Prose:Une Jungle Sablonneuse

Il s’est perdu et tu fouilles dans les bois jadis abattu,
Sur la patte a papier tout est vert, suspendu !
Une jungle de pensées à présent révolu.

Il demeure comme l’humus pestilent et bien riche,
Éventrant les cumulus de la cime de ces fiches.
Mais plus un qui ne vivent dans les lettres que tu défriches.

A l’horizon plus un îlot perché sur la houle des vagues,
Naufragé ces l’ego à tes pieds d’on tu foule les plages.
A ton sillage abandonné la carcasse d’une barge, qui coule,
Et son bois rance qui prend le large puis dans les flots roules.

Ô comme mes textes sont pauvres, alors que je les rase,
Avec quel oxygène pousseront ces idées ?
Et sûr quoi je vais imprimer après ? !

Je tourne et retourne les sables, à la recherche du grain désirable,
Lui joue à cache-cache dans les dunes et je recouvre mes pages.
Écrire n’est qu’un jeux, paraître à chaque phrase.