Poème:Fêter,

Dans les vallées les plus profondes des cris de liesses,
C’est un torrent emportant tout, même la mort,
L’élan commun est un courant, comme la jeunesse,
L’innocence ignore tout des regrets, des remords,

Des chansons sont écrites pour de telles occasions
On les entend petit on les comprend trop tard,
Un peu de courtoisie apporte à l’unisson,
Un début de courage aux timides en retard,

Et quel que soit le thème c’est toujours dans les rues,
Dans l’enclos des jardins, au cœur des cathédrales,
Là où devient possible la plus belle des vertus
Se réveille l’ambiance fraternelle, amicale,

Mais si est inversée la cause et son effet,
On se réjouit sans but, on s’amuse sans gaieté,
On voit la tradition dont la trame se défait,
Pas de Pâques sans Passion, de Victoire sans fêter…