nu fε tuse, la ʁozə ε plys dusə e plys delikatə syʁ no tʁεz- ɛ̃paʁfε… la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə sεɡzekyta, εllə pʁi la ɡɔmə ʁozə, deʒa fɔʁ aʁɔ̃di e yze paʁ lə tɑ̃z- a desine, e atɑ̃di lεz- ɛ̃stʁyksjɔ̃ də la pətitə lysi, bɔ̃ ty va deʒa mə fεʁə dεz- iø dynə otʁə kulœʁ… e puʁkwa dɔ̃k, ʒə tə tʁuvə tʁε bjɛ̃ kɔmə sa ! ! ! ʁeplika fɔʁtəmɑ̃ vjavi puʁ defɑ̃dʁə sɔ̃n- œvʁə, mε la pətitə lysi nə sə demɔ̃ta pwɛ̃ e mɔ̃tʁa dy puiŋ bjɛ̃-o, nɔ̃, ʒε di nɔ̃, ty mə fε lεz- iøz- otʁəmɑ̃ kə nwaʁ, la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə ni kɔ̃pʁənε desidemɑ̃ ʁjɛ̃ mε paʁ pœʁ də pεʁdʁə lə fil də la diskysjɔ̃ ɔbei a la pətitə fiɡyʁinə, εllə pʁi dɔ̃k œ̃ kʁεjɔ̃ vεʁ e kɔlɔʁja dɔ̃k lεz- iøz- ɑ̃ vεʁ, dœ̃ bo vεʁ petijɑ̃, etɛ̃sεllɑ̃ kɔmə lə vεʁ də leməʁodə, ui, lysi avε bjɛ̃ ʁεzɔ̃, ələ etε tʁε ʒɔli osi kɔmə səla, tʁε bjɛ̃ puʁsɥivi la pətitə fiɡyʁinə, mɛ̃tənɑ̃ kə pɑ̃sə ty də mə ote sεtə kulœʁ maʁɔ̃ syʁ mε ʃəvøz- e də la ʁɑ̃plase paʁ dy ʁu paʁ εɡzɑ̃plə ? la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə ʁəʃiɲa œ̃ pø, a sεtə epɔkə εllə nεmε po sεtə kulœʁ də ʃəvø, bjɛ̃ plys taʁ, sɑ̃ lə savwaʁ a laʒə pʁezɑ̃, ynə pεʁsɔnə lɥi fəʁε ʃɑ̃ʒe davi, ynə sεʁtεnə fe ʁusə mε sa sεt- ɑ̃kɔʁə ynə tutə otʁə istwaʁə, œ̃ tut- otʁə sɔ̃ʒə… vjavi pʁi səpɑ̃dɑ̃ lə kʁεjɔ̃ ɔʁɑ̃ʒə e kʁεjɔna lε ʃəvø də lysi, εllə mit ynə tɛ̃tə də maʁɔ̃ klεʁ sə ki fi də la pətitə fiɡyʁinə ynə ʁavisɑ̃tə pətitə ʁusə, sa tə plε kɔmə sa ? , dəmɑ̃da tεllə a la pətitə fiɡyʁinə, la pətitə fiɡyʁinə klaka dɑ̃ sε mɛ̃z- e dɔna lə suʁiʁə a la pətitə ki avε lə mal də teʁə, kɑ̃ sudɛ̃ ynə otʁə vwa ɛ̃teʁɔ̃py sə bjɛ̃ kyʁjøz- eʃɑ̃ʒə… ty paʁləz- ɑ̃kɔʁə tɔtə sələ, di mwa, sεt- ynə mani ʃe vu, apʁε ta ɡʁɑ̃ mεʁə ki paʁlə tutə sələ, vwasi kə ʒε ynə fijə ki kozə tutə sələ… setε la mεʁə də la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə, e εllə mεmə avε lεʁ dεtʁə ynəfamə ki avε lə mal də teʁə, … si la mani də paʁle sələ avε ete tʁɑ̃smizə a vjavi, lə mal də vivʁə syʁ teʁə dəvε εtʁə tut- osi ʒenetikə… lysi lɥi sufla : nə lekutə po, nekutə kə mwa, εllə nə pø po kɔ̃pʁɑ̃dʁə, dajœʁ lεz- adyltə nə pəve po kɔ̃pʁɑ̃dʁə, sεʁtɛ̃ mεmə sə ʁəfyze a tɑ̃te də penetʁe dɑ̃ lε delisjø sɔ̃ʒə kə lœʁz- ɑ̃fɑ̃ fɔ̃… kɔ̃tinyɔ̃ sil tə plε… ui ʒə vø bjɛ̃ lysi, e pɥi ty mə fε suʁiʁə e ʁiʁə, finaləmɑ̃ ty avε ʁεzɔ̃, tε ʃəvø ʁu tə vɔ̃ tʁε bjɛ̃, alez- ɔp ʒə tə ʃɑ̃ʒə, ʒə ʁətiʁə ta ʒypə e sə modi kɔʁsaʒə blɑ̃ e ʒə tabijə dynə salɔpεtə ɑ̃ ʒanεs, nə buʒə po, ʒə pʁɑ̃ mɔ̃ kʁεjɔ̃ blø e ʒə tə fε sa ɑ̃ tʁwa səɡɔ̃də, la pətitə fiɡyʁinə etε tut- εksite e ʁəmɥε də tus sε mɑ̃bʁə… di aʁεtə də buʒe ! ! ! ʒə nə pø po finiʁ tɔ̃ ba də pɑ̃talɔ̃ ! ! ! ɡʁɔ̃dε la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə… sεt- a