Poème:« Les Sonnets Du Coeur » (Duo : Edwina Et Yonko)

Il brisera la glace de par ses fortes flammes
Flammes animées par le désir de te posséder
Les voix de la jalousie font les choeurs, mais je ne peux céder
Même s’il faille que mon corps subisse le châtiment de milles lames

Cet amour brille d’un noir intense, me consume l’âme
J’ai ton nom sur mes lèvres esseulées tel un obsédé
Ton sang ne veut point se résoudre à me laisser accéder
Au saint graal que représente ton coeur de femme

Mon corps se lasse de ces rencontres sous la menace de la nuit
C’est un refrain à la mélodie aussi assommante que celle de l’ennui
Je crains qu’un jour le temps, pour toi, mes sentiments désenflamme

Des yeux et des oreilles auscultent notre histoire à fin de l’abcéder
Leurs efforts sont vains, car mon amour continuera d’excéder
À chaque fois qu’on l’éteind, mon coeur tient le coup, se renflamme

-Je voudrais tant aimer ! Aimer et être aimée
Sentir la chaleur de ce feu au fond de l’âme
Croire en cette croyance. Ô même si infâme
Soit-elle capable de tout me pardonner.

L’amour et son sombre nombre veut se compter
Aimé et être aimée c’est tout ce que je blâme
La réalité où la solitude affame
L’amour est si vaste, un infini sujet.

Je voudrais tant aimer ! Autant que peut s’écrire !
L’amour de l’écriture et l’amour de le lire
J’aimerais tant apprendre à connaître le temps…

Suis-je prête ? Prête à accueillir dans ma vie
Cette torpeur et son torrent de sentiments
Oui, prête à accueillir l’amour… sa poésie…

La pression de mes vents d’amour jamais ne régresse
J’avance au rythme d’un calembour du lendemain
Sur le sentier de la solitude, donne-moi la main !
Leurs lois et coutumes, notre union transgresse

Le doux regard de tes yeux, empli d’une lueur de tendresse
Guide mes pas, me rassure et me montre le chemin
Ce qui nous lie à plus de valeur que le plus grand parchemin
Tu as toujours lutté pour nous deux telle une frêle tigresse

L’on m’accuse de t’avoir ensorcellée sans preuve à l’appui
Leur médisance est aussi profonde que la taille d’un puits
Tous les fils de leurs vils venins, ma fougue détresse

À cause du miel de notre amour, ils forment un amer essaim
La cuirasse de ton innocence me protège des dires malsains
Qui rêvent de voir nos coeurs jouer la symphonie de la détresse

-Je t’aime ! Ô oui je t’aime et ce jusqu’à la fin
Je t’aimerais dans un amour libre
Libre de réaliser un quatrain
Sans équilibre…

Je t’aime ! Ô je vais t’aimer sans faim
Sans repentance, juste toi qui vibre
Vibre tel un livre d’images, un conte enfantin
T’aimer à en être ivre.

Tous mes défauts, ma complaisance
Je t’aime pour t’aimer pour toujours
Je t’aime si tu aimes ma cadence.

Je t’aime sans ne plus penser, je t’aime
Je t’aime pour parler de tous nos amours
Je t’aime pour créer un poème