Poème:Les Saisons

Le soleil des soucis et l’espoir s’évapore,
Le vent du désespoir, la pluie des problèmes,
Puis il pleut des maux et nos erreurs se promènent,
On espère que vienne l’accalmie à l’aurore.

Quelques fleurs sur le sol, paysage d’automne,
Que du rouge et marron pâle, douleur sur le sol,
La chance nous boude, elle passe et rigole,
C’est Novembre dans notre cycle monotone.

Un vent glacial paralyse nos efforts,
Nos émotions givrées par la peur du climat,
Se cristalisent et se figent dans ce frimas,
Déception, hiver de nos sentiments prend corps.

L’espérance fleurit, frondaison des buissons,
Et la chance sourit, de faible à puissant,
Émotions reverdissent, câlin du printemps,
Papillons, hier chenilles, l’espoir à l’horizon.

L’amour retrouvé, coloré comme l’été,
Les lubies de la vie qui réchauffent nos cœurs,
Maquillent ou pâlissent et habillent nos frayeurs,
Douce canicule d’un amour éprouvé.

Heureux ceux qui connaissent les quatre saisons,
Sous les tropiques c’est sécheresse ou pluie,
Le choix paraît mince dans ces sombres pays,
Ils ont l’arbre du bonheur mais sans feuillaison.

Le cycle de la vie et les saisons du temps,
Un jour c’est pluie et un autre sècheresse,
On se fait à la vie, on apprend la détresse,
Car notre espérance c’est soleil ou printemps.