Poème:Un Fidèle Compagnon (1)

« Petit loup, Pompon, Filou » trois chiens que nous avons aimés
Ils ont fait partie de notre vie, famille, restant présents à jamais
Si les gens font leur deuil des êtres disparus, ce n’est pas moi
Pensant toujours à eux malgré le temps qui passe avec effroi.
Mes parents, ma sœur, mes bons chiens sont morts et moi aussi
A quoi bon la vie si c’est pour rester seul sans celui-ci, celle-ci ?
Seul sans les miens, mon cher passé, la vie ne me dit plus rien
Aujourd’hui je suis sans vraie famille et mes adorables chiens.
Mes chers parents ne sont plus, ma sœur non plus c’est le vide vide absolu
Encore plus depuis la mort de notre chien Filou, la voie est sans issue
Rien ni fera, ils ne reviendront pas, je n’ai plus que des souvenirs
Vers qui aller pour trouver du réconfort sans déclencher des soupirs ?
Je n’ai plus grand monde autour de moi, vieillissant mal
Le temps a passé sur notre chien trépassé
Mais il continue d’exister dans mes pensées.
Je n’oublie rien ni personne, ayant une bonne mémoire
Hier c’est aujourd’hui le bonheur de tout revoir…
Par le pouvoir de la pensée
Je visionne mon cher passé
Les jours de ma vie qui me reviennent à l’esprit
Pour moi seul, difficile d’être écouté, compris.
Filou n’était pas un chien comme les autres, un Pearson
Croisé Fox Jack Russell nous l’aimions comme personne
Il nous a quittés à l’aube du 7 août 2013, âgé son cœur a lâché
Lui si dynamique, courant vite, et avec nous, encore il marchait
Dehors, sur le terrain et dedans la maison j’entretiens son souvenir
Ses objets restent en place sur le canapé un chien en peluche attire
Tout retirer, tout enlever ce serait le faire mourir une seconde fois
Moi j’ai besoin de tous ces repères pour exister, c’est mon choix.
La vie donne la vie reprend, la mort fait partie de la vie
A tout début il y a une fin, l’éternité c’est pour les ravis !
Les êtres chers disparus ont fait partie de mon quotidien
Ce n’est pas dans mes intentions de couper les liens
S’ ils ne sont pas présents pour vous ils le sont pour moi
Le rêve n’est pas forcément irréel comme avoir la foi…
Je n’accepte pas la mort de mon chien Filou
Sa disparition le 7 août 2013, un grand coup
Filou n’est plus, je n’en peux plus
Deux ans après, restant abattu
« Un seul être vous manque et le monde semble dépeuplé »
Ma vie, mon univers qui s’effondre, plus rien ne me plaît
J’aime les animaux, surtout la race canine, leur compagnie
Plus affectueux, fidèles, attachants que bien des gens, eh oui !
Les hommes et femmes dans leur ensemble me déçoivent
Compliqués, égocentriques donnant moins qu’ils reçoivent
J’entends dire : A chacun sa peine, son fardeau
La vie est cruelle, injuste, ne fait pas e cadeau
Y a t’il même un Dieu qui se soucie de nous ?
J’ai peur que non ! finissant dans le trou
Filou, mon chien j’y pense jour et nuit
Le revoyant comme si c’était aujourd’hui
Le temps passe (… ) mais moi je vis dans un éternel présent
Je me fiche de l’âge, restant dans ma tête, enfant, adolescent
N’en déplaise aux adultes manquant de fraîcheur d’âme
Je préfère même l’affection des chiens que des femmes.
La mort d’un animal adoré est un grand malheur
Ce n’est qu’un chien ! disent les gens sans cœur
C’est leur ressentiment, pas le mien
Filou pendant des années, un soutien.
Si je suis attaché à Filou plus qu’à d’autres, je réponds : c’est la vie !
Pourquoi uniquement lui ? Un coup de cœur, pour ce chien, ravi
Le hasard de l’existence, un jeune chien errant, recueilli par notre fils
Un animal non réclamé, non pucé, tatoué, nous l’avons adopté d’office