Poème:Espace-Temps.
Le Poème
Je me sens tout minuscule et ridicule dans le mien, univers bleuté piqué d’étoiles lointaines blanches ou jaunâtres, voisines de galaxies démesurées. Visions que m’offre la fin d’une journée
Somme toute assez médiocre ; pour ne pas dire épouvantablement douloureuse, pour mon corps comme pour mon esprit. Pas un de mes sens qui ne soit écorché, blessé, épouvanté par cet endroit monstrueux, ou l’on m’a jeté contre ma volonté. Si tant est qu’on ait une volonté avant d’éclore !
Cet endroit ou vivent des milliards d’êtres entassé les uns sur les autres, que d’aucuns appellent Mère ou Gaïa.
Le jour, comme est appelé cet état second, j’occupe un endroit qui ne m’appartient pas. Il n’appartient sans doute à personne, car il était là avant tous, et ne disparaîtra sans doute, que bien après eux et ceux qui suivront. Cela n’empêche que je paie de ma personne pour avoir le droit de me poser le soir.
Que ce soit entre murs de paille ou de béton, c’est là dans ma prison, que j’attends mon heure, ma délivrance lorsque survient la nuit !
Alors vient mon espace temps ! De cet espace temps, je suis le prince incontesté. Mon univers, le mien, celui ou j’invite qui ou quoi me plaît, images d’instants amicaux, de moments amoureux, lisses, chauds ou froissés, de plaisir ou de bien être. Espace dont je suis maître du temps qui s’écoule, ou je puis chasser d’un clignement d’yeux, soucis et autres avatars déplaisants, mettre à mort des souvenirs encombrants et des cauchemars d’enfants !
Afin d’assurer ma protection, je me suis constitué une armée de féminins elfes en dentelles et porte jarretelles. Armée douce, tendre et soumise à mes ordres de chef suprême de notre espace temps, qui je le rappelle, est mien.
Pas de barbouzes ou de Rambos en treillis, rien d’autres que des belles m’entourant d’amour, de tendresse et prêtes à tout pour ma personne, protection rapprochée ou éloignée, elle veille, mon armée altière et vaporeuse ! Sensation voluptueuse d’une position sociale due à mon rang et ma noblesse naturelle de prince charmant.
Oui, elle veille cette armée, bien colorée, fardée, femme jusqu’au bout des seins comme disait un pote chanteur que j’ai perdu de vue depuis quelque temps.
Car vous l’admettrez ? Une armée, c’est bien féminin, non ? Elle apaise mes angoisses, mes soifs de magie et d’érotisme, me détend, me défend et m’entoure de mille préventions et précautions.
Ne vous méprenez pas, elle sait monter la garde pour me défendre, et me débarrasser d’intrus qui violeraient mon espace temps. Barrière de talons-aiguilles affûtés comme des compas d’artisans, elle ne laisse aucune chance à tous les fantômes du passé, cuirassés de trahisons, de contraintes et armés de mensonges et de douleurs.
Lorsque de leurs griffes vernies du rouge sang de mes attaquants, anachronismes rongeurs de ma conscience et de ma quiétude, mes créatures victorieuses me portent en triomphe, entourés de leurs atours vaporeux, je survole, vainqueur, les débris cadavériques de tous ces instants maléfiques, dont la vie m’a inondé contre mon gré !
Je me complais dans mon espace temps, mon bout de néant, ou je règne sur ma troupe comme un amant, aimant et comblé. Et ma troupe me le rend bien, aussi longtemps que je reste là, dans ce temps d’espace, mon personnel univers.
Mais Aurore dévoile le Matin qui surgit, reprenant sa course folle. Comme un géant arachnide, il m’entoure de sa toile nauséabonde qu’il appelle Éveil, et de mon espace temps, je bascule impuissant dans le trou noir d’une nouvelle expérience existentielle, qui se trouve être un nouveau jour ! Seul désormais, il me faudra batailler, éviter de me faire occire à tout instant dans ce cloaque béant ou se sont déjà laissé emporter rêveurs et poètes par centaines de milliers.
