Prose:Les Naufragés
La Prose
Entassés dans les ports, s’entrechoquants inquiets, les voguants se terrent.
Le grincement des attaches, les chaines des ancres lourdes, les voiles battantes ligaturées au fer, aux forêts de mâts fiers emplissant l’horizon de barreaux, oscillants, monotones, comme le pendule asservit par le temps, respectant assidûment le rythme de l’horloge.
Tu les berces pourtant, les appelant au voyage, la houle caressant l’onde et portant le courage au voilier prisonnier qui s’éprend de sa cage.
C’est toi qui remplis les cales sombres et pleines d’aigreur d’épices d’arômes et de senteurs poussants sur les flancs fertiles des fleuves qui te pleurent.
Tu es douce et gracile, aimante et savante, bouillonnante aux flots tempétueux. Ils aimeraient te voir plate et docile comme un miroir paresseux pour s’y voir majestueux dans une contemplation passagère et futile.
Ceux qui te savent ne sont-ils, ces naufragés que l’on dit fous ? Qui, blessés par l’écueil, la falaise rugueuse s’égrainant en ton sein ou par le glacier transit se vêlant dans ton immensité, se livrent tout entier à ton âme infinie. Descendants en ton cœur, perçants leurs armatures se laissant pénétrer des trésors d’or pur de tes mystères enfouis.
Le grincement des attaches, les chaines des ancres lourdes, les voiles battantes ligaturées au fer, aux forêts de mâts fiers emplissant l’horizon de barreaux, oscillants, monotones, comme le pendule asservit par le temps, respectant assidûment le rythme de l’horloge.
Tu les berces pourtant, les appelant au voyage, la houle caressant l’onde et portant le courage au voilier prisonnier qui s’éprend de sa cage.
C’est toi qui remplis les cales sombres et pleines d’aigreur d’épices d’arômes et de senteurs poussants sur les flancs fertiles des fleuves qui te pleurent.
Tu es douce et gracile, aimante et savante, bouillonnante aux flots tempétueux. Ils aimeraient te voir plate et docile comme un miroir paresseux pour s’y voir majestueux dans une contemplation passagère et futile.
Ceux qui te savent ne sont-ils, ces naufragés que l’on dit fous ? Qui, blessés par l’écueil, la falaise rugueuse s’égrainant en ton sein ou par le glacier transit se vêlant dans ton immensité, se livrent tout entier à ton âme infinie. Descendants en ton cœur, perçants leurs armatures se laissant pénétrer des trésors d’or pur de tes mystères enfouis.
Poète Zéphyr
Zéphyr a publié sur le site 19 écrits. Zéphyr est membre du site depuis l'année 2017.Lire le profil du poète ZéphyrSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Les Naufragés
ɑ̃tase dɑ̃ lε pɔʁ, sɑ̃tʁəʃɔkɑ̃z- ɛ̃kjε, lε vɔɡɑ̃ sə teʁe.lə ɡʁɛ̃səmɑ̃ dεz- ataʃə, lε ʃεnə dεz- ɑ̃kʁə- luʁdə, lε vwalə batɑ̃tə liɡatyʁez- o fεʁ, o fɔʁε də mat fjez- ɑ̃plisɑ̃ lɔʁizɔ̃ də baʁo, ɔsijɑ̃, monotɔnə, kɔmə lə pɑ̃dylə asεʁvi paʁ lə tɑ̃, ʁεspεktɑ̃ asidyme lə ʁitmə də lɔʁlɔʒə.
ty lε bεʁsə- puʁtɑ̃, lεz- apəlɑ̃ o vwajaʒə, la ulə kaʁesɑ̃ lɔ̃də e pɔʁtɑ̃ lə kuʁaʒə o vwalje pʁizɔnje ki sepʁɑ̃ də sa kaʒə.
sε twa ki ʁɑ̃pli lε kalə sɔ̃bʁəz- e plεnə dεɡʁœʁ depisə daʁoməz- e də sɑ̃tœʁ pusɑ̃ syʁ lε flɑ̃k fεʁtilə dε fləvə ki tə pləʁe.
ty ε dusə e ɡʁasilə, εmɑ̃tə e savɑ̃tə, bujɔnɑ̃tə o flo tɑ̃petɥø. ilz- εməʁε tə vwaʁ platə e dɔsilə kɔmə œ̃ miʁwaʁ paʁesø puʁ si vwaʁ maʒεstɥø dɑ̃z- ynə kɔ̃tɑ̃plasjɔ̃ pasaʒεʁə e fytilə.
sø ki tə save nə sɔ̃ til, sε nofʁaʒe kə lɔ̃ di fus ? ki, blese paʁ lekœj, la falεzə ʁyɡøzə seɡʁεnɑ̃ ɑ̃ tɔ̃ sɛ̃ u paʁ lə ɡlasje tʁɑ̃zi sə vεlɑ̃ dɑ̃ tɔ̃n- imɑ̃site, sə livʁe tut- ɑ̃tje a tɔ̃n- amə ɛ̃fini. desɑ̃dɑ̃z- ɑ̃ tɔ̃ kœʁ, pεʁsɑ̃ lœʁz- aʁmatyʁə sə lεsɑ̃ penetʁe dε tʁezɔʁ dɔʁ pyʁ də tε mistεʁəz- ɑ̃fui.
Historique des Modifications
21/10/2017 19:38
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
21/10/2017 22:31Nadja Dream
Je ne comprends pas très bien....au début ça me fait penser à tous ces pauvres gens qui fuient la violence... mais je ne sais pas... merci du partage
Prose Départ
Du 21/10/2017 19:35
L'écrit contient 205 mots qui sont répartis dans 1 strophes.