Poème:Une Pensée

Aucun soleil n’a été aussi brillant,
Que celui qui, de tous ses rayons,
Eclaira deux cœurs dans l’infinité du temps,
Afin d’immortaliser a jamais un seul moment,
Deux corps, deux ames, un peu perdues, dans cette grande etendue,
Se morfondent, se perdent et se retrouvent dans le dédale des rues,
Enfin reunies ;
Deux regards qui se croisent et s’entremelent,
Sans jamais se defaire…
C’est dans tes yeux que j’ai pu les trouver,
Ces fenetres s’ouvrant sur un monde inconnu,
Me charmant…
Un regard si profond,
Que je n’y trouve aucuns horizons…
Puis nos corps fusionnent, nos levres fondent l’une dans l’autre,
Et le silence cloitrant nos bouches s’enlassant,
Laisse s’enflammer le feu des passions…
Mais si j’ai le bonheur que cet amour ne m’ai jamais quitté,
J’ai le malheur qu’il n’ai malheuresement jamais existé :
Telles sont les paroles d’un cœur torturé.
Et meme si aujourd’hui toutes ces larmes m’ont rendues aveugle,
Je ne perds pas l’espoir d’etre un soir,
Par ma bonne etoile, guidé sur le chemin de ma Destiné.