Je résisterai, ou du moins j’essayerai, je nagerai du plus fort de mon être jusqu’au bleu indigo du soir venu. Alors, par mes fantasmes enfin délivré, je rejoindrai mes régiments d’amazones nocturnes à la frontière de ma principauté Espace Temps.
Encore une journée se sera passée !
PostScriptum
Ma drogue c’est le rêve… Et c’est permis par les lois ! J’aime l’écriture en automate, second numéro pour abonnés. Critiquez, les amis, j’accepte toute occasion d’amélioration.
Poète Loup Gris
Loup Gris a publié sur le site 121 écrits. Loup Gris est membre du site depuis l'année 2012.Lire le profil du poète Loup GrisSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Espace-Temps.
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mais=au=rore=dé=voi=le=le=ma=tin=qui=sur=git=re=pre=nant=sa=cour=se=folle=com=meun=gé=ant=a=rach=ni=de=il=men=tou=re=de=sa=toi=le=nau=sé=a=bon=de=quil=ap=pel=le=é=veil=et=de=mon=es=pa=ce=temps=je=bas=cu=le=im=puis=sant=dans=le=trou=noir=du=ne=nou=vel=le=ex=pé=rien=ce=exis=ten=tiel=le=qui=se=trou=ve=ê=tre=un=nou=veau=jour=seul=dé=sor=mais=il=me=fau=dra=ba=tailler=é=vi=ter=de=me=fai=re=oc=ci=re=à=tout=ins=tant=dans=ce=cloa=que=bé=ant=ou=se=sont=dé=jà=lais=sé=em=por=ter=rê=veurs=et=po=è=tes=par=cen=tai=nes=de=mil=liers 140
je=ré=siste=rai=ou=du=moins=jes=saye=rai=je=na=ge=rai=du=plus=fort=de=mon=ê=tre=jus=quau=bleu=in=di=go=du=soir=ve=nu=alors=par=mes=fan=tas=mes=en=fin=dé=li=vré=je=re=join=drai=mes=ré=gi=ments=da=ma=zo=nes=noc=tur=nes=à=la=fron=tiè=re=de=ma=prin=ci=pau=té=es=pa=ce=temps 72
en=co=re=u=ne=jour=née=se=se=ra=pas=sée 12
Phonétique : Espace-Temps.
kɔmə œ̃n- ɛ̃sεktə ki nə məzyʁə pa limɑ̃site də sɔ̃ mɔ̃də,ʒə mə sɑ̃s tu minyskylə e ʁidikylə dɑ̃ lə mjɛ̃, ynive bløte pike detwalə lwɛ̃tεnə blɑ̃ʃəz- u ʒonatʁə, vwazinə də ɡalaksi deməzyʁe. vizjɔ̃ kə mɔfʁə la fɛ̃ dynə ʒuʁne
sɔmə tutə ase medjɔkʁə, puʁ nə pa diʁə epuvɑ̃tabləmɑ̃ duluʁøzə, puʁ mɔ̃ kɔʁ kɔmə puʁ mɔ̃n- εspʁi. pa œ̃ də mε sɑ̃s ki nə swa ekɔʁʃe, blese, epuvɑ̃te paʁ sεt ɑ̃dʁwa mɔ̃stʁyø, u lɔ̃ ma ʒəte kɔ̃tʁə ma vɔlɔ̃te. si tɑ̃ ε kɔ̃n- ε ynə vɔlɔ̃te avɑ̃ deklɔʁə !
sεt ɑ̃dʁwa u vive dε miljaʁd dεtʁəz- ɑ̃tase lεz- œ̃ syʁ lεz- otʁə, kə dokœ̃z- apεlle mεʁə u ɡaja.
