Poème:À L’ombre De La Douleur.
Le Poème
Des gens pauvres qui ont faim et froids
Où le chagrin de vivre, pèse de tout son poids
Entre l’enjeu du sort et la peur de demain, fauve noire
Leurs nuits sont des éveils et leurs jours des nuits de tout feu
Chaque heure un déjà et chaque instant un après de tourment
Et le songe, il était une fois, le bonheur un lointain océan
Leurs vies un essaim de soucis et des aujourd’hui douloureux
Et pesante comme l’absence d’un être aimé
En leurs demeures, la joie aux doux et assidus entrains
Enfants de la misère et du temps, à l’affut de l’acharné destin
Ils ne les restaient du berceau de son aurore, qu’une douceur étouffée
Voici la fin du mois et la fin de l’année sans âge
Dans le grand vent de l’espoir perdu
Les attentes des chômeurs en courroux
Des jeunes victimes d’un présent aux sinistres présages
Lourde leur sombre peine et son mal et son fracas
Dévidant leur patience qui s’ouvrait sur la hantise
Aux rythmes de la révolte et la rébellion dévastatrice
Tel un feu d’incendie roulant ses flammes sur les horribles lois
Voici la fin du mois et la colère rouge et noir
Qui s’exprimait sur tous les visages
Et enflammait les familles tristes de rages
Pareil à l’éclair, leurs douleurs brillaient en leurs mornes regards
Ô Misère ! Déjà ta force première en tous les cités
En silence cernait de son frisson tous les lieux
Et en tes bras désolés, la tristesse froide à l’ombre des maux
Bavant de rage, l’absurde malheur qui l’a rivait
À ses innocents gens qu’on a trompés leurs rêves et châtiait leurs destinées
PostScriptum
Parmi les hommes la tolérance s’est égarée
Alors que les pauvres innocents lui chantaient des louanges
le front dans les nuages et l’âme de foi animée
Qui font pâlir jusqu’au larme, les archanges
Aux nimbes dorés et tous les Saint rassemblés.

