Texte:Sigh…

Chaque matin habité de paresse je me réveille
Me demandant quand je me suis endormi la veille
Ne désire alors que rester cloué dans mon plumard
Voulant oublier ce qui m’attend hors de mes quatres murs

Caressant le doux rêve d’être exempté de tout
Je m’imagine mener l’existence d’un libre fou
Ô comment fuir cet écosystème laid et morbeux !
Vivre sous ses contraintes est fort douloureux

Ai-je perdu cette flamme fougueuse et virile ?
Que c’est horrible ! Plus rien ne me passionne

Cette jungle obscène et si exhibitionniste
Se donne à recouvrir ma chair de quelque volupté
Oppressantes sont parfois ses pulsions
Et enivrant le parfum de leurs exhalaisons

Les voies vertueuses sont prisées mais si rares
Je cherche refuge dans ce tourbillon de malice
Armé d’encre je défie les anomalies de cette lice
Bien que n’étant pas muni d’un coeur fort hardi

L’élégance redore laidement le blason du paraître
Me faisant quelques fois perdre de vue l’essentiel
La véritable beauté de la race humaine