lə ʒuʁ, kɔmə εt- apəle sεt eta səɡɔ̃, ʒɔkypə œ̃n- ɑ̃dʁwa ki nə mapaʁtjɛ̃ pa. il napaʁtjɛ̃ sɑ̃ dutə a pεʁsɔnə, kaʁ il etε la avɑ̃ tus, e nə dispaʁεtʁa sɑ̃ dutə, kə bjɛ̃ apʁεz- øz- e sø ki sɥivʁɔ̃. səla nɑ̃pεʃə kə ʒə pε də ma pεʁsɔnə puʁ avwaʁ lə dʁwa də mə poze lə swaʁ.
kə sə swa ɑ̃tʁə myʁ də pajə u də betɔ̃, sε la dɑ̃ ma pʁizɔ̃, kə ʒatɑ̃ mɔ̃n- œʁ, ma delivʁɑ̃sə lɔʁskə syʁvjɛ̃ la nɥi !
alɔʁ vjɛ̃ mɔ̃n- εspasə tɑ̃ ! də sεt εspasə tɑ̃, ʒə sɥi lə pʁɛ̃sə ɛ̃kɔ̃tεste. mɔ̃n- ynive, lə mjɛ̃, səlɥi u ʒɛ̃vitə ki u kwa mə plε, imaʒə dɛ̃stɑ̃z- amiko, də mɔmɑ̃z- amuʁø, lisə, ʃoz- u fʁwase, də plεziʁ u də bjɛ̃ εtʁə. εspasə dɔ̃ ʒə sɥi mεtʁə dy tɑ̃ ki sekulə, u ʒə pɥi ʃase dœ̃ kliɲəmɑ̃ diø, susiz- e otʁəz- avataʁ deplεzɑ̃, mεtʁə a mɔʁ dε suvəniʁz- ɑ̃kɔ̃bʁɑ̃z- e dε koʃəmaʁ dɑ̃fɑ̃ !
afɛ̃ dasyʁe ma pʁɔtεksjɔ̃, ʒə mə sɥi kɔ̃stitye ynə aʁme də feminɛ̃z- εlfəz- ɑ̃ dɑ̃tεlləz- e pɔʁtə ʒaʁətεllə. aʁme dusə, tɑ̃dʁə e sumizə a mεz- ɔʁdʁə- də ʃεf sypʁεmə də nɔtʁə εspasə tɑ̃, ki ʒə lə ʁapεllə, ε mjɛ̃.
pa də baʁbuzəz- u də ʁɑ̃boz- ɑ̃ tʁεji, ʁjɛ̃ dotʁə- kə dε bεllə mɑ̃tuʁɑ̃ damuʁ, də tɑ̃dʁεsə e pʁεtəz- a tu puʁ ma pεʁsɔnə, pʁɔtεksjɔ̃ ʁapʁoʃe u elwaɲe, εllə vεjə, mɔ̃n- aʁme altjεʁə e vapɔʁøzə ! sɑ̃sasjɔ̃ vɔlyptɥøzə dynə pozisjɔ̃ sɔsjalə dɥ a mɔ̃ ʁɑ̃ e ma nɔblεsə natyʁεllə də pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃.
ui, εllə vεjə sεtə aʁme, bjɛ̃ kɔlɔʁe, faʁde, famə ʒysko bu dε sɛ̃ kɔmə dizε œ̃ pɔtə ʃɑ̃tœʁ kə ʒε pεʁdy də vɥ dəpɥi kεlkə tɑ̃.
kaʁ vu ladmεtʁe ? ynə aʁme, sε bjɛ̃ feminɛ̃, nɔ̃ ? εllə apεzə mεz- ɑ̃ɡwasə, mε swaf də maʒi e deʁɔtismə, mə detɑ̃, mə defɑ̃t- e mɑ̃tuʁə də milə pʁevɑ̃sjɔ̃z- e pʁekosjɔ̃.
