Prose:Le Feu

Des purifications… Des sorcières… De la lumière… Du feu… Du feu… Du feu… Encore et encore… Brûlant, gémissant, tailladant le ciel des cieux de son ardente beautée, et s’employant à envahir le cœur de nos âmes perdues…
Sous ces buchers où jadis nombbre de dites « sorcières » tombèrent, calcinée, par la Sainte Eglise des abus « passés ».
Pourquoi prier, à genoux dans cette ombre, alors que la flamme enchanteresse est bien meilleure, bien plus agréable, emplie de chaleur fine et divine ?
Pourquoi préférer un amour oublié, qui condamne des milliers d’êtres humains a mourir de faim, de soif, de guerre, de bombes ou encore du manque d’argent ?
Pourquoi laisser mourrir ce peuple quand on est « tout puissant » ?

Alors Toi que les astres et les étoiles doivent acclamer,
Toi qui dans ton infinie beauté (et bonté) ,
Toi qui n’a qu’un seul désir,
C’est de forger cet avenir,
Emploie Toi y, l’a Tu oublié ?
Est Tu comme nous dans ces soirées,
Dansant, trébuchant sur la nuit,
Quelques grammes dans le sang, une sincère simphonie ?
Où a Tu concédé à offrir ce monde,
A Lucifer, lui qui est si méchant,
Peut être brûle Tu dans les flammes de l’enfer,
Peut être que c’est Toi Lucifer…

Des rêves, des espoirs, des songes, le tout baclé par un amas de flème…
Un « Wanker » rien de plus…
Moi, je ne pris plus sous ces statues, conscient que le monde avec Toi est perdu… Moi, je me tue par les poumons, conscient que loin d’ici tout est plus rose… Moi, je m’endors au paradis, dans les bras d’une déesse étoilée… Moi, je quitterais volontiers ma vie… Mais pas pour Te rejoindre, dans ton royaume si (im) parfait.