Poème:Sein Maternel

Ah ! Douceur infinie, un jour t’ai-je connue ?
Formé dans le secret à la quête inconnue,
La douceur du miel, l’onctuosité de la crème,
Le bleu du ciel, l’immensité qui nous entraîne,
Lumière de la vie, tendresse ineffable,
Caresses, puis sourires, amour immuable.

Doucereuse rencontre au parfum de jasmin,
D’où ce rêve que raconte nos lendemains,
Je cherche un souvenir de tous ces doux instants,
Mais je me rends compte qu’ils sont bien loin maintenant,
Tu étais là, enfin je crois, c’est dur à dire,
Mes souvenirs de toi me bercent, me font sourire.

Chaleureuse présence, échanges divins,
Complicité amoureuse, idylle sans fin,
Nourri par cette suavité naturelle,
La naissance a donné place à cet arc-en-ciel,
Un monde de couleurs, bonhomie entraînante,
Paisibles sensations, aux saveurs enivrantes.

Je frôle l’abstrait de toutes réminiscences,
La sécurité, l’effluve de ma naissance,
La beauté d’un instant irréel, plus qu’un songe,
Réalité trompeuse qui cache un mensonge,
De telles douceurs n’existent que dans ce sein,
Il n’y en a jamais ailleurs, j’ai cherché en vain.

Des caresses, un tendre baiser, l’amour c’est beau,
L’amour d’une épouse ou amie, parfois c’est trop,
Mais celui qu’on trouve dans ce sein maternel,
Un paradis, une quête sempiternelle,
On l’a eu, perdu dans ce gouffre de la vie,
Puis revu, devant une mère et son petit.