Poème:Silence

Certains se ressourcent dans le silence,
Comme un moment d’absence,
Certains s’apaisent dans le silence,
C’est un moment intense,
Moi, quand le silence m’encense,
S’éveillent mes 5 sens,
Dans un sentiment d’urgence,
Et c’est le stress qui m’enfonce,
Dans cet abyme de terreur,
Elle est peut-être belle, mais elle me fait peur,
Au plus profond de mon cœur,
Se cache comme une sourde frayeur,
Je ne sais pas ce qui le fait peur,
Mais voyant ce silence de l’intérieur,
J’ai cette impression qui m’oppresse, me serre le cœur,
C’est peut-être aussi que c’est de là que vient la douleur,
C’est cette impression de vide, de néant,
Qui m’encercle, se fraye un chemin en moi, lentement,
Mais qui me détruit plus sûrement,
Que ne le ferais le temps,
Il y a peut-être aussi ce sentiment urgent,
Qui naît du silence, c’est épuisant,
Comme si la vie se taisait éperdument,
Comme si tout se stoppait, c’est un sentiment pressant,
Il y a enfin, sûrement, que le silence rappelle la mort,
Ce grand mystère qui me fait souffrir encore,
Qui me terrorise, c’est comme un mauvais sort,
Qui enlève de mes yeux toute lueur de trésor,
Et cette grande chasseuse qu’est la mort,
Me désespère, le silence est plus fort,
Quand il te fait penser que même la vie a tort,
Et quand le moindre son vaut plus cher que de l’or,
Certaines personnes vivent dans le silence,
Comme un éveil des 5 sens,
Certaines personnes s’accoutument au silence,
Et aiment quand il les encense,
Mais, le silence me fait peur,
M’empêche de prendre de la hauteur,
C’est une frayeur intérieure,
Qui s’est emparée de mon cœur,
C’est pour ça que je veux combler le silence,
Avec la vie, avoir plus de chance,
Car le bruit est, ou du moins à mon sens,
La plus grande inspiration, qui préserve l’innocence,
Pour bannir toutes les peurs,
Préserver nos heures,
Dans nos corps, raviver la chaleur,
Je veux combler le silence, plus question d’avoir peur,
Il est temps d’avancer,
Et d’atteindre la lueur,
De toutes nos idées, nos pensées,
Et bannir la terreur !