Poète Tulipe Noire
Tulipe Noire a publié sur le site 397 écrits. Tulipe Noire est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète Tulipe NoireSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: À L’ombre De La Douleur.
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Phonétique : À L’ombre De La Douleur.
vwasi la fɛ̃ dy mwa, osi də la kɔlεʁədε ʒɑ̃ povʁə- ki ɔ̃ fɛ̃ e fʁwa
u lə ʃaɡʁɛ̃ də vivʁə, pεzə də tu sɔ̃ pwa
ɑ̃tʁə lɑ̃ʒø dy sɔʁ e la pœʁ də dəmɛ̃, fovə nwaʁə
lœʁ nɥi sɔ̃ dεz- evεjz- e lœʁ ʒuʁ dε nɥi də tu fø
ʃakə œʁ œ̃ deʒa e ʃakə ɛ̃stɑ̃ œ̃n- apʁε də tuʁme
e lə sɔ̃ʒə, il etε ynə fwa, lə bɔnœʁ œ̃ lwɛ̃tɛ̃ ɔseɑ̃
lœʁ viz- œ̃n- esɛ̃ də susiz- e dεz- oʒuʁdɥi duluʁø
e pəzɑ̃tə kɔmə labsɑ̃sə dœ̃n- εtʁə εme
ɑ̃ lœʁ dəməʁə, la ʒwa o duz- e asidysz- ɑ̃tʁɛ̃
ɑ̃fɑ̃ də la mizεʁə e dy tɑ̃, a lafy də laʃaʁne dεstɛ̃
il nə lε ʁεstε dy bεʁso də sɔ̃n- oʁɔʁə, kynə dusœʁ etufe
vwasi la fɛ̃ dy mwaz- e la fɛ̃ də lane sɑ̃z- aʒə
dɑ̃ lə ɡʁɑ̃ vɑ̃ də lεspwaʁ pεʁdy
lεz- atɑ̃tə dε ʃomœʁz- ɑ̃ kuʁʁu
dε ʒənə viktimə dœ̃ pʁezɑ̃ o sinistʁə- pʁezaʒə
luʁdə lœʁ sɔ̃bʁə pεnə e sɔ̃ mal e sɔ̃ fʁaka
devidɑ̃ lœʁ pasjɑ̃sə ki suvʁε syʁ la-ɑ̃tizə
o ʁitmə də la ʁevɔltə e la ʁebεlljɔ̃ devastatʁisə
tεl œ̃ fø dɛ̃sɑ̃di ʁulɑ̃ sε flamə syʁ lεz- ɔʁiblə lwa
vwasi la fɛ̃ dy mwaz- e la kɔlεʁə ʁuʒə e nwaʁ
ki sεkspʁimε syʁ tus lε vizaʒə
e ɑ̃flamε lε famijə tʁistə də ʁaʒə
paʁεj a leklεʁ, lœʁ dulœʁ bʁijε ɑ̃ lœʁ mɔʁnə- ʁəɡaʁd
o mizεʁə ! deʒa ta fɔʁsə pʁəmjεʁə ɑ̃ tus lε site
ɑ̃ silɑ̃sə sεʁnε də sɔ̃ fʁisɔ̃ tus lε ljø
e ɑ̃ tε bʁa dezɔle, la tʁistεsə fʁwadə a lɔ̃bʁə dε mo
bavɑ̃ də ʁaʒə, labsyʁdə malœʁ ki la ʁivε
a sεz- inɔsɑ̃ ʒɑ̃ kɔ̃n- a tʁɔ̃pe lœʁ ʁεvəz- e ʃasjε lœʁ dεstine
Syllabes Phonétique : À L’ombre De La Douleur.
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ʃakə=œʁ=œ̃=de=ʒa=e=ʃa=kə=ɛ̃s=tɑ̃=œ̃=na=pʁε=də=tuʁ=me 16
e=lə=sɔ̃ʒə=il=e=tεynə=fwa=lə=bɔ=nœʁ=œ̃=lwɛ̃=tɛ̃=ɔ=se=ɑ̃ 16
lœʁ=vi=zœ̃=ne=sɛ̃=də=su=si=ze=dε=zo=ʒuʁ=dɥi=du=lu=ʁø 16
e=pə=zɑ̃=tə=kɔ=mə=lab=sɑ̃=sə=dœ̃=nε=tʁə=ε=me 14
ɑ̃=lœ=ʁə=də=mə=ʁə=la=ʒwa=o=du=ze=a=si=dys=zɑ̃=tʁɛ̃ 16
ɑ̃fɑ̃də=la=mi=zε=ʁəe=dy=tɑ̃=a=la=fy=də=la=ʃaʁ=ne=dεs=tɛ̃ 16
il=nə=lε=ʁεs=tε=dybεʁsodə=sɔ̃=no=ʁɔ=ʁə=ky=nə=du=sœʁ=e=tu=fe 17
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dε=ʒə=nə=vik=ti=mə=dœ̃=pʁe=zɑ̃=o=si=nis=tʁə=pʁe=za=ʒə 16
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o=ʁit=mə=də=la=ʁe=vɔl=təe=la=ʁe=bεl=ljɔ̃=de=vas=ta=tʁisə 16
tεl=œ̃=fø=dɛ̃=sɑ̃=di=ʁu=lɑ̃=sε=flamə=syʁ=lε=zɔ=ʁi=blə=lwa 16
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ki=sεk=spʁ=mε=syʁ=tus=lε=vi=za=ʒə 10
e=ɑ̃=fla=mε=lε=fa=mi=jə=tʁis=tə=də=ʁa=ʒə 13
pa=ʁεj=a=le=klεʁ=lœʁ=du=lœʁ=bʁi=jε=ɑ̃=lœʁ=mɔʁ=nə=ʁə=ɡaʁd 16
o=mi=zεʁə=de=ʒa=ta=fɔʁ=sə=pʁə=mjε=ʁə=ɑ̃=tus=lε=si=te 16
ɑ̃=si=lɑ̃=sə=sεʁ=nε=də=sɔ̃=fʁi=sɔ̃=tus=lε=lj=ø 14
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Commentaires Sur La Poesie