nə vu mepʁəne pa, εllə sε mɔ̃te la ɡaʁdə puʁ mə defɑ̃dʁə, e mə debaʁase dɛ̃tʁy ki vjɔləʁε mɔ̃n- εspasə tɑ̃. baʁjεʁə də talɔ̃z- εɡɥjəz- afyte kɔmə dε kɔ̃pa daʁtizɑ̃, εllə nə lεsə okynə ʃɑ̃sə a tus lε fɑ̃tomə dy pase, kɥiʁase də tʁaizɔ̃, də kɔ̃tʁɛ̃təz- e aʁme də mɑ̃sɔ̃ʒəz- e də dulœʁ.
lɔʁskə də lœʁ ɡʁifə vεʁni dy ʁuʒə sɑ̃ də mεz- atakɑ̃, anakʁɔnismə ʁɔ̃ʒœʁ də ma kɔ̃sjɑ̃sə e də ma kjetydə, mε kʁeatyʁə viktɔʁjøzə mə pɔʁte ɑ̃ tʁjɔ̃fə, ɑ̃tuʁe də lœʁz- atuʁ vapɔʁø, ʒə syʁvɔlə, vɛ̃kœʁ, lε debʁi kadaveʁik də tus sεz- ɛ̃stɑ̃ malefik, dɔ̃ la vi ma inɔ̃de kɔ̃tʁə mɔ̃ ɡʁe !
ʒə mə kɔ̃plε dɑ̃ mɔ̃n- εspasə tɑ̃, mɔ̃ bu də neɑ̃, u ʒə ʁεɲə syʁ ma tʁupə kɔmə œ̃n- amɑ̃, εmɑ̃ e kɔ̃ble. e ma tʁupə mə lə ʁɑ̃ bjɛ̃, osi lɔ̃tɑ̃ kə ʒə ʁεstə la, dɑ̃ sə tɑ̃ dεspasə, mɔ̃ pεʁsɔnεl ynive.
mεz- oʁɔʁə devwalə lə matɛ̃ ki syʁʒi, ʁəpʁənɑ̃ sa kuʁsə fɔlə. kɔmə œ̃ ʒeɑ̃ aʁaknidə, il mɑ̃tuʁə də sa twalə nozeabɔ̃də kil apεllə evεj, e də mɔ̃n- εspasə tɑ̃, ʒə baskylə ɛ̃pɥisɑ̃ dɑ̃ lə tʁu nwaʁ dynə nuvεllə εkspeʁjɑ̃sə εɡzistɑ̃sjεllə, ki sə tʁuvə εtʁə œ̃ nuvo ʒuʁ ! səl dezɔʁmε, il mə fodʁa bataje, evite də mə fεʁə ɔksiʁə a tut- ɛ̃stɑ̃ dɑ̃ sə klɔakə beɑ̃ u sə sɔ̃ deʒa lεse ɑ̃pɔʁte ʁεvœʁz- e pɔεtə paʁ sɑ̃tεnə də milje.
ʒə ʁezistəʁε, u dy mwɛ̃ ʒesεjəʁε, ʒə naʒəʁε dy plys fɔʁ də mɔ̃n- εtʁə ʒysko blø ɛ̃diɡo dy swaʁ vəny. alɔʁ, paʁ mε fɑ̃tasməz- ɑ̃fɛ̃ delivʁe, ʒə ʁəʒwɛ̃dʁε mε ʁeʒimɑ̃ damazonə nɔktyʁnəz- a la fʁɔ̃tjεʁə də ma pʁɛ̃sipote εspasə tɑ̃.
ɑ̃kɔʁə ynə ʒuʁne sə səʁa pase !
Syllabes Phonétique : Espace-Temps.
