Poème:Pensée Errante

On m’a dit que l’amour est unique et qu’il n’existe qu’un.
Que ce sentiment est éphémère, s’il est pour un humain.
Alors j’ai repoussé son mal et ses douleurs qui me frissonnent.
Vu que personne n’est pareil à l’image qu’il donne.
Sentir ainsi l’arome et l’amertume de son asile.
Sous les lauriers et oliviers qu’illumine le grésil.

Quant l’admiration vous pousse aux autrui, alors suivez la.
Bien que ses chemins soient ardus que la stupeur exila.
Car au centre les prières se perdent dans les sentiers des cieux.
Tandis qu’autour, l’amour se prépare pour ses ultimes adieux.

J’aurai voulu l’avoir des mains de son auteur, qui l’a stéréotypé.
Etant vain j’ai fini par miser sur l’eternel afin de flirté avec la paix.
La vie est un injuste envers moi avec ces tribulations.
Que je sens la pourriture à travers ces émanations.

Ce que je vois, ce que je ressens, est-ce un sentiment ?
Qui nage en solitaire, affolé mais qui s’en foute éperdument
Je me prénomme Ahmed, le même que celui de mon prophète.
Mais, tout en étant hypocrite, ignorant et analphabète.
J’aurai voulu croire à cette prophétie qui ne cesse de m’asservir.
Ce que le mal me fait engendrer aux profonds de mes désirs.