Poème:Fumerolle Du Coin Des Lèvres
Le Poème
Je n’est plus rien des flammes qui me léchaient jadis,
J’ai perdu toute l’ardeur de ces phrases complices,
Tous ces jolis mots qui servaient d’ornements,
Sont colonnes de fumées, tous happaient par les vents.
Et ce piteux panache au sommet de ma tête,
A l’allure décorative, en plumage de girouette,
Je n’est pas plus de style que j’en avais dans le temps,
Mais j’ai perdu le feu qui m’habillait avant.
Il me semble à ce centre lentement orbité,
Dans mon ventre les braises, des bûches de mes idées,
Ne consume plus le bon et ne chauffe plus mauvais,
Je suis au degrés de ceux qui perdent pied.
Plus rien n’y brûle, si ce n’est le soupir,
Et l’haleine d’une limbe n’a rien à vous dire.
Il est bien loin le temps, ci jamais j’ai souffert ?
J’ai suivi le milieu et ne trouve plus repaires.
Combien de temps encore écrire ces babioles,
Il faudra qu’a la source je remplisse ma fiole.
Dans une passe aride ou se taire me donne soif,
J’attend la gueule ouverte que mes pensées s’esclaffe,
Je souhaiterai bien encore, incendier au plus fort,
Pour y offrir les restes, de chaleur de mon corps.
J’ai perdu toute l’ardeur de ces phrases complices,
Tous ces jolis mots qui servaient d’ornements,
Sont colonnes de fumées, tous happaient par les vents.
Et ce piteux panache au sommet de ma tête,
A l’allure décorative, en plumage de girouette,
Je n’est pas plus de style que j’en avais dans le temps,
Mais j’ai perdu le feu qui m’habillait avant.
Il me semble à ce centre lentement orbité,
Dans mon ventre les braises, des bûches de mes idées,
Ne consume plus le bon et ne chauffe plus mauvais,
Je suis au degrés de ceux qui perdent pied.
Plus rien n’y brûle, si ce n’est le soupir,
Et l’haleine d’une limbe n’a rien à vous dire.
Il est bien loin le temps, ci jamais j’ai souffert ?
J’ai suivi le milieu et ne trouve plus repaires.
Combien de temps encore écrire ces babioles,
Il faudra qu’a la source je remplisse ma fiole.
Dans une passe aride ou se taire me donne soif,
J’attend la gueule ouverte que mes pensées s’esclaffe,
Je souhaiterai bien encore, incendier au plus fort,
Pour y offrir les restes, de chaleur de mon corps.
Poète Rathur
Rathur a publié sur le site 32 écrits. Rathur est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète RathurSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Fumerolle Du Coin Des Lèvres
je=nest=plus=rien=des=flam=mes=qui=me=lé=chaient=ja=dis 13jai=per=du=tou=te=lar=deur=de=ces=phra=ses=com=pli=ces 14
tous=ces=jo=lis=mots=qui=ser=vaient=dor=ne=ments 11
sont=co=lon=nes=de=fu=mées=tous=hap=paient=par=les=vents 13
et=ce=pi=teux=pa=na=che=au=som=met=de=ma=tê=te 14
a=lal=lure=dé=co=ra=ti=ve=en=plu=ma=ge=de=gi=rouette 15
je=nest=pas=plus=de=sty=le=que=jen=a=vais=dans=le=temps 14
mais=jai=per=du=le=feu=qui=m=ha=billait=a=vant 12
il=me=sem=ble=à=ce=cen=tre=len=te=ment=or=bi=té 14
dans=mon=ven=tre=les=brai=ses=des=bû=ches=de=mes=i=dées 14
ne=con=su=me=plus=le=bon=et=ne=chauf=fe=plus=mau=vais 14
je=suis=au=de=grés=de=ceux=qui=per=dent=pied 11
plus=rien=ny=brû=le=si=ce=nest=le=sou=pir 11
et=l=ha=lei=ne=du=ne=lim=be=na=rien=à=vous=dire 14
il=est=bien=loin=le=temps=ci=ja=mais=jai=souf=fert 12
jai=sui=vi=le=mi=lieu=et=ne=trou=ve=plus=re=pai=res 14
com=bien=de=temps=en=co=re=é=cri=re=ces=ba=bio=les 14
il=fau=dra=qua=la=sour=ce=je=rem=plis=se=ma=fio=le 14
dans=une=pas=sea=ri=de=ou=se=tai=re=me=don=ne=soif 14
jat=tend=la=gueule=ou=ver=te=que=mes=pen=sées=ses=claf=fe 14
je=sou=hai=te=rai=bien=en=core=in=cen=dier=au=plus=fort 14
pour=y=of=frir=les=res=tes=de=cha=leur=de=mon=corps 13
Phonétique : Fumerolle Du Coin Des Lèvres
ʒə nε plys ʁjɛ̃ dε flamə ki mə leʃε ʒadi,ʒε pεʁdy tutə laʁdœʁ də sε fʁazə kɔ̃plisə,
tus sε ʒɔli mo ki sεʁvε dɔʁnəmɑ̃,
sɔ̃ kɔlɔnə də fyme, tus-apε paʁ lε vɑ̃.
e sə pitø panaʃə o sɔmε də ma tεtə,
a lalyʁə dekɔʁativə, ɑ̃ plymaʒə də ʒiʁuεtə,
ʒə nε pa plys də stilə kə ʒɑ̃n- avε dɑ̃ lə tɑ̃,
mε ʒε pεʁdy lə fø ki mabijε avɑ̃.
il mə sɑ̃blə a sə sɑ̃tʁə lɑ̃təmɑ̃ ɔʁbite,
dɑ̃ mɔ̃ vɑ̃tʁə lε bʁεzə, dε byʃə də mεz- ide,
nə kɔ̃symə plys lə bɔ̃ e nə ʃofə plys movε,
ʒə sɥiz- o dəɡʁe də sø ki pεʁde pje.
plys ʁjɛ̃ ni bʁylə, si sə nε lə supiʁ,
e lalεnə dynə lɛ̃bə na ʁjɛ̃ a vu diʁə.
il ε bjɛ̃ lwɛ̃ lə tɑ̃, si ʒamε ʒε sufεʁ ?