kɔ=mə=œ̃=nɛ̃=sεk=tə=ki=nə=mə=zy=ʁə=pa=li=mɑ̃=si=te=də=sɔ̃=mɔ̃=də 20ʒə=mə=sɑ̃s=tu=mi=nys=ky=lə=e=ʁi=di=ky=lə=dɑ̃=lə=mj=ɛ̃=y=ni=ve=blø=te=pi=ke=de=twa=lə=lwɛ̃=tε=nə=blɑ̃=ʃə=zu=ʒo=na=tʁə=vwa=zi=nə=də=ɡa=lak=si=de=mə=zy=ʁe=vi=zj=ɔ̃=kə=mɔ=fʁə=la=fɛ̃=dy=nə=ʒuʁ=ne 59
sɔ=mə=tu=tə=a=se=me=dj=ɔ=kʁə=puʁ=nə=pa=di=ʁə=e=pu=vɑ̃=ta=blə=mɑ̃=du=lu=ʁø=zə=puʁ=mɔ̃=kɔʁ=kɔ=mə=puʁ=mɔ̃=nεs=pʁi=pa=œ̃=də=mε=sɑ̃s=ki=nə=swa=e=kɔʁ=ʃe=ble=se=e=pu=vɑ̃=te=paʁ=sεt=ɑ̃=dʁwa=mɔ̃s=tʁy=ø=u=lɔ̃=ma=ʒə=te=kɔ̃=tʁə=ma=vɔ=lɔ̃=te=si=tɑ̃=ε=kɔ̃=nε=y=nə=vɔ=lɔ̃=te=a=vɑ̃=de=klɔ=ʁə 84
sεt=ɑ̃=dʁwa=u=vi=ve=dε=mi=ljaʁd=dε=tʁə=zɑ̃=ta=se=lε=zœ̃=syʁ=lε=zo=tʁə=kə=do=kœ̃=za=pεl=le=mε=ʁə=u=ɡa=ja 31
lə=ʒuʁ=kɔ=mə=ε=ta=pə=le=sεt=e=ta=sə=ɡɔ̃=ʒɔ=ky=pə=œ̃=nɑ̃=dʁwa=ki=nə=ma=paʁ=tj=ɛ̃=pa=il=na=paʁ=tjɛ̃=sɑ̃=du=tə=a=pεʁ=sɔ=nə=kaʁ=il=e=tε=la=a=vɑ̃=tus=e=nə=dis=pa=ʁε=tʁa=sɑ̃=du=tə=kə=bjɛ̃=a=pʁε=zø=ze=sø=ki=sɥi=vʁɔ̃=sə=la=nɑ̃=pε=ʃə=kə=ʒə=pε=də=ma=pεʁ=sɔ=nə=puʁ=a=vwaʁ=lə=dʁwa=də=mə=po=ze=lə=swaʁ 88
kə=sə=swa=ɑ̃=tʁə=myʁ=də=pa=jə=u=də=be=tɔ̃=sε=la=dɑ̃=ma=pʁi=zɔ̃=kə=ʒa=tɑ̃=mɔ̃=nœ=ʁə=ma=de=li=vʁɑ̃=sə=lɔʁ=skə=syʁ=vj=ɛ̃=la=nɥi 37
a=lɔʁ=vjɛ̃=mɔ̃=nεs=pasə=tɑ̃=də=sεt=εs=pa=sə=tɑ̃=ʒə=sɥi=lə=pʁɛ̃=səɛ̃=kɔ̃=tεs=te=mɔ̃=ny=ni=ve=lə=mjɛ̃=səl=ɥi=u=ʒɛ̃=vi=tə=ki=u=kwa=mə=plε=i=ma=ʒə=dɛ̃s=tɑ̃=za=mi=ko=də=mɔ=mɑ̃=za=mu=ʁø=li=sə=ʃo=zu=fʁwa=se=də=plε=ziʁ=u=də=bjɛ̃=ε=tʁə=εs=pa=sə=dɔ̃=ʒə=sɥi=mε=tʁə=dy=tɑ̃=ki=se=ku=lə=u=ʒə=pɥi=ʃa=se=dœ̃=kli=ɲə=mɑ̃=di=ø=su=si=ze=o=tʁə=za=va=taʁ=de=plε=zɑ̃=mε=tʁə=a=mɔʁ=dε=su=və=niʁ=zɑ̃=kɔ̃=bʁɑ̃=ze=dε=ko=ʃə=maʁ=dɑ̃=fɑ̃ 120
