Poème:Préambule D’un Confinement

20h19
20h19, la télé était allumé
Les infos passaient, comme toujours le même rituel
Les invités étaient en train de s’engueuler
Le virtuel était devenue réel.
20h19, le dehors était bruyant
Le silence se faisait bruyant
Mais pas aujourd’hui, mais pas aujourd’hui
Il était présent cette nuit.
20h19, mère parlait au téléphone
Mais pourtant c’est dans ma tête que ça sonne
J’ai l’esprit en alerte
Je suis sur les gonds, mais j’en ai pas l’air
À 20h19, Marianne
Si tu savais, ce qui se passais
Des larmes bien réelle, ton cœur pleurerait
Pour nos âmes florales qui fanent.
La fatalité de l’éphémérité
De notre existence est si belle.
Qu’on oublie que veille sur nous une sentinelle
Un silence qui c’est toujours imposé.
20h19, le monde continue toujours à tourner
Mais j’ai l’impression qu’il s’est arrêté.
Le silence résonne dans ma tête
Où tout se mêle, ou je m’entête, dans ma tête, ça s’emmêle
20h19, un tictac toque du tic au tac
Dans ma tête, tâtonne, s’entête donne du ton
Serpente silencieusement au son
D’un maestro ayant de la ressource dans son sac
20h19, le jour est jour, la nuit est nuit
Mais quelque chose à changé depuis
Quoi donc personne, ne put le dire
Serait-ce un battement de papillon ou bien pire
Qui enchaîna ses débuts de péripéties
Aussi incroyable que Nessie.
J’aimerais être terre à terre mais le mystère s’épaissit
Et si cela était synonyme d’une anesthésie
De notre raison, le monde semble devenir fou
Mais ne serait-ce pas en vérité nous ?
Le monde change tout les jours
Mais aux yeux de l’homme que quand il
L’homme peut donc pendant des siècles rester sourd
À ce qu’il entend, à ce qu’il voit
Obnubiler par son propre orgueil
La Terre pourrait bien périr en mai
Que s’il survivait, il ne s’en soucierait
Seul son hypocrisie fera le deuil.

20h20 : Nous sommes en guerre