Prose:Au Bord De La Rivière
La Prose
Au loin une fontaine projette ses flots de nacre en chantonnant. Face à la maison de Charles Trenet, la barrière rouge et verte résiste vaillamment au temps et à l’oubli. A quelques encablures, le château des îles. Autrefois on y dansait le fox trot, le tango, et la java de la varenne, la reine des javas célébrée par Philippe Clay. C’est maintenant un restaurant qui offre ses parterres magnifiques de bégonias, d’amaryllis et de fuchsias aux trop rares clients. La beauté de la nature ne doit pas faire oublier comme dur est le temps pour tous ces restaurateurs, serveurs, commerçants qui virent leurs projets s’écrouler en un instant. Je flâne à loisir, la vie pourrait être tellement pire ! Puis je quitte ce hâvre de paix, ivre d’avoir humé ces parfums de fleurs, cette quiétude, songeant qu’il est doux de céder à ses envies de solitude mais tellement plus urgent d’ aider ceux qui ne cherchent qu’à survivre. .
Poète Anya
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Syllabes Hyphénique: Au Bord De La Rivière
sur=le=banc=de=chê=ne=pen=si=ve=je=re=gar=de=leau=sé=cou=ler=pai=si=ble=ment=com=me=ces=longs=soirs=da=oût=dé=ser=tés=par=les=pas=sants=un=ca=nard=vient=de=plon=ger=pa=rant=lon=de=de=cer=cles=i=ri=sés=qui=sé=ti=rent=jus=quà=la=rive 60au=loin=une=fon=taine=projet=te=ses=flots=de=na=creen=chan=ton=nant=fa=ceà=la=mai=son=de=char=les=tre=net=la=bar=riè=re=rou=geet=ver=te=ré=sis=te=vaillam=ment=au=temps=et=à=lou=bli=a=quel=ques=en=ca=blu=res=le=châ=teau=des=îles=au=tre=fois=on=y=dan=sait=le=fox=trot=le=tan=go=et=la=ja=va=de=la=va=ren=ne=la=rei=ne=des=ja=vas=cé=lé=brée=par=phi=lip=pe=clay=cest=main=te=nant=un=res=tau=rant=qui=of=fre=ses=par=ter=res=ma=gni=fi=ques=de=bé=go=nias=da=ma=ryl=lis=et=de=fuch=sias=aux=trop=ra=res=clients=la=beau=té=de=la=na=tu=re=ne=doit=pas=fai=re=ou=blier=com=me=dur=est=le=temps=pour=tous=ces=res=tau=ra=teurs=ser=veurs=com=mer=çants=qui=vi=rent=leurs=pro=jets=sé=crou=ler=en=un=ins=tant=je=flâ=ne=à=loi=sir=la=vie=pour=rait=ê=tre=tel=le=ment=pi=re=puis=je=quit=te=ce=hâ=vre=de=paix=i=vre=da=voir=hu=mé=ces=par=fums=de=fleurs=cet=te=quié=tu=de=son=geant=quil=est=doux=de=cé=der=à=ses=en=vies=de=so=li=tu=de=mais=tel=le=ment=plus=ur=gent=dai=der=ceux=qui=ne=cher=chent=quà=sur=vivre 250
Phonétique : Au Bord De La Rivière
syʁ lə bɑ̃ də ʃεnə, pɑ̃sivə, ʒə ʁəɡaʁdə lo sekule pεzibləmɑ̃ kɔmə sε lɔ̃ɡ swaʁ daut dezεʁte paʁ lε pasɑ̃. œ̃ kanaʁ vjɛ̃ də plɔ̃ʒe paʁɑ̃ lɔ̃də də sεʁkləz- iʁize ki setiʁe ʒyska la ʁivə.o lwɛ̃ ynə fɔ̃tεnə pʁɔʒεtə sε flo də nakʁə ɑ̃ ʃɑ̃tɔnɑ̃. fasə a la mεzɔ̃ də ʃaʁlə- tʁənε, la baʁjεʁə ʁuʒə e vεʁtə ʁezistə vajamɑ̃ o tɑ̃z- e a lubli. a kεlkz- ɑ̃kablyʁə, lə ʃato dεz- ilə. otʁəfwaz- ɔ̃n- i dɑ̃sε lə fɔks tʁo, lə tɑ̃ɡo, e la ʒava də la vaʁεnə, la ʁεnə dε ʒava selebʁe paʁ filipə klε. sε mɛ̃tənɑ̃ œ̃ ʁεstoʁɑ̃ ki ɔfʁə sε paʁteʁə- maɲifik də beɡɔnja, damaʁiliz- e də fyksjaz- o tʁo ʁaʁə kljɑ̃. la bote də la natyʁə nə dwa pa fεʁə ublje kɔmə dyʁ ε lə tɑ̃ puʁ tus sε ʁεstoʁatœʁ, sεʁvœʁ, kɔmεʁsɑ̃ ki viʁe lœʁ pʁɔʒε sekʁule ɑ̃n- œ̃n- ɛ̃stɑ̃. ʒə flanə a lwaziʁ, la vi puʁʁε εtʁə tεllmɑ̃ piʁə ! pɥi ʒə kitə sə avʁə də pε, ivʁə davwaʁ yme sε paʁfœ̃ də flœʁ, sεtə kjetydə, sɔ̃ʒɑ̃ kil ε du də sede a sεz- ɑ̃vi də sɔlitydə mε tεllmɑ̃ plysz- yʁʒe dεde sø ki nə ʃεʁʃe ka syʁvivʁə.