a=fɛ̃=da=sy=ʁe=ma=pʁɔ=tεk=sj=ɔ̃=ʒə=mə=sɥi=kɔ̃s=ti=ty=e=y=nə=aʁ=me=də=fe=mi=nɛ̃=zεl=fə=zɑ̃=dɑ̃=tεl=lə=ze=pɔʁ=tə=ʒa=ʁə=tεl=lə=aʁ=me=du=sə=tɑ̃=dʁə=e=su=mi=zə=a=mε=zɔʁ=dʁə=də=ʃεf=sy=pʁε=mə=də=nɔ=tʁə=εs=pa=sə=tɑ̃=ki=ʒə=lə=ʁa=pεl=lə=ε=mj=ɛ̃ 73
pa=də=baʁ=bu=zə=zu=də=ʁɑ̃=bo=zɑ̃=tʁε=ji=ʁjɛ̃=do=tʁə=kə=dε=bεl=lə=mɑ̃=tu=ʁɑ̃=da=muʁ=də=tɑ̃=dʁε=sə=e=pʁε=tə=za=tu=puʁ=ma=pεʁ=sɔ=nə=pʁɔ=tεk=sjɔ̃=ʁa=pʁo=ʃe=u=e=lwa=ɲe=εl=lə=vε=jə=mɔ̃=naʁ=me=al=tjε=ʁə=e=va=pɔ=ʁø=zə=sɑ̃=sa=sjɔ̃=vɔ=lyp=tɥø=zə=dy=nə=po=zi=sjɔ̃=sɔ=sja=lə=dɥ=a=mɔ̃=ʁɑ̃=e=ma=nɔ=blε=sə=na=ty=ʁεl=lə=də=pʁɛ̃=sə=ʃaʁ=mɑ̃ 96
u=i=εl=lə=vε=jə=sε=tə=aʁ=me=bj=ɛ̃=kɔ=lɔ=ʁe=faʁ=de=fa=mə=ʒys=ko=bu=dε=sɛ̃=kɔ=mə=di=zε=œ̃=pɔ=tə=ʃɑ̃=tœ=ʁə=kə=ʒε=pεʁ=dy=də=vɥ=dəp=ɥi=kεl=kə=tɑ̃ 45
kaʁ=vu=lad=mε=tʁe=y=nə=aʁ=me=sε=bj=ɛ̃=fe=mi=nɛ̃=nɔ̃=εl=lə=a=pε=zə=mε=zɑ̃=ɡwa=sə=mε=swaf=də=ma=ʒi=e=de=ʁɔ=tis=mə=mə=de=tɑ̃=mə=de=fɑ̃=te=mɑ̃=tu=ʁə=də=mi=lə=pʁe=vɑ̃=sj=ɔ̃=ze=pʁe=ko=sj=ɔ̃ 57
nə=vu=me=pʁə=ne=pa=εl=lə=sε=mɔ̃=te=la=ɡaʁ=də=puʁ=mə=de=fɑ̃=dʁə=e=mə=de=ba=ʁa=se=dɛ̃=tʁy=ki=vjɔ=lə=ʁε=mɔ̃=nεs=pa=sə=tɑ̃=ba=ʁjε=ʁə=də=ta=lɔ̃=zεɡ=ɥjə=za=fy=te=kɔ=mə=dε=kɔ̃=pa=daʁ=ti=zɑ̃=εl=lə=nə=lε=sə=o=ky=nə=ʃɑ̃=sə=a=tus=lε=fɑ̃=to=mə=dy=pa=se=kɥi=ʁa=se=də=tʁa=i=zɔ̃=də=kɔ̃=tʁɛ̃=tə=ze=aʁ=me=də=mɑ̃=sɔ̃=ʒə=ze=də=du=lœʁ 96