mwa kə ty paʁlə ? ʁəpʁi sa mεʁə ? nɔ̃ mamɑ̃, ʒə paʁlə a lysi… la mεʁə supiʁa, baja e apʁεz- avwaʁ by ynə bjεʁə lɥi ʁepɔ̃di : bɔ̃ ba sε bjɛ̃, desinə bjɛ̃ ʒə mə ʁəkuʃə… vjavi sufla a sɔ̃ tuʁ, a kεl sulaʒəmε, ʒε kʁy kεllə alε tə mεtʁə a la pubεllə… lysi-osa lə tɔ̃, lə nez- ɑ̃ tʁɔ̃pεtə, lɔεj fʁipɔ̃ avɑ̃ də diʁə : e puʁkwa εllə mə mεtʁε a la pubεllə, di mwa ! ! ! paʁsə kə ʒə nə sε fεʁə kə sa, desine, desine, desine e ma mamɑ̃ a tεllmɑ̃ də desɛ̃ də mwa kil lɥi aʁivə dɑ̃ ʒəte, sε tiʁwaʁz- ɑ̃ sɔ̃ plɛ̃ ! ! ! ʁəɡaʁdə ! ! ! la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə sə ləva, pʁi lysi dɑ̃ sε mɛ̃z- e laməna ne kɔ̃tʁə lə tiʁwaʁ dy liviŋ ɡʁum ʁɑ̃pli də desɛ̃, sudɛ̃ ynə pətitə mɛ̃ depasa… o səkuʁ, o səkuʁ, εde mwa, fε ʃo la dədɑ̃ ! ! ! setε ɑ̃tɔni ynə otʁə pətitə fiɡyʁinə, e mwa, e mwa, εde mwa bɔ̃ sɑ̃, ynə ʒɑ̃bə ʒεstikylε osi, setε lə pəti ʃa də lysi lεse la tu səl dɑ̃ lə ɡʁɑ̃ tiʁwaʁ, mɔ̃ djø, ditə mwa kə ʒə ʁεvə, la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə sə fʁɔta lεz- iø, nɔ̃, εllə nə ʁəvε po, lε fiɡyʁinəz- etε vivɑ̃tə, lε fiɡyʁinəz- etε dəvənɥ dε maʁjɔnεtə, dεz- εlfə ki paʁlε, ki la ʁəɡaʁdε e ki sɑ̃blε fɔʁ lεme… alɔʁ la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə desida də pʁɑ̃dʁə tus sε nuvoz- ami, e lœʁ ʒyʁa də nə plys ʒamε lεz- ɑ̃fεʁme dɑ̃ lə nwaʁ dɑ̃z- œ̃ meʃɑ̃ tiʁwaʁ, œ̃ tiʁwaʁ u lɑ̃fɑ̃sə sɑ̃fɥi, u pa œ̃ səl adyltə nə pʁɑ̃ lə tɑ̃ də ʒəte œ̃n- ɔεj də tɑ̃dʁεsə syʁ ø. εllə desida də fɛ̃dʁə liɲɔʁɑ̃sə dεz- adyltə, e desida də kɔ̃stʁɥiʁə ynə ɡʁɑ̃də mεzɔ̃ ɑ̃ kaʁtɔ̃ puʁ i akœjiʁ lysi, ɑ̃tɔni e lə pəti ʃa. plys taʁ εllə kʁea dotʁə- pεʁsɔnaʒə, dotʁəz- ami də sybstitysjɔ̃, kaʁtɔne mε si ataʃɑ̃, e sə desida ynə otʁə ɡʁɑ̃də ʁezɔlysjɔ̃, kaʁ ui səla etε bjɛ̃ deside, œ̃ ʒuʁ kɑ̃t- εllə səʁa mamɑ̃, εllə nə pʁɑ̃dʁa ʒamε sɔ̃ pəti puʁ œ̃ demɑ̃ kɑ̃t- εllə lɑ̃tɑ̃dʁa paʁle səl dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə… εllə suʁiʁa, e lɑ̃kuʁaʒəʁa, e nə ʒεtəʁa ʒamεz- okœ̃ də sε desɛ̃ dɑ̃ lɔpskyʁite dœ̃ tiʁwaʁ u otʁə plakaʁ, εllə lɑ̃kuʁaʒəʁa a tuʒuʁ ʁεve, də nə ʒamεz- avwaʁ ɔ̃tə də sε ʒøz- ɛ̃vɑ̃te. plys taʁ εllə lœʁ pεʁmεtʁε də tuʒuʁz- avwaʁ də limaʒinasjɔ̃, davwaʁ la libεʁte də kʁee, kɑ̃ sə ʒuʁ aʁivəʁa e ka la pətitə səʁa ɑ̃fɛ̃ mamɑ̃, εllə nə səʁa plys ʒamε la pətitə fijə ki avε lə mal də teʁə, kaʁ lε desɛ̃ səʁɔ̃ paʁtu, lεz- ɑ̃vi səʁɔ̃ tuʒuʁ pεʁmizə, e la pətitə famə noʁa plys ʒamε lə mal də teʁə… də silvja lə di- sεt ʒɑ̃vje dø milə si- diz- nəf aʃ zeʁo zeʁo

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
29/03/2024Poeme-France
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Prose - Sans Thème -
Du 03/02/2011 09:23

L'écrit contient 1946 mots qui sont répartis dans 1 strophes.