ʒε sɥivi lə miljø e nə tʁuvə plys ʁəpεʁə.
kɔ̃bjɛ̃ də tɑ̃z- ɑ̃kɔʁə ekʁiʁə sε babjɔlə,
il fodʁa ka la suʁsə ʒə ʁɑ̃plisə ma fjɔlə.
dɑ̃z- ynə pasə aʁidə u sə tεʁə mə dɔnə swaf,
ʒatɑ̃ la ɡələ uvεʁtə kə mε pɑ̃se sεsklafə,
ʒə suεtəʁε bjɛ̃ ɑ̃kɔʁə, ɛ̃sɑ̃dje o plys fɔʁ,
puʁ i ɔfʁiʁ lε ʁεstə, də ʃalœʁ də mɔ̃ kɔʁ.
Syllabes Phonétique : Fumerolle Du Coin Des Lèvres
ʒə=nε=plys=ʁj=ɛ̃=dε=fla=mə=ki=mə=le=ʃε=ʒa=di 14ʒε=pεʁ=dy=tu=tə=laʁ=dœʁ=də=sε=fʁa=zə=kɔ̃=pli=sə 14
tus=sε=ʒɔ=li=mo=ki=sεʁ=vε=dɔʁ=nə=mɑ̃ 11
sɔ̃=kɔ=lɔ=nə=də=fy=me=tus-a=pε=paʁ=lε=vɑ̃ 13
e=sə=pi=tø=pa=na=ʃə=o=sɔ=mε=də=ma=tε=tə 14
a=la=lyʁə=de=kɔ=ʁa=ti=və=ɑ̃=ply=ma=ʒə=də=ʒi=ʁu=εtə 16
ʒə=nε=pa=plys=də=sti=lə=kə=ʒɑ̃=na=vε=dɑ̃=lə=tɑ̃ 14
mε=ʒε=pεʁ=dy=lə=fø=ki=ma=bi=j=ε=a=vɑ̃ 13
il=mə=sɑ̃=blə=a=sə=sɑ̃=tʁə=lɑ̃=tə=mɑ̃=ɔʁ=bi=te 14
dɑ̃=mɔ̃=vɑ̃=tʁə=lε=bʁε=zə=dε=by=ʃə=də=mε=zi=de 14
nə=kɔ̃=sy=mə=plys=lə=bɔ̃=e=nə=ʃo=fə=plys=mo=vε 14
ʒə=sɥi=zo=də=ɡʁe=də=sø=ki=pεʁ=de=pj=e 12
plys=ʁj=ɛ̃=ni=bʁy=lə=si=sə=nε=lə=su=piʁ 12
e=la=lε=nə=dy=nə=lɛ̃=bə=na=ʁjɛ̃=a=vu=di=ʁə 14
il=ε=bj=ɛ̃=lwɛ̃=lə=tɑ̃=si=ʒa=mε=ʒε=su=fεʁ 13
ʒε=sɥi=vi=lə=mi=ljø=e=nə=tʁu=və=plys=ʁə=pε=ʁə 14
kɔ̃=bjɛ̃=də=tɑ̃=zɑ̃=kɔʁ=ə=e=kʁi=ʁə=sε=ba=bjɔ=lə 14
il=fo=dʁa=ka=la=suʁ=sə=ʒə=ʁɑ̃=pli=sə=ma=fjɔ=lə 14
dɑ̃=zynə=pa=səa=ʁi=də=u=sə=tε=ʁə=mə=dɔ=nə=swaf 14
ʒa=tɑ̃=la=ɡə=lə=u=vεʁ=tə=kə=mε=pɑ̃=se=sεs=klafə 14
ʒə=su=εtə=ʁε=bjɛ̃=ɑ̃=kɔ=ʁə=ɛ̃=sɑ̃=dje=o=plys=fɔʁ 14
puʁ=i=ɔ=fʁiʁ=lε=ʁεs=tə=də=ʃa=lœ=ʁə=də=mɔ̃=kɔʁ 14
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

03/08/2015 23:57Tulipe Noire
Très joli et fort apprécié..........Mes amitiés.

03/08/2015 23:57Tulipe Noire
Très joli et fort apprécié..........Mes amitiés.
26/09/2017 02:18Luma
J’aime beaucoup celui-ci de poème. Ils ne sont pas très accessible à moi, mais j y décèle de magnifique perles. Par contre j’ai vraiment du mal avec la foison de fautes d’orthographe, ça pique les yeux.
Mes vers fétiches sont :
Dans une passe aride où se taire me donne soif.
Je n’ai plus rien des flammes qui me léchaient jadis,
Mais j’ai perdu le feu qui m’habillait avant.
Merci pour ces images.
Poème - Sans Thème -
Du 03/08/2015 03:22
L'écrit contient 215 mots qui sont répartis dans 6 strophes.