Syllabes Phonétique : Au Bord De La Rivière
syʁ=lə=bɑ̃=də=ʃε=nə=pɑ̃=si=və=ʒə=ʁə=ɡaʁ=də=lo=se=ku=le=pε=zi=blə=mɑ̃=kɔ=mə=sε=lɔ̃ɡ=swaʁ=da=ut=de=zεʁ=te=paʁ=lε=pa=sɑ̃=œ̃=ka=naʁ=vj=ɛ̃=də=plɔ̃=ʒe=pa=ʁɑ̃=lɔ̃=də=də=sεʁ=klə=zi=ʁi=ze=ki=se=ti=ʁe=ʒys=ka=la=ʁi=və 62o=lwɛ̃ynə=fɔ̃=tεnə=pʁɔ=ʒε=tə=sε=flo=də=na=kʁəɑ̃=ʃɑ̃=tɔ=nɑ̃=fa=səa=la=mε=zɔ̃=də=ʃaʁ=lə=tʁə=nε=la=ba=ʁjε=ʁə=ʁu=ʒəe=vεʁ=tə=ʁe=zis=tə=va=ja=mɑ̃=o=tɑ̃=ze=a=lu=bli=a=kεl=kzɑ̃=ka=bly=ʁə=lə=ʃa=to=dε=zi=lə=o=tʁə=fwa=zɔ̃=ni=dɑ̃=sε=lə=fɔks=tʁo=lə=tɑ̃=ɡo=e=la=ʒa=va=də=la=va=ʁε=nə=la=ʁε=nə=dε=ʒa=va=se=le=bʁe=paʁ=fi=li=pə=klε=sε=mɛ̃=tə=nɑ̃=œ̃=ʁεs=to=ʁɑ̃=ki=ɔ=fʁə=sε=paʁ=te=ʁə=ma=ɲi=fik=də=be=ɡɔ=nja=da=ma=ʁi=li=ze=də=fyk=sja=zo=tʁo=ʁa=ʁə=kljɑ̃=la=bo=te=də=la=na=ty=ʁə=nə=dwa=pa=fε=ʁə=u=blje=kɔ=mə=dyʁ=ε=lə=tɑ̃=puʁ=tus=sε=ʁεs=to=ʁa=tœʁ=sεʁ=vœʁ=kɔ=mεʁ=sɑ̃=ki=vi=ʁe=lœʁ=pʁɔ=ʒε=se=kʁu=le=ɑ̃=nœ̃=nɛ̃s=tɑ̃=ʒə=fla=nə=a=lwa=ziʁ=la=vi=puʁ=ʁε=ε=tʁə=tεl=lmɑ̃=pi=ʁə=pɥi=ʒə=ki=tə=sə=a=vʁə=də=pε=i=vʁə=da=vwaʁ=y=me=sε=paʁ=fœ̃=də=flœʁ=sε=tə=kje=ty=də=sɔ̃=ʒɑ̃=kil=ε=du=də=se=de=a=sε=zɑ̃=vi=də=sɔ=li=ty=də=mε=tεl=lmɑ̃=plys=zyʁ=ʒe=dε=de=sø=ki=nə=ʃεʁ=ʃe=ka=syʁ=vivʁə 248
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Commentaires Sur La Poesie
Anya, moi qui écrit sur la nature, quand je ne dénonce pas la société qui la tue, qui écrit des bords de Loire, des forêts à toutes les saisons, dans le brouillard le plus opaque, que j’aime votre texte, ah oui vraiment.....
Merci Mémo Ces bords de Loire vous les décrivez si bien que je suis tentée d’y faire un petit crochet cet été. L’ Allier célébré par Pangolin dans ses sonnets quotidiens -je suppose hélas vu son silence qu’il n’ est plus des nôtres ou empêché- est aussi bien attirant..
Ce texte donne envie d’y être, près de cette fontaine, près de ce château des îles, et d’y chantonner, d’y danser, d’y flâner.
Que ton écrit est doux et splendide. Tu as sublimé par tes mots cette nature si belle et envoûtante. Merci Anya !
Ça nous attire, ça nous rend touriste le temps d’imaginer au fur et à mesure des phrases poétiques, ça nous raconte une escapade miraculeuse comme si ce monde décrit se trouvait plus loin qu’on ne l’espérait, au-delà de la souffrance quitté, il y a des noms familiers et d’autres inconnus qui font que ces mystères chatouillent fort notre soif de rareté ! Merci du partage qui ne fait pas démériter votre plume.
Je me sens bien en lisant votre poème qui exprime la douce douceur mélangée à l’inquiétude humaine rare à nos jours. Merci, pour votre partage. Alta
Si l’eau pouvait conter et plus encore, ce que vous écrivez si bien… Merci Anya !
C’est joliment écrit et merveilleusement décrit ! Merci Anya !
une belle évocation de la nature, du passé et des problèmes actuels de survie des restaurateurs. une belle promenade où les thèmes importants sont bien amenés !merci du partage !
J’ai eu l’impression de lire le début d’un beau livre, bravo pour cette description.
J’ai lu plusieurs fois votre texte et à chaque fois je l’ai encore plus apprécié, bravo c’est très bien écrit 
Une belle description d’une contemplation au bord de la rivière, à Narbonne, citant la maison du poète et chanteur Charles Trenet, et l’emblématique interprète Philippe Clay, évoquant les souvenirs d’un passé festif et les transformations contemporaines de certains monuments, nous transportant dans ce coin que seule poésie peut le faire maintenant grâce à une lecture agréable. Merci du partage, Anya, avec mon coup de cœur poétique!
Très belle vision sous votre jolie plume poétique, Anya . Beaucoup d ’images nous parviennent. De la beauté à la tristesse de quoi alimenter les émotions. Merci, avec un coup de cœur ; Au plaisir d’ autres échanges.
Sublime. Ce poème suscite la nostalgie d’un endroit où je ne suis jamais allé... Avec un mon coup de coeur poétique