lɔʁ=skə=də=lœ=ʁə=ɡʁi=fə=vεʁ=ni=dy=ʁu=ʒə=sɑ̃=də=mε=za=ta=kɑ̃=a=na=kʁɔ=nis=mə=ʁɔ̃=ʒœʁ=də=ma=kɔ̃=sj=ɑ̃=sə=e=də=ma=kj=e=ty=də=mε=kʁe=a=ty=ʁə=vik=tɔ=ʁjø=zə=mə=pɔʁ=te=ɑ̃=tʁjɔ̃=fə=ɑ̃=tu=ʁe=də=lœʁ=za=tuʁ=va=pɔ=ʁø=ʒə=syʁ=vɔ=lə=vɛ̃=kœʁ=lε=de=bʁi=ka=da=ve=ʁik=də=tus=sε=zɛ̃s=tɑ̃=ma=le=fik=dɔ̃=la=vi=ma=i=nɔ̃=de=kɔ̃=tʁə=mɔ̃=ɡʁe 95
ʒə=mə=kɔ̃=plε=dɑ̃=mɔ̃=nεs=pa=sə=tɑ̃=mɔ̃=bu=də=ne=ɑ̃=u=ʒə=ʁε=ɲə=syʁ=ma=tʁu=pə=kɔ=mə=œ̃=na=mɑ̃=ε=mɑ̃=e=kɔ̃=ble=e=ma=tʁu=pə=mə=lə=ʁɑ̃=bj=ɛ̃=o=si=lɔ̃=tɑ̃=kə=ʒə=ʁεs=tə=la=dɑ̃=sə=tɑ̃=dεs=pa=sə=mɔ̃=pεʁ=sɔ=nεl=y=ni=veʁ 64
mε=zo=ʁɔʁə=de=vwa=lə=lə=ma=tɛ̃=ki=syʁ=ʒi=ʁə=pʁə=nɑ̃=sa=kuʁ=sə=fɔ=lə=kɔ=məœ̃=ʒe=ɑ̃=a=ʁak=ni=də=il=mɑ̃=tu=ʁə=də=sa=twa=lə=no=ze=a=bɔ̃=də=kil=a=pεllə=e=vεj=e=də=mɔ̃=nεs=pa=sə=tɑ̃=ʒə=bas=ky=lə=ɛ̃p=ɥi=sɑ̃=dɑ̃=lə=tʁu=nwaʁ=dy=nə=nu=vεl=lə=εk=spe=ʁjɑ̃=sə=εɡ=zis=tɑ̃=sjεl=lə=ki=sə=tʁu=və=ε=tʁə=œ̃=nu=vo=ʒuʁ=səl=de=zɔʁ=mε=il=mə=fo=dʁa=ba=ta=je=e=vi=te=də=mə=fε=ʁə=ɔk=si=ʁə=a=tu=tɛ̃s=tɑ̃=dɑ̃=sə=klɔ=a=kə=be=ɑ̃=u=sə=sɔ̃=de=ʒa=lε=se=ɑ̃=pɔʁ=te=ʁε=vœʁ=ze=pɔ=ε=tə=paʁ=sɑ̃=tε=nə=də=mi=lje 143
ʒə=ʁe=zis=tə=ʁε=u=dy=mwɛ̃=ʒe=sε=jə=ʁε=ʒə=na=ʒə=ʁε=dy=plys=fɔʁ=də=mɔ̃=nε=tʁə=ʒys=ko=blø=ɛ̃=di=ɡo=dy=swaʁ=və=ny=a=lɔʁ=paʁ=mε=fɑ̃=tas=mə=zɑ̃=fɛ̃=de=li=vʁe=ʒə=ʁə=ʒwɛ̃=dʁε=mε=ʁe=ʒi=mɑ̃=da=ma=zo=nə=nɔk=tyʁ=nə=za=la=fʁɔ̃=tj=ε=ʁə=də=ma=pʁɛ̃=si=po=te=εs=pa=sə=tɑ̃ 76
ɑ̃=kɔ=ʁə=y=nə=ʒuʁ=ne=sə=sə=ʁa=pa=se 12
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Commentaires Sur La Poesie
Que l’armée d’elfes en dentelle reste toujours présente lorsque tes soirs arrivent !
Et tes reveils seront armés par l’amazone que je suis, la relève est assurée !!
