Poème:Vague A L’âme
Le Poème
Avec ce mal comme seul maitre,
Qui de cette vie en a marre,
Maintenant il est bien trop tard
Pour que j’en reprenne la barre,
Je suis au bout de mon chemin,
A la croisé de mon destin,
Je n’ai pas d’autre choix en main
Que celui de devoir partir,
Comme ça sans vous prévenir
Par un signe ou juste un sourire,
Pour un sort beaucoup plus cruel
Qui n’a pas le gout du miel
Mais plutôt celui du fiel,
Je ne m’en vais pas je m’enfuis
Comme ça tout seul dans la nuit
Et c’est peut-être mieux ainsi,
Cette douleur était trop forte
Elle absorbait mon âme morte
Elle était pour moi bien trop forte,
Je vous tire ma révérence
C’était pour moi ma préférence
Comme un genre de déchéance,
D’un immense vague à l’âme.
W. L.
23/12/2015
Poète Willy25
Willy25 a publié sur le site 642 écrits. Willy25 est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Willy25Syllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Vague A L’âme
je=vie=dans=le=fond=de=mon=être 8a=vec=ce=mal=com=me=seul=maitre 8
qui=de=cette=vie=en=a=mar=re 8
main=te=nant=il=est=bien=trop=tard 8
pour=que=jen=re=prenne=la=bar=re 8
je=suis=au=bout=de=mon=che=min 8
a=la=croi=sé=de=mon=des=tin 8
je=nai=pas=dau=tre=choix=en=main 8
que=ce=lui=de=de=voir=par=tir 8
com=me=ça=sans=vous=pré=ve=nir 8
par=un=signeou=jus=te=un=sou=rire 8
pour=un=sort=beau=coup=plus=cru=el 8
qui=na=pas=le=gout=du=miel 7
mais=plu=tôt=ce=lui=du=fiel 7
je=ne=men=vais=pas=je=men=fuis 8
com=me=ça=tout=seul=dans=la=nuit 8
et=cest=peut=tê=tre=mieux=ain=si 8
cet=te=dou=leur=é=tait=trop=forte 8
elle=ab=sor=bait=mon=â=me=morte 8
elle=é=tait=pour=moi=bien=trop=forte 8
je=vous=ti=re=ma=ré=vé=rence 8
cé=tait=pour=moi=ma=pré=fé=rence 8
com=me=un=genre=de=dé=ché=ance 8
dun=im=men=se=va=gue=à=lâme 8
w=l 2
vingt=trois=s=la=sh=douze=s=la=sh=deux=mille=quinze 12
Phonétique : Vague A L’âme
ʒə vi dɑ̃ lə fɔ̃ də mɔ̃n- εtʁəavεk sə mal kɔmə səl mεtʁə,
ki də sεtə vi ɑ̃n- a maʁə,
mɛ̃tənɑ̃ il ε bjɛ̃ tʁo taʁ
puʁ kə ʒɑ̃ ʁəpʁεnə la baʁə,
ʒə sɥiz- o bu də mɔ̃ ʃəmɛ̃,
a la kʁwaze də mɔ̃ dεstɛ̃,
ʒə nε pa dotʁə ʃwa ɑ̃ mɛ̃
kə səlɥi də dəvwaʁ paʁtiʁ,
kɔmə sa sɑ̃ vu pʁevəniʁ
paʁ œ̃ siɲə u ʒystə œ̃ suʁiʁə,
puʁ œ̃ sɔʁ boku plys kʁyεl
ki na pa lə ɡu dy mjεl
mε plyto səlɥi dy fjεl,
ʒə nə mɑ̃ vε pa ʒə mɑ̃fɥi
kɔmə sa tu səl dɑ̃ la nɥi
e sε pø tεtʁə mjøz- ɛ̃si,
sεtə dulœʁ etε tʁo fɔʁtə
εllə absɔʁbε mɔ̃n- amə mɔʁtə
εllə etε puʁ mwa bjɛ̃ tʁo fɔʁtə,
ʒə vu tiʁə ma ʁeveʁɑ̃sə
setε puʁ mwa ma pʁefeʁɑ̃sə
kɔmə œ̃ ʒɑ̃ʁə də deʃeɑ̃sə,
dœ̃n- imɑ̃sə vaɡ a lamə.
dubləve. εl.