Voici une aquarelle où la douleur, la faim, la perte, le chômage et la calamité publique font partie de ce bouquet de misère et de souffrance, en particulier pour les jeunes qui sont pénalisés par le désespoir. Merci pou ce beau portrait de la réalité avec toutes les nuances de ce moment si difficile pour l’humanité!

Amie Printemps merci pour ton partage et pour ton commentaire fort apprécié, merci pour ton coup de coeur poétique, au plaisir de lire tes beaux poèmes....Joyeux Noel.
Très beau texte empathique qui relate le poids de la misère qui s’abat sur les pauvres gens qui souvent ne tiennent même pas jusqu’à la fin du mois.une colère et une souffrance qui parfois s ’expriment mais plus souvent ne s ’expriment pas. Des images saisissantes dans ce poème lyrique qui nous entraîne au plus profond de la douleur, j’aime beaucoup la phrase "leurs nuits sont des éveils et leurs jours des nuits de tous feux" Merci pour ce bel écrit sensible et talentueux, mon coup de coeur.

Comme toujours je suis content de vous lire j’aime beaucoup vos poèmes.
Malheureusement la pauvreté des uns ne touche pas les plus nantis c’est l’égoïsme grandissant.
Merci pour ce magnifique poème.
Amicalement Alejo.

Un très beau poème comme d’habitude qui nous rassemble du côté de ses victimes tourmentée par la faim, les soucis et la fatigue de cette vie cruelle où la société est désolée, j’aime beaucoup, amicalement. L’année prochaine sera peut-être un renouveau pour nous qu’on saura apprécier.
Que c’est beau !

Dans ce poème que j’adore profondément qui ne ramène pas de touche d’espoir pour les pauvres, la peur...Ça me touche assez durement car je me mets à la place des autres et que ça paraît impossible qu’il n’y ait plus personne à être malheureux dans ce contexte. Le vers qui m’a interpellé parce que c’est subliment beau est "Ils ne les restaient du berceau de son aurore, qu’une douceur étouffée" Tu es talentueux mais de fou, le lion de la poésie sur ce site. Merci du partage avec ma sincère amitié également. C’est un réel plaisir de te lire Tulipe Noire.

Tulipe noire bonjour, un texte d’actualité dans ce monde en marche, si pareil à ceux de Zola. Une démarche démarche d’écriture aussi intéressante que poignante, bravo.
c’est très bien écrit, sensible et fluide comme du Victor Hugo, 2021c’est proche de la Commune, on ne peut qu’admirer...
Bonjour, heureux de te lire de nouveau, toujours agréable malgré un sujet bien triste, mais bien joliment amené. Merci pour ce partage.

Un très joli poème comme d’habitude ! Merci du partage.
Oui hélas la misère croit ... alors que l’opulence grandit Il en sera ainsi tant que la société ne sera pas repensée
dans sa structure profonde ( exemple : revenu d’ existence ...). Bien beau poème qui nous montre les désarrois et la tristesse de tous ceux qui doivent supporter cette misère grandissante . Merci du partage.
Poème déchirant qui rappelle l’imperfection de notre monde. Vous avez su aborder ce sujet avec une réalité et un réalisme époustouflant mais ô combien la vérité est dure à entendre. J’espère du moins qu’avec de si beaux poèmes, on fera changer les choses et qu’on éradiquera la misère ! Merci beaucoup du partage, votre texte m’a beaucoup touchée!