L’abonnée
Merci Gmlavie, quel plus beau commentaire pouvais je rêver de’avoir ? Une amazone en plu! Merci de m’avoir lu, ta place est retenue. Amitiés, Loup.
un beau voyage ami
bravo
Merc nouga, on peut s’y croire, ça ne fait de mal à personne!

Mon ami c’est l’habitude des loups qui préferent vivre loin du monde et des humains, et dans ce joli texte tu as voulu dire dans ce joli voyage de rêve , que mieux vivre seul que d’être mal accompagné, moi aussi j’aime beaucoup la solitude, ’est le seul espace ou je me sens libre, bravo une autre fois pour ce merveilleux voyage
Une solitude peuplée de personnages de rêves
Toute une épopée où les nymphes du soir t’enlèvent
Tu rejoins ce lieu privilégié, intemporel et libertaire
Où tu deviens Dieu absolu et où tu règnes en maître
Ghjslain
Ma critique sera la plus simple,j’ai aimé et par gourmandise ,relire encore une fois pour m’imprégner de ce beau voyage......
Amitié......Coup de coeur......Daniel......
Merci à toi Tulipe noire, dans ma nuit, tout m’est possible et j’en décide seul !
Silverfox, tu as bien saisi la portée de cet évènement interplanétaire, merci....Mais Dieu quand même....C’est pas un peu beaucoup?
Je suis heureux que mes divagations nocturnes t’aient plu, Daniel, c’est toujours un plaisir de sentir un de ses écrits apprécié!
C’est pour la rime mon ami
Le Dieu, dit de ce lieu
Ainsi nommé, je l’y ai mis
Prélèves-en tonlieu
Ghjslain
Hello Loup gris
D’abord, ce texte m’a impressionné.
Il est très bien écrit, les idées sont cohérentes et compréhensibles à tous ( Ce n’est pas toujours le cas).
Bien dit bien écrit ce regret que la vie ne se confonde au fond pas avec ce monde d’elfes et talons aiguille. Mais voilà la réalité du réveille- matin est assourdissante: on nous a jeté dans le cloaque terre à corps défendant. Même qu’il nous faut combattre, payer, souffrir, pour y avoir sa place à défaut d’y être écrasé ou de vivre sous les ponts.
Je te comprends, mais finalement on n’est pas responsable de ses rêves ils nous sont imposés. Parfois même ils sont franchement désagréables à tel enseigne que je suis parfois content de me réveiller pour en sortir.
Il faudra bien attendre que je fasse corps avec mon âme pour vivre l’état de félicité que tu nous relates.
J’y approche...
GRAMO
Encore merci, Ghislain,tu te fais rare l’ami....
Gramo, je suis heureux que ce texte t’ait plu, mes essais surréalistes dépendent du mome nt et de l’état d’esprit ou je suis. G Perec (ou était-ce Breton?) disait que ces textes reflètaient assez bien l’inconscient de la personne qui écrivait.
Evelyne, merci de ton commentaire qui me fait toujours plaisir, mais ta place est là, mon amie, une armée se compose de plusieurs éléments, faut il le rappeler, et plus on est de fous.....Mais là, j’arrête car je commence à parler de moi!

wow belle écriture que dire de plus que le temps qui passe tu sais bien l’occuper et bien le decrire avec de jolis fantasmes
fantstiques
amitiés
nicckki
Merci de ton gentil commentaire, Niccki, j’en rougis de plaisir. Amitiés du Loup Gris.
Cet espace - temps accessible que dans le rêve console l’être de la réalité de son quotidien.
Un texte qui dépeint bien les envies que l’on peut avoir d’y échapper. Hélas ! La vie est un tout, peut-être que seule sa disparition nous permettra de franchir le Rubicon!
Amitié... Sylvain
Sylvain 84, je suis parfaitement d’accord avec toi, mais à propos du Rubicon, César connaissait ce qui l’attendait sur l’autre rive, nous pas hélas....Merci de ton commentaire, Loup Gris.