Poème:Ronde Éthylique

La cage de mes cils mollement s’ouvre au jour,
Déjà galope la pituite et un frisson me parcourt.
Du bout de cette nuit, précédant la face de l’Ouroboros,
J’observe les crochets de l’aube, inoculer leurs noces.

Comme sortie de l’absence de tout, le corps encore enveloppé par un voile de néant,
La chairs lourdes comme au fond du trou, défait par mes larges bâillements,
Les pieds prés a foulé la terre vers ces réelles facéties.
« Ce soir retour au nid mortifère », me dit-je encore engourdie.

A mon crâne comme toujours, la verticalité joue des tours,
Mes jambes exsangues, vacillent et se croisent en détour,
Sans force et décharné mes quilles toute d’os, des pois sans cosse.
Un cycle de bouclé, que défile les bouteilles sous la soif atroce.