Poème:Defi Audela De L’univers - Octobre

Alors que j’étais au bord de la mer
Ebloui par un merveilleux coucher de soleil
J’entrevis un instant l’étrange rayon vert
Qui miraculeusement vous ensorcelle.

Je me sentis soulevé du sol, ne plus toucher terre,
Nimbé de ce vert solaire attiré vers les cieux,
Une étrange chimie me permettait de respirer
Alors que de la Terre je faisais mes adieux.

Déjà la Terre n’était plus qu’une bille bleue,
La Lune un hochet pour enfants.
Mars, Saturne, Jupiter, un voyage fabuleux
Que le vert artifice m’offrait triomphant.

Du Système Solaire je dépassais les frontières,
Dans la Voie Lactée j’entrais dans l’inconnu.
La spirale d’étoiles m’offrait comme une joaillère
Milles éclats, milles lumières comme bienvenu.

Etrangement je ne vis pas le noir s’installer
Mais d’étoiles je n’étais plus entouré.
Au bout de l’Univers j’étais arrivé
Là où rien ne peut exister.

Puis je vis un œil, plus grand que tout,
Un œil humain appartenant au Divin.
Le même œil que regardait Cain,
Devant lui je me mis à genoux.

Mon âme était jugée, mes actes reconnus
Tout le bien et le mal jetés sur la balance
Puis soufflé par une forte turbulence
Vers la Terre je fus rejeté comme un inconnu.

Je me retrouvais au bord de la mer,
La Lune pointait haut dans le ciel.
Je ne devais pas rester amer
Les Paradis Terrestres sont bien réels.