vɛ̃t- tʁwa slaʃ duzə slaʃ dø milə kɛ̃zə
Syllabes Phonétique : Vague A L’âme
ʒə=vi=dɑ̃=lə=fɔ̃=də=mɔ̃=nεtʁə 8a=vεk=sə=mal=kɔ=mə=səl=mεtʁə 8
ki=də=sε=tə=vi=ɑ̃=na=maʁə 8
mɛ̃=tə=nɑ̃=il=ε=bjɛ̃=tʁo=taʁ 8
puʁ=kə=ʒɑ̃=ʁə=pʁε=nə=la=baʁə 8
ʒə=sɥi=zo=bu=də=mɔ̃=ʃə=mɛ̃ 8
a=la=kʁwa=ze=də=mɔ̃=dεs=tɛ̃ 8
ʒə=nε=pa=do=tʁə=ʃwa=ɑ̃=mɛ̃ 8
kə=səl=ɥi=də=də=vwaʁ=paʁ=tiʁ 8
kɔ=mə=sa=sɑ̃=vu=pʁe=və=niʁ 8
paʁ=œ̃=siɲə=u=ʒys=tə=œ̃=suʁiʁə 8
puʁ=œ̃=sɔʁ=bo=ku=plys=kʁy=εl 8
ki=na=pa=lə=ɡu=dy=mjεl 7
mε=ply=to=səl=ɥi=dy=fjεl 7
ʒə=nə=mɑ̃=vε=pa=ʒə=mɑ̃f=ɥi 8
kɔ=mə=sa=tu=səl=dɑ̃=la=nɥi 8
e=sε=pø=tε=tʁə=mjø=zɛ̃=si 8
sε=tə=du=lœʁ=e=tε=tʁo=fɔʁtə 8
εl=lə=ab=sɔʁ=bε=mɔ̃=namə=mɔʁtə 8
εl=lə=e=tε=puʁ=mwa=bjɛ̃=tʁofɔʁtə 8
ʒə=vu=ti=ʁə=ma=ʁe=ve=ʁɑ̃sə 8
se=tε=puʁ=mwa=ma=pʁe=fe=ʁɑ̃sə 8
kɔ=mə=œ̃=ʒɑ̃ʁə=də=de=ʃe=ɑ̃sə 8
dœ̃=ni=mɑ̃=sə=va=ɡə=a=lamə 8
du=blə=ve=εl 4
vɛ̃t=tʁwa=slaʃ=duzə=slaʃ=dø=mi=lə=kɛ̃zə 9
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Je comprends que tu aies mal Willy et je ne peux me mettre à ta place. Mais nous sommes là pour toi !!!!! Ne nous abandonne pas comme ça. J’ose espérer que c’est de la fiction....
Je t’embrasse.
Mistou
Je suis en équilibre sur un fil, je dois franchir un gouffre et le vide m’appelle.
l’appel du large ne me quitte pas, je me raccroche à tous et à toi pour ne pas sombrer.
Vous avez été présent dans mon tourment et ça je l’emporterais avec moi si je parts.
Merci,
Willy
C’est tristement beau mais il existe toujours quelque chose auquel on peut se raccrocher pour ne pas tomber même si cela semble difficile il faut essayer. Attrape cette main tendue et continu ton chemin. Amitiés.
Elisabeth
l’appel du vide, quand chaque nuit est un tourment de la torture infinie de la mort qui l’habite mais chaque nuit à sa défaite en l’aurore qui la revêt encore des ors du lever d’un soleil , journée nouvelle, laisse à la nuit ses tourments, regarde à la vie elle est belle et charme aussi les amants... le solstice nous rend enfin la lumière... même au plus profond de la nuit, elle veille... tu le sais... fais confiance au temps, il permet aux rêves de paix de s’éveiller au jour
je ne peux aimer ce poème si noir... cette ode à la mort qui t’habite, et son appel de sirène auquel tu te dois de résister, tout comme Ulysse
Le mal intérieur qui nous ronge est hélas et chaque fois personnel. Toi seul pourra décider de ton chemin entre tout ce que tu as vécu et tout ce qui te reste encore à vivre. Un choix en ton âme que toi seul peut effectuer.
Comme tous les maux qui peuvent être les nôtres, nous sommes au final seuls à pouvoir les comprendre véritablement et à pouvoir les surmonter. Cette force est en toi (désolé, j’ai l’impression de faire du star wars...) mais au fond c’est bien une vérité
Je te souhaite de t’en sortir Willy et de pouvoir remonter la pente
Bon, je plussoie sur le commentaire de Snow;
Amis de la poésie, bonsoir, c’est encore un dépressif qui gagne une tringle à rideau...
Bon, pour tout dire, même ayant traversé des épreuves très pénibles, je suis globalement très heureux d’avoir raté mon suicide. La mort nous attend tous, je ne vois plus l’intérêt d’accélérer le mouvement, plutôt celui de le repousser le plus tard possible.
A vos plaquettes de prozac, toute! - Patrice