Poème:Oh La Vie…

Oh la vie si tu savais
Tout le mal que tu m’as fait
Mon cœur s’éreinte sous tes étreintes
Et j’aperçois les empreintes
De mes plus grasses craintes
Que de matières grasses j’ai peintes
Pour dissimuler mon teint
Cacher ma tristesse
Mon stress qui tresse en vitesse
Cette toile qui voile cette vérité
Que l’homme a hérité et qui ne fait qu’irrité
Ces ignobles menteurs
Qui nous embrument l’esprit avec lenteur
Dans un imaginaire univers
Où règne l’hiver.

Maintenant je compte mes larmes
Au nombre de verre qu’elle remplie
Et quand elle déborde de mon arme
Menace d’éteindre cette flamme vacillante
Qui fût rutilante, bruyante, brillante, brûlante, plein de vie
Et aujourd’hui elle s’éteint telle une âme vieillissante.

Blessure du passé pas particulièrement pensés
Blessure du passé pas particulièrement pansés,
Cette blessure cette sale souillure
Qui suinte saigne tell une sangsue
Sape toute mes forces
Ainsi que mon sang corse
Qui se décorce telle une écorce.

Quand je te dis je t’aime
Tu me renvoies de la haine
Quand de toi je veux profiter de chaque instant
Tu ne m’en laisse pas le temps
Quand à pleine dent je te croque
Tu te durcis tel un roc
Quand je te dis à quelle point tu m’es précieuse
Tu deviens tout d’un coup pernicieuse
Et d’une voix mielleuse, enjôleuse
Telle une voleuse, ou une tumeur cancéreuse
Tumultueuse, tu creuses, , tu creuses
TU CREUSES, dans ma chair creuse
Et tu me fais souffrir
Car c’est tout ce que tu as a m’offrir
Un passé remplis de mensonges
Un futur emplis d mauvais songes.

Te rappelles tu quand j’étais fort
Fort comme le fer fort comme un fort
Je fus ce phare ce pharaon
Je suis ce fous ce fantôme ce funambule
Qui fanfaronne en fanfare.

Aujourd’hui, je préféré tout oublier
Dans un silence m’emmurer
Partir en silence, avec ma conscience
M’éteindre tel Byzance, teindre mon essence
Et si cette conne de science
Ne comprend pas ce non-sens
EH BEN TANT-PIS.