Poème:Variation Avariée 2

Toi aussi tu es là ?
Et tu arbores une bien belle carcasse !
Mon vieux ces artistiques.
Pour un mec fin qui croit avoir du tact,
Bien que personne ne mérite ces tatanes.
Un requin ! Et tu es la proie d’une attaque,
En fait personne ne démérite la panne.
Ces plus difficiles de vivre pour soi-même,
En plus fumer tue sa mère !
Et la force que je déploie,
Déroule ma bobine et même celles des autres.
Les aigres graines du silo oscillent,
Dans le roulement à bille d’hostiles stylos.
Comme un putain d’grain d’sable !
Bravant le roc où le gravier,
Dans la mer des semblables,
Les rêves déferlent, de plages ensoleillées.
Je suis un grain d’folie à la sagesse passagère,
Car je reste toujours poli, comme un bout de verre.
Ici est las tout roule ! Pousse où se blottit,
Hélas dans la housse en boule comme un nid.
Pouvant contenir des traces d’arachides et fruits à coque,
De crustacés et de mollusques ?
Sans déplaire aux arachnides de notre époque,
Qui dans mes frusques s’incrustent assez.